Le Petit Fossard (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine)

Sous-titre

Rapport de fouille 2014

Numéro DAP
31
Image d'entête
DAP 31 | Varennes-sur-Seine « le Petit Fossard » (Seine-et-Marne)
Média
DAP 31 | Varennes-sur-Seine « le Petit Fossard » (Seine-et-Marne)
date expertise
février 2014
date achevement
mai 2014
Paragraphes

Réalisée en 2007 et motivée par la construction d’un centre commercial et de ses annexes (30 ha aux lieux-dits « la Justice » et « le Marais de la Fontaine-du-Cœur »), cette fouille préventive a été complétée par celle d’un barreau routier au lieu-dit « le Petit Fossard ».

Le site est localisé dans la plaine alluviale de la Seine, en rive gauche du fleuve, à 2,5 km de la confluence entre la Seine et l’Yonne, dans un secteur qui occupe une place clé dans l’organisation du territoire sénon à la fin de l’âge du Fer et pendant l’Antiquité ainsi qu’en témoignent, dans un périmètre restreint, l’habitat groupé des IIe-Ier s. av. J.-C. de Varennes-sur-Seine, « le Marais du Pont » (rive gauche), l’agglomération gallo-romaine de Montereau-Fault-Yonne, « la Terre aux Moines » généralement identifiée à la Condate de la Table de Peutinger (rive droite), et la voie reliant Sens/Agedincum à Paris/Lutecia (rive gauche) (Séguier, 2013a).

Réalisée sur 4,1 ha, la fouille préventive a porté sur deux zones distinctes située à 200 m l’une de l’autre et séparées, notamment, par un paléochenal de l’Yonne. La fouille de la zone 1 de l’emprise a surtout permis d’étudier un important établissement rural du second âge du Fer dont ont été reconnus trois états. Les aménagements, diversifiés et les mobiliers, aussi abondants que variés, permettent de qualifier l’établissement d’aristocratique tout en soulignant les rapports étroits qu’il entretenait avec l’agglomération voisine. Celle de la zone 2 a porté sur un ensemble funéraire contemporain de l’étape finale de cette occupation.

La prescription de fouille complémentaire sur le lieu-dit « le Petit Fossard » a permis de compléter, une bande de terrain de 800 m², le plan de l’établissement élitaire sur sa frange septentrionale et de découvrir un petit puits factice dont la fouille a livré une fibule en argent relevant des étapes les plus tardives de l’occupation (Séguier, 2013b ; Séguier, Auxiette et Pilon, 2021).

L’interprétation de ces éléments est intégrée au rapport consacré au site de Varennes-sur-Seine, « la Justice » et « le Marais de la Fontaine-du-Cœur » (cf. DAP 30), fouille préventive réalisée en 2007 sur 4.1 ha, motivée par la construction d’un centre commercial et de ses annexes.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation de l’intervention et cadre opérationnel

1.1. Introduction, circonstances de l’intervention
1.2. Moyens mis en œuvre, méthodologie, choix opérationnels
1.3. Contexte de l’opération : la plaine d’interfluve Seine – Yonne
1.4. Principaux résultats

2. Présentation analytique des données

2.1. Les structures du second âge du Fer
2.2. Les structures d’époque romaine
2.3. Les structures d’époque moderne

3. Apport des découvertes à la connaissance du site

Annexe 1. La céramique du second âge du Fer
Annexe 2. Les amphores du second âge du Fer
Annexe 3. Le mobilier métallique du second âge du Fer
Annexe 4. La faune du second âge du Fer
Annexe 5. L’outillage en pierre du second âge du Fer

Liste et légendes des figures

Liste et légende des tableaux

Bibliographie générale

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SÉGUIER J.-M. (dir.). (2014). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), Le Petit Fossard (Rapport de fouille, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130871>.

Rapports cités dans l'introduction

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013a). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice – Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Rapport de fouille, 3 vol). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130105>.

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013b). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), Le Petit Fossard (Rapport de fouille, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130871>.

Publication citée dans l'introduction

SÉGUIER (J.-M.), AUXIETTE (G.), PILON (F.). (2021). Dépôts et pratiques symboliques dans l’établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne). Gallia, 78, 123-152. <https://doi.org/10.4000/gallia.6220>.

Citations

SÉGUIER, Jean-Marc (dir.), AUXIETTE, Ginette, BARTHELEMY-SYLVAND, Céline, VIAND, Antide, LEPAREUX-COUTURIER, Stéphanie et coll. (2022). Le Petit Fossard (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine) : Rapport de fouille 2014 (1 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 31). <https://doi.org/10.34692/vdws-h609>.

Auteur(s) / direction
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La Justice, Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine)

Sous-titre

Rapport de fouille 2013

Numéro DAP
30
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DAP 30 | Varennes-sur-Seine « La Justice » – « Le Marais de la Fontaine-du-Cœur » (Seine-et Marne)
Média
DAP 30 | Varennes-sur-Seine « La Justice » – « Le Marais de la Fontaine-du-Cœur » (Seine-et Marne)
date expertise
décembre 2013
date achevement
mai 2014
Paragraphes

Réalisée en 2007 et motivée par la construction d’un centre commercial et de ses annexes (30 ha aux lieux-dits « la Justice » et le « Marais de la Fontaine-du-Cœur »), cette fouille préventive a été complétée par celle d’un court barreau routier (lieu-dit « le Petit Fossard », cf. DAP 31). Ces opérations ont donné lieu à deux rapports distincts (Séguier, 2013a et b), l’ensemble étant synthétisé dans le premier rapport.
L’emprise est localisée dans la plaine alluviale de la Seine, en rive gauche du fleuve, à 2,5 km de la confluence entre la Seine et l’Yonne. Ce secteur occupe une place clé dans l’organisation du territoire sénon à la fin de l’âge du Fer et pendant l’Antiquité ainsi qu’en témoignent, dans un périmètre restreint, l’habitat groupé des IIe-Ier s. av. J.-C. de Varennes-sur-Seine, « le Marais du Pont » (rive gauche), l’agglomération gallo-romaine de Montereau-Fault-Yonne, la « Terre aux Moines » généralement identifiée à la Condate de la Table de Peutinger (rive droite), et la voie reliant Sens/Agedincum à Paris/Lutecia (rive gauche).

Réalisée sur 4,1 ha, la fouille préventive a porté sur deux zones distinctes située à 200 m l’une de l’autre et séparées, notamment, par un paléochenal de l’Yonne.

Dans la zone 1 (3,7 ha) ont été découverts des artefacts lithiques dispersés du Paléolithique supérieur et du Néolithique moyen et final, quelques fosses associées à un foyer à pierres chauffantes du début du Bronze final (1260-1050 BC cal), deux fosses isolées du Bronze final IIIb et de l’étape ancienne ou moyenne du second âge du Fer (360-200 BC cal) et, surtout, de nombreuses structures liées à deux établissements ruraux successifs, l’un de la fin de l’âge du Fer et l’autre gallo-romain (Séguier, 2013a). C’est à l’enclos laténien de cette zone que se rattachent les structures fouillées au lieu-dit le Petit Fossard (Séguier, 2013b).
La fouille de la zone 2 (0,4 ha) a également livré de rares artefacts lithiques paléolithiques et néolithiques dispersés, un petit groupe de fosses et de silos de la fin du premier ou du début du second âge du Fer très arasés et, localisé dans une dépression en bordure du paléochenal, un espace funéraire de la fin de l’âge du Fer associé à des structures agraires et funéraires gallo-romaines (Séguier, 2013a).

L’établissement rural du second âge du Fer (zone 1) a connu trois états. Entre la fin du IIIe s. et le milieu du IIe s. av. J.-C. (état I), le site est délimité par un enclos polygonal probablement fermé à l’est par une haie vive. D’une superficie de 5000 m², il comportait deux pôles, l’un domestique, l’autre dédié au stockage. Peu après le milieu du IIe s. av. J.-C., les fossés de l’état I sont remblayés et ses structures détruites pour créer un nouvel établissement composé d’un enclos carré de 3500 m² à vocation résidentielle qui s’ouvrait sur une avant-cour dont la superficie est estimée entre 3,6 et 5,8 ha, elle-même bordée par des espaces enclos (état II). Des modifications mineures interviennent autour de la guerre des Gaules, dont l’aménagement d’un égout doté de regards. L’enclos résidentiel comportait un talus interne et deux accès dont un à porche et deux axes de circulation le divisaient en quatre parties dotées d’équipements répondant à des fonctions différentes. L’avant-cour, dédiée aux activités économiques, participait à la monumentalisation de l’ensemble et semble s’être étendue jusqu’à la voie Sens-Paris. Par ses dimensions (6 à 11 ha) et son organisation, l’établissement, hors normes, préfigure les villae au même titre que le site de Batilly-en-Gâtinais, les Perrières. Parmi les activités identifiées figurent notamment une agriculture surtout tournée vers les blés nus (Bernigaud et al., 2017), un fragment de « pain-galette » à base de céréales ayant d’ailleurs été découvert (Heiss et al., 2021), le commerce d’animaux sur pieds (des bœufs surtout), la fabrication de céramique (estèques), ou encore la métallurgie dont la réduction et la forge du fer (Séguier, Cabboï et Dunikowski, 2019). Abandonné au plus tard vers 40-20 av. J.-C., cet établissement prospère a constitué avec l’agglomération toute proche un pôle autour duquel était organisée le territoire centré sur le confluent Seine-Yonne et une partie de la moyenne vallée de la Seine (Séguier, Auxiette et Pilon, 2021). La présence de très nombreux restes de faune, de jarres et d’amphores italiques, comme celle de vaisselles d’importation, contribuent à identifier une population aisée manifestant son ascendant social notamment au travers de festins de commensalité. La découverte de de monnaies dont un statère globulaire en contexte de perte (Foucray et Bulard, 2020) confirme son haut niveau économique. Le harnachement équestre, les militaria l’identifié à la classe des equites et une pièce de cingulum permet d’identifier un auxiliaire de l’armée romaine.

Plusieurs dépôts découverts dans l’enclos résidentiel (environ 200 kg de viande dans une caisse ; fibule en argent déposée au fond d’un puits factice parementé ; dépôt de statères globulaires à la croix enfoui dans le fossé ou dans le talus) se rapportent aux manifestations à caractère symbolique. Ces dépôts soulignent la richesse des élites locales et leur attachement à une idéologie terrienne (Séguier, Auxiette et Pilon, 2021). Il est proposé d’inscrire le dépôt de statères dans un rituel de condamnation (ibid.), alors que la caractérisation chimique de ces éléments invite à y voir des lingots liés à l’industrie minière ardennaise tout autant que des objets à valeur monétaire (Pilon et Séguier, 2021a).

L’ensemble funéraire de la zone 2 est implanté en bordure du chenal fossile dont la séquence tardiglaciaire est recouverte de limons tourbeux. Le spectre pollinique de ces derniers indique que la nécropole a été implantée dans un espace à la ripisylve pratiquement éradiquée et largement exploité dans le cadre des activités agricoles. Incomplet, cet ensemble observé sur 3300 m² se compose de 6 monuments quadrangulaires, 2 fossés de partition, 4 fosses, 1 dépôt et 6 épandages. L’absence de sépulture résulte en partie de l’érosion agricole, mais elle peut également s’expliquer par des pratiques funéraires excluant le dépôt des restes crémés du défunt dans une fosse, gestuelle funéraire largement attestée dans le contexte régional (Séguier et Louesdon, 2020).
La majorité du mobilier funéraire, très abondant, provient du comblement des fossés des monuments et des fossés de partition. La présence d’une grande quantité de restes d’amphores italiques (plus de 4100 restes, beaucoup étant brûlés), de campanienne B-oïde et d’un statère globulaire à la croix entaillé permet de dater cet ensemble funéraire des années 80/60 à 30/20 av. J.-C. et de l’attribuer aux élites sociales qui résidaient dans l’établissement de la zone 1 (Séguier, à paraitre). Les nombreuses monnaies (potins et bronzes sénons en majorité) semblent à mettre en relation avec les rites de commémoration. Leur caractérisation chimique, complétée par celle des monnaies de l’habitat, suggère que le passage du potin aux émissions frappées a contribué à standardiser la production du numéraire sénon vers le milieu du Ier s. av. J.-C. (Pilon et Séguier, 2021b).

Dans la partie nord de l’avant-cour de l’établissement laténien abandonné est implantée à la période flavienne une ferme gallo-romaine qui sera occupée jusque vers le milieu du IVe s. (zone 1). Cette installation, qui intervient après un hiatus d’un siècle, prend place dans un parcellaire laniéré perpendiculaire à la voie Sens-Paris. Constitué d’unités larges de 242 à 250 m (environ 6,85 à 7 actus), ce dernier a été observé à plusieurs reprises à l’aval de l’interfluve et peut être daté de la seconde moitié du Ier s. apr. J.-C. La ferme, dont l’emprise n’empiétera pas, hormis ponctuellement sur le cœur de l’habitat gaulois - sans doute en raison de l’importance du talus qui devait y subsister - occupe un espace carré de 5930 m² (environ 2 jugères + 1/3) délimité par des fossés qui reprennent en partie le tracé de ceux de l’âge du Fer.

Bien que les structures soient assez mal conservées, l’habitat gallo-romain semble avoir comporté un cheminement axial distribuant sur trois espaces et sur une cour empierrée, autour desquels se répartissent 22 bâtiments fondés sur poteaux ou solins, diverses fosses et un puits. Le bâtiment le mieux conservé est une construction à architecture mixe (poteaux et solins) dotée d’un plancher sur sous-sol excavé, accosté d’un enclos palissadé, l’utilisation de cet ensemble étant datée du IIIe s. apr. J.-C., période la plus largement représentée sur le site (Séguier et Delage, 2009). À côté d’un équipement domestique relativement commun (céramique, vaisselle en métal, gril, meules, couteaux, anse de seau, clés…), figurent de l’outillage artisanal (scie, forces, tarière, aiguilles, tranchets…) et des pièces de harnachement (cage à grelot, appliques). Les activités de production sont illustrées par l’instrumentum lié à l’élevage (sonnaille) et par des outils agricoles (pioche, enclumette de faucheur). Parmi les macro-restes végétaux du puits figurent des grains de blés nus et d’avoine et un cortège de fruits sauvages parmi lesquels des cornouilles et des pépins de raisin de vigne sauvage (Bernigaud et al., 2016).

En zone 2, l’un des fossés qui délimitent le parcellaire organisant l’espace rural de la plaine d’interfluve au Ier s. apr. J.-C. a recoupé une partie de l’ensemble funéraire laténien. Son étude a permis d’identifier plusieurs dépôts de céramique qui ont été interprétés comme des sépultures, mais dans lesquels il semble préférable de voir des structures liées à la délimitation des champs selon une pratique bien attestée à l’époque romaine (Séguier, à paraitre). En revanche, trois amphores régionales découvertes dans l’ensemble funéraire gaulois paraissent correspondre à des dépôts de type enchytrismos enfouis entre le IIe et le IVe s. apr. J.-C. à quelques 200 m à l’est de l’habitat.
Il faut attendre la période moderne et contemporaine pour noter une reprise d’occupation matérialisée par des aménagements agraires correspondant, dans la zone 1, à un verger (fosses de plantation, mur à pêches) et à une oseraie (tranchées et fosses de plantation) et, dans la zone 2, à des fossés de parcellaire et à un puits. Ces traces sont cohérentes avec la documentation cartographique des XVIIIe et XIXe s.

Sommaire

Volume 1 : texte

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation de l’intervention et cadre opérationnel

1.1. Moyens mis en œuvre, méthodologie et choix opérationnels
1.2. Contexte de l’opération : la plaine d’interfluve Seine – Yonne
1.3. Principaux résultats

2. Présentation analytique des données

2.1. Des indices de fréquentation préhistoriques
2.2. Les occupations du Bronze final du secteur 1
2.3. Les occupations de l’âge du Fer antérieures à l’état I
2.4. Les occupations de la fin de l’âge du Fer (états I à III)
2.5. Les occupations d’époque romaine
2.6. Les aménagements agraires d’époque moderne et contemporaine
2.7. Les structures non datées

3. Conclusions et perspectives

Bibliographie

Liste, légende et crédit des illustrations

Liste et légende des tableaux


Volume 2, comptes-rendus des études spécialisées

1. Le chenal tardi-holocène de Varennes-sur-Seine Données géométriques et stratigraphiques

2. Analyse pollinique du paléochenal de Varennes-sur-Seine, La Justice

3. Rapport d’étude anthracologique des structures de l’âge du Bronze, des établissements laténien et gallo-romain

4. Rapport d’étude carpologique des structures de l’âge du Bronze et des établissements laténien et gallo-romain

5. Étude et interprétations des assemblages fauniques du Bronze final à la période romaine

6. Diagnostic préliminaire de la série lithique de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice

7. Étude du mobilier provenant des structures domestiques de l’étape initiale du Bronze final et du Hallstatt B3/C1

8. La céramique et la chronologie des occupations du second âge du Fer

9. Les amphores de la fin de l’âge du Fer

10. Étude de la céramique gallo-romaine

11. Compte-rendu de l’étude de la céramique sigillée de l’établissement gallo-romain

12. Approche préliminaire du mobilier métallique protohistorique et gallo-romain

13. Étude numismatique

14. Bilan des caractérisations effectuées sur les monnaies gauloises de Varennes-sur-Seine

15. Analyse préliminaire du dépôt de globules à la croix

16. Bilan des caractérisations effectuées sur les statères globulaires en or

17. Étude du matériel de mouture rotatif

18. Détermination de la nature et de la provenance des meules de Varennes-sur-Seine, « La Justice »

19. Étude de l’outillage en pierre

20. Les mobiliers divers en terre cuite, verre et lignite du second âge du Fer et de la période romaine

21. Les matériaux de construction de l’âge du Fer et de l’époque romaine : première approche

22. Étude anthropologique des ossements humains de La Tène moyenne et finale

23. Rapport d’étude des déchets métallurgiques


Volume 3, inventaires

Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SÉGUIER J.-M. (dir.). (2013). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice – Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Rapport de fouille, 3 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130105>.

Rapport de diagnostic

MAURY O. (dir.). (2005). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), « La Justice » et « Le Marais de la Fontaine du Cœur » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France ; Bazoches-lès-Bray : Centre départemental d'Archéologie de la Bassée ; Saint-Denis : SRA Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0116306>.

Rapports cités dans l'introduction

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013a). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice – Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Rapport de fouille, 3 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130105>.

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013b). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), Le Petit Fossard (Rapport de fouille, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130871>.

Publications citées dans l'introduction

BERNIGAUD (N.), OUZOULIAS (P.), LEPETZ (S.), WIETHOLD (J.), ZECH-MATTERNE (V.), SÉGUIER (J.-M.), REDDE (M.). (2016). Exploitations agricoles et pratiques agro-pastorales dans les campagnes du Nord-Est de la Gaule (IIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C.) : l’apport des données de l’archéologie préventive d’Île-de-France et de Lorraine, in Reddé (M.) (dir.), Méthode d’analyse des différents paysages ruraux dans le nord-est de la Gaule romaine (p. 63-284.). <https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01253470>.

BERNIGAUD (N.), BERGA (A.), BLANCHARD (J.), BLIN (O.), BOULEN (M.), BOULENGER (L.), DERREMEAUX (M.), DESRAYAUD (G.), GIORGI (C.), LEPETZ (S.), OUZOULIAS (P.), SÉGUIER (J.-M.), TOULEMONDE (F.), ZECH-MATTERNE (V.); (2017). L’Île-de-France, in Reddé (M.) (dir.), Gallia Rustica, 1. Les campagnes du Nord-Est de la Gaule de la fin de l’âge du Fer à l’Antiquité tardive (p. 389-494). Pessac : Ausonius Editions. (Mémoire 49).

FOUCRAY (B.), BULARD (A.). (2020). Monnaies gauloises en bronze d’Île-de-France. Synthèse sur la circulation et les émissions monétaires. Paris : RAIF (suppl. 6).

HEISS (A. G.), MATTERNE (V.), MONTEIX (N.), TILLIER (M.), NOÛS (C.). (2021). Contribution à l’histoire de la boulangerie romaine : étude de « pains/galettes » découverts en Gaule. Gallia, 78, 261-296.

PILON (F.), SÉGUIER (J.-M.). (2021a). L’apport des analyses chimiques des 31 statères globulaires « à la croix » de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne) à la compréhension de ce (pseudo)-monnayage. Bull. de la Société Française de Numismatique, 76-1, 3-10.

PILON (F.), SÉGUIER (J.-M.). (2021b). Le numéraire sénon à base cuivre : analyse chimique de 55 monnaies mises au jour en contexte archéologique à de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne). Bull. de la Société Française de Numismatique, 76-2, 55-63.

SÉGUIER (J.-M.) et coll. (à paraitre). L’ensemble funéraire de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), la Justice, in Louesdon (É.), Séguier (J.-M) (dir.), Quatre ensembles funéraires de la fin de l’âge du Fer en Île-de-France : Ferrières-en-Brie, Mouroux, Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne) et Saint-Pierre-du-Perray (Essonne). Revue Archéologique d’Île-de-France (supplément).

SÉGUIER (J.-M.), AUXIETTE (G.), PILON (F.). (2021). Dépôts et pratiques symboliques dans l’établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne). Gallia, 78, 123-152. <https://doi.org/10.4000/gallia.6220>.

SÉGUIER (J.-M.), CABBOÏ (L.), DUNIKOWSKI (C.). (2019). Chapitre 2, Dans les plaines de la confluence Seine-Yonne et ses marges, in Leroy (M.) et Cabboï (L.) (dir.), Produire et travailler le fer. Les ateliers de l’est du Bassin Parisien du Ve siècle av. J.-C. au Xe siècle apr. J.-C. (p.75-92), Recherches Archéologiques, 16. Paris : CNRS Éditions, Inrap.

SÉGUIER (J.-M.), DELAGE (R.). (2009). La vaisselle domestique du IIIe s. de notre ère au confluent Seine – Yonne (Seine-et-Marne), in Rivet (L.) (dir.), Actes du Congrès de la  Société Française d’Étude de la Céramique Antique en Gaule, Colmar, 21-24 mai 2009 (p. 501-562). Marseille  : SFECAG.

SÉGUIER (J.-M.), LOUESDON (É.). (2020). Les ensembles funéraires des IIe et Ier s. av. J.-C. en Île-de-France : état des lieux et perspectives de recherche. Revue archéologique du Centre de la France, 59. <https://journals.openedition.org/racf/4468>.

Citations

SÉGUIER, Jean-Marc (dir.), AOUSTIN, David, AUXIETTE, Ginette, BARTHELEMY-SYLVAND, Céline, BODU, Pierre, CHAUSSÉ, Christine, COUBRAY, Sylvie... VIAND, Antide et coll. (2022). La Justice, Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine) : Rapport de fouille 2013 (3 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 30). <https://doi.org/10.34692/re3e-v627>.

Auteur(s) / direction
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Type
Text

La Grande Maçonnais : forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé)

Sous-titre

Rapport de fouille 2015

Numéro DAP
29
Image d'entête
DAP 29 | Torcé « La Grande Maçonnais » (Ille-et-Vilaine)
Média
DAP 29 | Torcé « La Grande Maçonnais » (Ille-et-Vilaine)
date expertise
septembre 2015
date achevement
mai 2015
Paragraphes

Le site de « La Grande Maçonnais » à Torcé (Ille-et-Vilaine), sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans, a fait l’objet d’une fouille archéologique en 2013 sur une surface de 2,3 hectares, suite à un diagnostic archéologique (Juhel et al., 2010). Ce dernier a d’ailleurs permis de révéler un second site au lieu-dit « Vassé » (800 m à l’est) mis aussi en ligne dans cette collection (Cahu et al., 2014). Ces deux opérations de fouilles archéologiques se placent au sud et au sud-est du bourg de Torcé, à moins d’un kilomètre de son église. Cette dernière, avec sa crypte et son sarcophage en plomb, non datés, comporte des éléments architecturaux du XIe siècle. Sa dédicace à Saint Médard (évêque du VIe siècle) pourrait être un indice de plus grande ancienneté. Juste à côté, la découverte de sarcophages en calcaire coquillier, lors du nivellement de la motte castrale au XIXe siècle, en ajoute un supplémentaire. Ce mode d’inhumation, le plus prestigieux pour la période et la région, est en usage du VIe aux Xe-XIe siècles.
Entre ces deux opérations de fouille et le bourg de Torcé, il faut encore noter un diagnostic archéologique qui a mis en avant des éléments mobiliers antiques mais également d’époque mérovingienne (Le Boulanger et al., 2012). Dans le cadre du PCR sur l’habitat rural du haut Moyen Âge en Bretagne, des caramels de cuisson d’un pot issu de ce diagnostic ont récemment fait l’objet d’une datation radiocarbone : Ils offrent une datation calibrée à deux sigmas (95,4% de probabilités) comprise entre 433 et 592 (1545+/-30 BP).
Plus à l’est, à près d’1,7 km, la fouille de « Mauzé » dévoile une installation romaine, où de nombreux rejets suggèrent de probables ateliers de tuiliers et de céramique commune (Robert et al., 2012).
Ainsi, le site de « La Grande Maçonnais », de l’époque antique au Xe-XIe siècle, se place certainement dans un terroir organisé, proche d’un probable lieu de culte et très probablement de pouvoir dès le haut Moyen Âge.

Sur « La Grande Maçonnais », la fouille a révélé une longue occupation.
Les premiers indices anthropiques datent du Néolithique et sont strictement mobiliers (céramique et lithique).
L’âge du Fer se distingue principalement par la création d’un réseau parcellaire. Deux fosses complètent les vestiges de cette période. L’une d’elles fournit un lot de céramiques domestiques du Ve siècle av. J.-C provenant d’un possible habitat à proximité de l’emprise étudiée.
La période antique se caractérise par deux grands temps. D’abord, la trame parcellaire préexistante évolue au cours des Ier-IIe siècles. Dans la seconde moitié du IIe siècle, un atelier de forge, associé à un puits, s’installe dans la partie ouest de l’emprise. L’ensemble occupe une aire de 400 m². Ensuite, côté est, reprenant une trame fossoyée antique, un chemin nord-sud se met en place.

Un nouveau changement s’opère à partir des VIe-VIIe siècles. S’appuyant sur cet axe viaire antique, l’occupation du haut Moyen Âge se caractérise d’abord par un parcellaire fossoyé qui scinde l’emprise de fouille entre espace agricole ou boisé et espace habité. Les indices d’habitat se concentrent alors à l’est et le long de la limite sud d’emprise, tandis qu’une une parcelle vierge de structures (champs, bois ?) d’une surface minimum de 1,4 hectares (143 m sur 100 m) se dégage dans toute la partie nord-ouest de la fouille.
Autour des Xe-XIe siècles, trois espaces bâtis sur poteaux ont été reconnus.
Le premier, au sud, composé d’un unique bâtiment et de quelques fosses, est construit le long d’un fossé parcellaire de direction est-ouest. Au nord du fossé, l’espace semble délaissé ; au sud, quelques fosses et trous de poteau épars se remarquent. On ne peut exclure que cette occupation modeste puisse se développer plus amplement hors emprise.
Le second, à l’est du chemin, correspond à une unité domestique liée au premier espace par un large passage entre deux fossés. Elle se développe autour d’un bâtiment central de 42 m2 sur 8 poteaux, qu’une datation C14 cale entre 890 et 1030. A proximité, quelques trous de poteau dont l’organisation reste floue, une ample fosse très charbonneuse, un grenier sur poteaux et un éventuel gerbier complètent cet ensemble.
Enfin, un troisième espace, côté ouest à proximité de la limite nord de l’emprise, est constitué par une partie d’enclos fossoyé. Plusieurs indices permettent de placer cet espace vers les VIe-VIIe siècles. Lui succède au Xe-XIe siècle un ample bâtiment sur poteaux associé à une fosse de rejet.
Cette dernière construction développe un plan atypique par l’ampleur de ses trous de poteau et surtout par son plan qui se caractérise par deux modules de quatre poteaux de fort diamètre, juxtaposés et alignés, dégageant un éventuel passage interne large de 6,50 m. La construction occupe une surface de 80 m2. Ces avant-trous pour la pose des pièces de bois et la portée nécessaire à certains écartements (6,50 m), suggèrent une construction imposante avec un probable étage. Son plan évoque celui des édifices de type manorial qui se développent dans la seconde moitié du Moyen Âge, à savoir les logis-portes, mais il paraît, dans notre contexte, fort anachronique.
Enfin, dans un dernier mouvement, à partir de la fin du Moyen Âge, nous observons la mise en place progressive d’un parcellaire lanièré.

L’essentiel du mobilier céramique provient de la fosse de rejet située au pied de cette construction. Le vaisselier se compose presque uniquement de formes hautes fermées, pots destinés à la cuisson de bouillies et gruaux, ainsi qu’au stockage ; il faut noter la présence d’un pied de lampe certainement d’importation. La majorité du lot métallique est aussi en relation avec cet ensemble : il s’agit essentiellement de clous de charpente provenant sans doute de l’imposante bâtisse citée précédemment.

Pour la période médiévale, l’étude anthracologique nous renseigne sur un environnement boisé de type chênaie-hêtraie dense à côté d’espaces semi-ouverts, de friches, de landes et d’une zone ripisylve. L’approvisionnement en bois se fait dans ces différents milieux, mais la chênaie encore dense et sans doute proche est privilégiée. Avec une très mauvaise conservation des graines, la carpologie met tout de même en avant le triptyque blé- avoine-seigle que nous retrouvons à une échelle régionale plus large. Sur le site voisin de « Vassé » (VIIe-IXe siècle ; Cahu et al., 2014), une place prépondérante est faite à la céréaliculture, et les légumineuses sont largement en retrait. Sur « La Grande Maçonnais », les données sont pauvres, mais elles semblent y faire écho.

Cette fouille s’intègre assurément dans la programmation nationale de la recherche archéologique (CNRA), et plus particulièrement dans celle de l’étude de l’espace rural, du peuplement et des productions agricoles aux époques gallo-romaine, médiévale et moderne (axe 10). En outre, le bâtiment atypique pourrait avoir une résonance élitaire et s’intègre assurément dans l’axe 11 consacré aux constructions élitaires, fortifiées ou non, du début du haut Moyen Âge à la période moderne. À l’échelle nationale et régionale, ce site participe à un important renouvellement des connaissances acquises autour de ces thèmes depuis une vingtaine d’années. Et cette contribution se place dans un contexte archéologique fort centré sur la paroisse de Torcé, dans l’est du département de l’Ille-et-Vilaine.

Enfin, répondant à cet accroissement des données et aux préconisations du CNRA, le site de « La Grande Maçonnais » s’intègre parfaitement à la recherche mise en place en Bretagne depuis 2019 dans le cadre d’un projet commun de recherche (PCR) dédié au premier Moyen Âge : Formes, nature et implantation des occupations rurales en Bretagne du IVe au XIe siècle de notre ère. Ce travail en cours devrait déboucher sur un colloque et une publication.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Cadre général de l'intervention archéologique

1.1. Cadre naturel
1.2. Cadre historique et archéologique
1.3. L'intervention archéologique. Stratégie, méthodes et contraintes

2. L'occupation archéologique

2.1. Diagnostic archéologique à l'ouest de la RD 406
2.2. À l'est de la RD 406, la zone de fouille: du Néolithique à l'époque contemporaine

3. Étude de la céramique protohistorique

4. Étude de la céramique antique

5. Étude de la céramique médiévale

6. Étude du mobilier lithique

7. Analyse du mobilier métallique

8. Étude paléométallurgique

9. Étude anthracologique

10. Étude carpologique

11. Étude pétrographique de la céramique

12. Conclusion

Bibliographie

Liste des figures

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

CAHU, Didier (dir.),  BLANCHET, Stéphane, DIEU, Yoann, HALLAVANT, Charlotte, MORZADEC, Hervé, NICOLAS, Théophane, SEIGNAC, Hélène, SIMON, Laure & ZAOUR, Nolwenn. (2015). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Grande Maçonnais, forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136763>.

Rapport de diagnostic

JUHEL, Laurent (dir.), LABAUNE-JEAN, Françoise, NICOLAS, Théophane, OEIL DE SALEYS, Sébastien, AH-THON, Emmanuelle, BÉLANGER, Céline & BOUMIER, Frédéric. (2010). Louvigné-de-Bais, Torcé, Etrelles, Argentré-du-Plessis (Ille-et-Vilaine), LGV, secteur 3. Occupations du Néolithique à l’époque moderne sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118667>.

Rapports cités dans l'introduction

CAHU, Didier (dir.), BOULINGUIEZ, Philippe, BRISOTTO, Vérane, DUPRÉ, Mathilde, HALLAVANT, Charlotte, LABAUNE-JEAN, Françoise, MORZADEC, Hervé, ROBIN, Boris & SEIGNAC, Hélène. (2014). Torcé (Ille-et-Vilaine), Vassé, habitat enclos fin VIIe-IXe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0131276>.

LE BOULANGER, Françoise (dir.), CONAN, Julie, LABAUNE-JEAN, Françoise, NICOLAS, Théophane & POIPRÉ, Pierre. (2012). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Petite Gatellerie, indices d’occupation du Néolithique et du haut Moyen Âge (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0122660>.

ROBERT B., DAVERAT L., AOUSTIN D., BERNIER M., COUTELAS A., GUTEL G., MARCOUX N., VISSAC C. & WARDIUS C. (2012). Torcé (Ille-et-Vilaine), Mauzé, LGV Le Mans-Rennes (Rapport de fouille). SRA Bretagne : France Archéologie.

Citations

CAHU, Didier (dir.), BLANCHET, Stéphane, DIEU, Yoann, HALLAVANT, Charlotte, MORZADEC, Hervé, NICOLAS, Théophane, SEIGNAC, Hélène, SIMON, Laure & ZAOUR, Nolwenn. (2022). La Grande Maçonnais : forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé) : Rapport de fouille 2015 (1 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 29). <https://doi.org/10.34692/ec4e-zx89>.

Auteur(s) / direction
CTRA
Chronique de site
La Grande Maçonnais à Torcé (Ille-et-Vilaine)
Pactols peuple
Département
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Droits
Tous droits réservés
Langage
FR
Format
text/xml
Type
Text

Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2012

Numéro DAP
22
Image d'entête
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
Média
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
date expertise
mai 2015
date achevement
août 2012
Paragraphes

La fouille de Mas de Vignoles IX s’est déroulée en 2004 et portait essentiellement sur la fouille d’une occupation rurale protohistorique accolée à un tronçon de voie probablement contemporain. Dans les emprises à décaper, un peu plus de 3 hectares, le diagnostic avait également permis la détection de vestiges du Néolithique, moyen et final, et de l’Antiquité romaine. À cette époque, c’était la première fois qu’un décapage d’une certaine ampleur portait sur l’étude d’un établissement rural gaulois à distance de l’oppidum. Les questions qui se posaient étaient de savoir si ce type d’établissement avait été habité de façon pérenne, comment il était structuré et surtout quelles activités agricoles ou autres étaient pratiquées.

Pour répondre à cet ensemble de problématiques, plusieurs stratégies d’intervention ont été envisagées. La fouille des fossés, par exemple, a été menée de façon à enregistrer le mobilier par tronçon afin de pouvoir localiser avec précision les dépotoirs domestiques. Ainsi, l’ensemble des linéaires a été fouillé manuellement et l’ensemble des mobiliers a fait l’objet de cartes de répartition. Des zones de rejets préférentielles ont pu être mises en évidence en fonction des différentes phases d’occupation. L’étude de la céramique a montré que les assemblages étaient en tous points comparables à ceux des niveaux contemporains présents sur les oppida de la région et que certains vases (cratère attique découvert dans un puits) témoignaient d’une certaine richesse des occupants. La présence de nombreux fragments d’amphore en provenance de Marseille mais également de Grande Grèce et d’Etrurie renforce cette hypothèse et laisse envisager qu’une partie des productions de l’établissement servait de contrepartie à ces échanges. L’étude des restes fauniques réalisée par Vianney Forest a montré également un niveau de consommation de viande tout à fait dans les moyennes régionales avec toutefois un particularisme concernant la viande d’équidé. Ce constat a pu être confirmé sur une autre fouille au Mas Vigier (resp. Antoine Ratsimba) et a suggéré que cette consommation de viande était probablement liée à un accès plus facile à cet animal ; nous avons proposé qu’un part de l’élevage des chevaux pouvait se faire dans ces établissements localisés en plaine.

Les puits ont également fait l’objet d’une attention soutenue. Pour cette période, les puits ne sont pas cuvelés et sont creusés directement dans un substrat limoneux qui sape assez rapidement au contact de l’eau. En fin d’opération, ils ont tous fait l’objet d’une intervention mécanisée à l’aide d’une pelle mécanique pour être certain de prélever dans les premiers niveaux d’utilisation. Certains de ces puits ont livré des restes végétaux fossiles prouvant que la nappe phréatique n’était pas descendue en dessous d’un certain seuil. D’autres moins profondément creusés n’en ont pas conservé. L’hypothèse que la profondeur des creusements était liée à la facilité d’accéder à l’eau en fonction des saisons a été proposée. Ainsi, il a été envisagé que les creusements les plus profonds avaient été pratiqués en saison sèche, plutôt l’été, contrairement aux autres, probablement aménagé à l’automne. La découverte de lots céramiques a autorisé une approche chronologique assez précise qui a permis de rattacher chaque puits à une phase d’occupation. Il a pu être proposé que chaque puits pouvait avoir une durée de vie assez courte et qu’il était nécessaire d’en creuser un de nouveau régulièrement. Faute d’éléments précis permettant d’affiner la chronologie de chaque puits, nous avons simplifié le raisonnement en proposant un puits par quart de siècle d’occupation, soit 9 puits pour une durée d’occupation de 225 ans. Ces puits, qui constituent des pièges particuliers, peuvent enregistrer les activités menées au sein des enclos délimités par les fossés. Ainsi, les études anthracologiques et carpologiques (réalisées par Isabelle Figueiral) ont apporté de nombreuses informations essentielles à la connaissance de l’environnement de l’établissement : collecte des bois de chauffe, céréales cultivées et pratiques en matière de consommation.

L’autre élément fort du dossier a été la possibilité de décaper et de fouiller une voie sur 200 mètres de long. L’analyse stratigraphique et la collecte de mobilier dans les différentes phases d’aménagement ont montré que sa mise en place remontait à la fin du VIe s. av. n. è. et qu’elle avait perduré dans le paysage jusqu’au Moyen Âge, avec une reprise par un chemin vicinal moderne avec toutefois des rythmes de fréquentation variables. Des arguments indirectes d’analyse spatiale suggère qu’elle pourrait être plus ancienne encore car de nombreux vestiges de l’âge du Bronze longe son parcours sur plusieurs centaines de mètres, au-delà des limites mêmes de la fouille de Mas de Vignoles IX.

Dans ce secteur de la plaine du Vistre, force est de constater que les séquences sédimentaires n’enregistrent pas les occupations protohistoriques et antiques. Ces dernières ont été détruites par les travaux agricoles et seules les structures dite en creux conservent en quelque sorte la mémoire de leur nature. Ainsi, le chemin du Mas de Vignoles et son importante séquence conservée a d’emblée été considéré comme un piège à sédiments permettant un enregistrement des dépôts sur près d’un millénaire. Trois grandes coupes ont été réalisées et une a été sélectionnée pour servir de coupe de référence. Une fois la coupe dessinée et enregistrée par les archéologues, un enregistrement systématique de chaque couche a été réalisée par Pascale Chevillot (géomorphologue) et un prélèvement de 10 litres a été effectué pour récupérer les coquilles de mollusques pour être étudiées par Sophie Martin (malacologue). L’ensemble de ces études a permis de mieux connaître l’environnement immédiat de la voie, d’envisager des pratiques agricoles et un statut des terres en fonction des différentes périodes. Cela a aussi permis de mesurer les rythmes de sédimentation et les épisodes de colmatage important nécessitant pour les utilisateurs le curage des fossés mais aussi des réaménagements successifs des bandes de roulement. Plusieurs fenêtres de fouille ont livré des niveaux de circulation bien conservés où l’on a pu observer des réseaux d’ornières témoignant d’une fréquentation importante dès l’âge du Fer.

C’est donc grâce au dialogue et à la confiance réciproque entre le prescripteur des services de l’État, en l’occurrence Christophe Pellecuer, et les archéologues que cette fouille a permis pour la première fois dans le secteur nîmois d’étudier dans le détail un établissement agricole protohistorique. Les résultats ont fait l’objet de plusieurs publications de différentes natures en fonction des supports et des problématiques des colloques auxquels l’équipe a pu intervenir (voir ressources liées).

Sommaire

VOLUME 1 - Les synthèses

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. L’opération archéologique

1. Présentation générale de l’opération

1.1. Cadre administratif de l’opération
1.2. Moyens mis en œuvre et constitution de l’équipe
1.3. Déroulement de l’opération et stratégie d’intervention
1.4. Documentations et clefs d’accès

2. Contexte d’intervention

2.1. Le cadre géographique
2.2. L’environnement archéologique
2.3. Les données du diagnostic

3. Approches paléo-environnementales

4. Présentation générale des résultats archéologiques de la
fouille

4.1. Les vestiges du Néolithique
4.2. L’âge du Bronze
4.3. L’occupation protohistorique
4.4. Les vestiges antiques
4.5. Les vestiges médiévaux
4.6. Une inhumation d’époque moderne
4.7. Conclusion générale

5. Présentation des études thématiques

5.1. L’étude du mobilier métallique
5.2. L’apport des restes végétaux à l’étude de l’environnement passé et des rapports
homme/milieu
5.3. Étude archéozoologique : ostéologie, conchyliologie

Bibliographie générale

Liste des figures

III. Inventaires techniques


VOLUME 2 - Le chemin du Mas de Vignoles

1. Introduction

2. Historique de l’intervention

3. Protocoles d’enregistrement

4. Contexte stratigraphique et évolution géomorphologique
dans le secteur 1

4.1. Localisation du secteur 1
4.2. Synthèse des résultats de l’étude paléoenvironnementale
4.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 1

5. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 2

5.1. Localisation du secteur 2
5.2. Analyse synthétique du secteur 2
5.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 2

6. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 3

6.1. Localisation du secteur 3
6.2. Analyse synthétique du secteur 3
6.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 3

7. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 4

7.1. Localisation du secteur 4
7.2. Analyse synthétique du secteur 4
7.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 4

8. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 5

8.1. Localisation du secteur 5
8.2. Analyse synthétique du secteur 5
8.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 5

9. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 6

9.1. Localisation du secteur 6
9.2. Analyse synthétique du secteur 6
9.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 6

10. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 7

10.1. Localisation du secteur 7
10.2. Analyse synthétique du secteur 7
10.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 7

11. Évolution générale de la voie VOI2008

11.1. Conservation et chronologie
11.2. Évolution des tracés

12. En guise de conclusion

12.1. Le chemin du Mas de Vignoles dans la plaine du Vistre
12.2. Un chemin plus ancien...

Bibliographie générale

Liste des figures

Inventaire des données malacologiques


VOLUME 3 - Documentation zone 1


VOLUME 4 - Documentation zone 2 et 3

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SEJALON, Pierre (dir.). (2012). Mas de Vignoles IX : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes (Rapport de fouilles, 4 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0125848>.

Rapport de diagnostic

SÉJALON, Pierre & NORET, Christelle. (2003). Mas de Vignoles VIII à Nîmes (Gard) (Rapport de diagnostic). Nîmes : Inrap Méditerranée.

Publications

SÉJALON, Pierre. (2019). Essai de hiérarchisation des axes de circulation durant la Protohistoire en Languedoc. Dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule :  Actes du colloque en hommage à Jean Luc Fiches, Pont-du-Gard, juin 2016 (Supplément à la Revue Archéologique de Narbonnaise, 49).

SÉJALON, Pierre & RATSIMBA, Antoine. (2018). Aménagements et entretiens des voies durant la Protohistoire en Languedoc. Dans : A. Villard-Le Tiec (dir.), Y. Menez et P. Maguer, Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale : Actes du 40e colloque international de l’AFEAF, Rennes, 4-7 mai 2016 (p.539-558). Rennes : Presses Universitaires de Rennes.

FIGUEIRAL, Isabel & SÉJALON, Pierre. (2014). Archeological wells in southern France :Late Neolithic to Roman plant remains from Mas de Vignoles IX (Gard) and their implications for the study of settlement, economy and environment. Environmental Archeology, 19 (1), 23-38.

SÉJALON, Pierre, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, FIGUEIRAL, Isabel & FOREST, Vianney. (2013). Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. à Nîmes (Gard). Document d’Archéologie Méridionale, 36, 235-270. <https://doi.org/10.4000/dam.2398>.

SÉJALON, Pierre, RATSIMB, Antoine & FOREST, Vianney. (2012). L’élevage du cheval en Languedoc. Le rôle des exploitations agricoles protohistoriques. Archéopages, 35, 18-25. <https://doi.org/10.4000/archeopages.285>.

SÉJALON, Pierre, BEL, Valérie, BREUIL, Jean-Yves & POMARÈDES, Hervé. (2009). Définition et organisation des terroirs protohistoriques de Nîmes, Gard (de la fin du VIe au Ier s. av. J.-C.). Dans : I. Bertrand, A. Duval, J. Gomez de Soto et P. Maguer (dir.), Habitats et paysages ruraux en Gaule et regards sur d’autres régions du monde celtique : Actes du 31e colloque AFEAF, Chauvigny, 17-20 mai 2007 (tome II, p. 153-180).

Citations

L'ensemble

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012 (4 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 1

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 1, Les synthèses. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 2

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 2, Le chemin du Mas de Vignoles. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 3

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 3, Documentation zone 1. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 4

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 4, Documentation zone 2 et 3. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Auteur(s) / direction
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Droits
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Langage
FR
Format
text/xml
Type
Text

Sanctuaire et atelier de potier, IIe s. av. J.-C. – IVe s. (Hérault, Magalas, Les Terrasses de Montfo)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2016

Numéro DAP
6
Image d'entête
DAP 6 | Magalas « Les Terrasses de Montfo » (Hérault)
Média
DAP 6 | Magalas « Les Terrasses de Montfo » (Hérault)
date expertise
septembre 2016
date achevement
février 2016
Paragraphes

Aujourd’hui couverte par un lotissement, la parcelle D 253 de la commune de Magalas a été occupée entre la fin du IIe siècle av. n. è. et le milieu du IVe siècle, aux abords immédiats d’un oppidum (VIe-Ier siècle av. n. è.) comptant parmi les plus importants de la zone nord-biterroise. Le site abrite un sanctuaire à partir de la fin du IIe siècle av. n. è. Durant la période augustéenne, jusque dans le courant du IIe siècle, les aménagements n’ont de cesse de faire l’objet de modifications et d’adjonctions architecturales, autant en remaniements du bâti proprement cultuel (péribole, temple, portique) que sur les aménagements profanes installés à son contact à partir du changement d’ère et voués à l’hébergement des pèlerins. Le devenir du sanctuaire nous échappe à partir du IIIe s. Les lieux sont fréquentés jusqu’au milieu du IVe siècle, mais il demeure impossible d’attribuer une date, même approximative, à l’abandon du lieu de culte. Les seuls indices disponibles concernent les deux établissements connexes ainsi qu’un atelier de potier qui vient s’installer à la lisière est du site et fonctionne durant les année 325-350.

Inconnu avant 2016, le sanctuaire des terrasses de Montfo est l’un des plus récemment fouillés en Occitanie et les résultats de sa fouille contribuent depuis 2016 au projet d’atlas Lieux de culte en Gaule du Sud (IIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C.) dirigé par Sandrine Agusta-Boularot (UMR 5140 – LabEx ArcHiMedE). Le site sera intégré à cet atlas en cours de constitution et fera l’objet d’une communication lors du colloque prévu pour 2020 à l’issue de la sortie de l’ouvrage.

Les publications des données de la fouille du sanctuaire répondent aux préconisations du  Conseil national de la recherche archéologique (CNRA) énoncées dans l’axe 6 de la Programmation nationale consacré aux paysages religieux et aux sanctuaires d’époque romaine – notamment le sous-axe privilégiant la romanisation des lieux de culte. En effet, les éléments mis au jour à Magalas permettent de suivre la monumentalisation d’un premier lieu de culte, originellement fossoyé, puis progressivement soumis aux codes de l’architecture italique. L’évolution n’est pas qu’architecturale. Elle se perçoit également dans les gestes cultuels tels qu’en attestent, dans la diachronie, d’importants dépôts d’amphores Dressel 1a liés à des pratiques commensales ainsi que par la présence d’offrandes monétaires et céramiques.

À ce jour, ont fait l’objet d’une publication les mobiliers découverts dans le cadre du fonctionnement cultuel ainsi que les résultats de la fouille de l’atelier de potier tardo-antique. Les deux établissements adossés au péribole du début du 1er siècle de n. è. alimentent par ailleurs la réflexion développée dans un article consacré à l’organisation et à l’évolution des établissements routiers en Languedoc central entre le Ier et le VIe siècle ap. J.-C.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Éléments d’introduction

1. Objectifs et méthode

2. Contexte archéologique

2.1. Les routes
2.2. L’oppidum de Montfo

3. Contexte géologique et topographique

III. Résultats

1. Données archéologiques par phase

1.1. Phase 1. Traces d’occupation primitives
1.2. Phase 2. Le premier sanctuaire fossoyé
1.3. Phase 3a : le temple maçonné
1.4. Phase 3b : la « monumentalisation » du sanctuaire
1.5. Phase 3c : développement des investissements sur le flanc est du péribole
1.6. Phase 4. Les indices d’un abandon
1.7. Phase 5. Suite et fin : installation d’un atelier de potiers

2. Argumentaires chronologiques

2.1. Les ensembles de la fin de la République et du Haut-Empire

3. Études spécialisées

3.1. Les objets
3.2. Etude archéozoologique : ostéologie, conchyliologie
3.3. Le mobilier céramique du puits PT4000
3.4. Le puits PT4000 : analyse archéobotanique préliminaire
3.5. Les monnaies des Terrasses-de-Montfo
3.6. Problématiques et potentiels géoarchéologiques

4. Développements thématiques

4.1. Le sanctuaire tardo-républicain : question d’arguments
4.2. A propos des mobiliers céramiques associés au premier sanctuaire
4.3. Le puits PT5000
 4.4. Le bâtiment BAT3b et les activités potières précoces
4.5. Le temple des Terrasses de Montfo : essai de restitution
4.6. Le temple de Montfo dans son contexte régional
4.7. La cour, le temple, et le grand portique nord: questions de topographie
4.8. Le Groupe de Bâtiments Nord : quelle fonction ?
4.9. Le Groupe de Bâtiments Sud : quelle fonction ?

5. Conclusion

Bibliographie générale

Inventaire des figures

IV. Inventaires technique

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

GINOUVEZ, Olivier, RASCALOU, Pierre & RAUX, Stéphanie (dir.). (2016). Sanctuaire et atelier de potier (IIe s. av. J.-C. - IVe s.) : Hérault (34), Magalas, Les Terrasses de Montfo (Rapport de fouille, 1 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142453>.

Publications

POMARÈDES, Hervé, THERNOT, Robert, BERGERET, Agnès, PASCAL, Yoann et GINOUVEZ, Olivier (coll.). (2021). Organisation et évolution des établissements routiers en Languedoc central (Ier-VIe s. ap. J.-C.). Dans Cl. Raynaud, Voies, réseaux, paysages en Gaule : Actes du colloque en hommage à Jean-Luc Fiches, Pont-du-Gard, 14-17 juin 2016 (p. 381-398). Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée. (Revue archéologique de Narbonnaise, suppl. 49).

FAVENNEC, Benoît. (2019). L’atelier de potiers des Terrasses de Montfo à Magals (deuxième quart du IVe s. ap. J.-C.). Dans M. Denti, M. Villette (dir.)​, Archéologie des espaces artisanaux. Fouiller et comprendre les gestes des potiers : actes du colloque international de Rennes, 27-28 nov. 2014. Lattes : ADAL.

GINOUVEZ, Olivier & RAUX, Stéphanie. (2019). Les Terrasses de Montfo à Magalas (Hérault). Dans Bertrand, Isabelle, Monteil, Martial & Raux, Stéphanie (dir.), Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin du Ier s. av. - Ve s. ap. J.-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses : actes des Rencontres internationales Instrumentum, Le Mans, 3-5 juin 2015, Musée d'Histoire et d'Archéologie Carré Plantagenêt. Drémil-Lafage : Éditions Mergoil.

GINOUVEZ, Olivier. (2014). Les remplissages de deux puits d’un temple à Magalas. Archéopages, 40, 165-166. <https://doi.org/10.4000/archeopages.654>.

Citations

GINOUVEZ, Olivier (dir.), RASCALOU, Pierre (dir.), RAUX, Stéphanie (dir.), FAVENNEC, Benoit, HENRY, Éric et coll. (2019). Sanctuaire et atelier de potier, IIe s. av. J.-C. – IVe s. (Hérault, Magalas, Les Terrasses de Montfo) : rapport de fouille archéologique 2016. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 6). <https://doi.org/10.34692/b8ey-kq37>.

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Chronique de site
Les Terrasses de Montfo à Magalas (Hérault)
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Occupation de l'âge du Bronze ancien, ensemble funéraire protohistorique, occupation agricole antique (Languedoc-Roussillon, Gard, Ligne Grande Vitesse, Contournement de Nîmes-Montpellier, Saint-Gervasy, Aubrespin, secteur 25)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
2
Image d'entête
DAP 2 | Saint-Gervasy / Aubrespin « Contournement de Nîmes-Montpellier » (Gard)
Média
DAP 2 | Saint-Gervasy / Aubrespin « Contournement de Nîmes-Montpellier » (Gard)
date expertise
avril 2016
date achevement
mai 2015
Paragraphes

La fouille réalisée sur la commune de Saint-Gervasy, lieu-dit Aubrespin, fait partie d’un ensemble important d’opérations généré par la construction de la Ligne à Grande Vitesse entre Nîmes et Montpellier. Malgré la modestie du décapage (un peu moins d’un hectare), les découvertes archéologiques ont le mérite de documenter un secteur peu investi par l’archéologie. Plusieurs phases chronologiques ont été reconnues et toutes témoignent d’occupation peu étendues et de courte durée. À proximité du cours du Vistre et à distance de tout habitat groupé, ces occupations s’apparentent principalement à des établissements ruraux, à l’exception de la Protohistoire, qui se matérialise par cinq enclos circulaires dont la vocation funéraire a pu être interrogée.

L’occupation de l’âge du Bronze ancien/moyen, par exemple, du fait de la rareté des découvertes, doit faire l’objet d’un article avec d’autres découvertes réalisées récemment (Bouchet, 2016). Elle se présente sous la forme de quelques structures en creux dont un silo et des fosses, un foyer démantelé et des traces ténues de sols archéologiques largement détruits par les travaux agricoles antiques et modernes. En l’état, il est difficile de se faire une idée précise de la nature de cette occupation. Le faible nombre de structures n’a pas permis une collecte importante de mobiliers ni d’écofacts susceptibles de documenter la consommation et la production agricole. L’étroitesse du décapage interdit également de mesurer l’extension de l’occupation, toutefois, les vestiges semblent être concentrés à l’est de la route départementale D3 qui pourrait être sur un axe ancien. Il semble aujourd’hui probant de penser que la nature de ces sites accentue la difficulté de les repérer en diagnostic. Durant cette phase chronologique, on est peut-être en présence d’une forme d’éclatement des groupes humains en petites entités familiales qui occupent les plaines fertiles aux abords du Vistre. La multiplication de leurs découvertes et de leurs fouilles constitue un véritable enjeu pour l’analyse et la compréhension de ce phénomène qui paraît affecter le Languedoc. Ainsi, avec toutes les réserves nécessaires compte tenu de l’indigence du corpus, la série Saint-Gervasy/Aubrespin pourrait se situer à la charnière entre le Bronze ancien et le Bronze moyen, soit entre 1850-1600 av. J.-C.

La phase d’occupation suivante se met en place plus de mille ans après. Soit une série de cinq enclos circulaires qui présentent de nombreuses caractéristiques communes. Ils sont installés de part et d’autre de la route départementale et forme une certaine concentration. Le fort niveau d’arasement lié aux travaux agricoles n’a pas favorisé la conservation des sépultures que l’on attend le plus souvent au centre de ces enclos. Ce constat qui avait déjà été réalisé à l’occasion du diagnostic a conduit le service régional de l’Archéologie d’en prescrire la fouille selon un protocole particulier. Dans l’emprise des enclos, il s’agissait de maintenir des plots témoins pour traiter par tamisage la séquence sédimentaire dans son entier afin de retrouver d’éventuels témoins de ces tombes. Durant cette phase ancienne de l’âge du Fer, les pratiques de l’inhumation et de l’incinération cohabitent et de nombreux exemples mieux conservés dans les secteurs géographiques de garrigues languedociennes montrent que les dépôts pouvaient être installés à même le sol sans creusement préalable. La mise en place de ce protocole n’a pu se faire que sur deux enclos et ce pour des surfaces réduites tant les matériaux à traiter au tamisage représentaient un cubage important. Malgré cela les résultats sont à la hauteur des moyens consentis puisqu’il a été découvert divers vestiges permettant d’établir que des os incinérés et du mobilier métallique ont été déposés au sein de l’enclos. Dans les fossés des enclos (ENC 18231), des dépôts de mobilier céramique renseigne les pratiques d’offrande aux abords de la tombe sur une structure tumulaire en terre ou directement dans le fossé. Ces ensembles céramiques peu nombreux ont tout de même permis d’apporter des arguments chronologiques permettant de fixer les ensevelissements dans la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C. Durant cette phase, nous ne connaissons pas la place de l’habitat, en revanche, la route départementale peut avoir succédé à un chemin ancien reliant les garrigues au nord et les lagunes et la mer vers le sud. Ce type de chemin semble témoigner des modes d’occupation des sols de la fin de l’âge du Bronze et plusieurs exemples similaires ont été mis en évidence au sud de Nîmes (Séjalon & Ratsimba, 2018 ; Séjalon, à paraître). Les prélèvements malacologiques du fossé d’enclos le mieux conservé ont livré un assemblage similaire à ceux analysés pour le Bronze ancien. Il témoigne probablement d’une exploitation du milieu comme zone de pâturage, dans un paysage ouvert de prairie.

La dernière phase d’occupation est caractérisée par la présence d’un établissement agricole antique de petite taille et d’une portion de paysage agraire. Autour d’un bâtiment établi en bordure de la route départementale, il a pu être mis en évidence un réseau de fossés entourant plusieurs réseaux de fosses de plantation, sans doute de vigne. La mise en place de cet établissement, dont l’extension peut être perçue avec les résultats du diagnostic, se situe à partir du Ier siècle av. J.-C. et va se développer durant le Haut Empire (Ier-IIe siècle apr. J.-C.). Il semble que ce soient les parcelles plantées en vigne qui marquent le début des activités agricoles. Les parcelles sont organisées selon une orientation nord-sud et semblent fonctionner en relation avec un chemin dont l’origine a déjà été évoquée. Par la suite, plusieurs bâtiments sont construits mais un seul a pu être fouillé dans l’emprise du décapage. Il est construit avec des matériaux provenant de constructions antérieures, probablement un aménagement de surface s’apparentant à une calade. Plusieurs phases d’utilisation du bâtiment ont été enregistrées et les hypothèses concernant sa vocation sont multiples. La nature des vestiges et leur conservation, associées à des analyses de phytolithes suggèrent que la fosse creusée au sein du bâti aurait pu servir de fosse de rouissage. Son remplissage de galets pourrait intervenir dans un second temps et répondre au besoin de disposer d’une plateforme solide supportant une maie de pressoir. Enfin, dans un troisième temps, la surface de galets creusée d’une rigole, l’espace aurait servi d’étable. Cette évolution des fonctions du bâtiment n’est pas contredite par la lecture que l’on peut faire de l’évolution des parcellaires qui suggère un abandon des plantations de vigne peut être au profit de cultures céréalières. Les analyses malacologiques réalisées sur la séquence sédimentaire proche du bâtiment et dans les comblements des fossés témoignent de mutation du paysage où les espaces de prairie humide reculent au bénéfice des espaces de pelouses sèches. Cette étape environnementale est marquée par une anthropisation du milieu plus forte que durant la Protohistoire. Un pastoralisme intensif ou une mise en culture des parcelles en sont les causes probables.

L’ensemble de ces résultats participent à plusieurs projets de publication en fonction de la chronologie et de la nature des vestiges. Marie Bouchet va notamment reprendre les ensembles de l’âge du Bronze pour les associer avec d’autres découvertes récentes. Les enclos circulaires sont intégrés à un projet de publication intégrant tous les monuments funéraires mis au jour ces dernières années en Languedoc oriental.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Protocoles et méthodes

1.1. Le décapage archéologique et le levé topographique
1.2. La fouille des enclos
1.3. L’enregistrement des données

2. Approches paléo-environnementales

2.1. La séquence sédimentaire témoin
2.2. Étude malacologique
2.3. La place du Vistre dans les paysages anciens

3. L’occupation du Bronze ancien

3.1. Options méthodologiques
3.2. Présentation des structures
3.3. Étude du matériel archéologique et chronologie de l’occupation
3.4. Discussion : une implantation humaine tournée vers l’agriculture ?

4. L’occupation funéraire du premier âge du Fer

4.1. Présentation générale des enclos
4.2. Chronologie et vocation des enclos circulaires
4.3. Conclusion

5. L’occupation agraire antique

5.1. Une construction quadrangulaire
5.2. Les abords de l’édifice
5.3. Le mobilier céramique d’époque romaine
5.4. Rapport d’analyses de phytolithes
5.5. Quelle interprétation pour ces vestiges ?
5.6. Matérialisation des espaces et plantations viticoles
5.7. Conclusion sur l’occupation antique

6. Une pépinière de l’époque moderne

7. Conclusion générale

Bibliographie

Liste des illustrations

Index des US, Faits et Ensembles

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SÉJALON, Pierre & GAILLARD, Cyril (dir.). (2015). Occupation de l'âge du Bronze ancien, ensemble funéraire protohistorique, occupation agricole antique : Saint-Gervasy, Aubrespin : Languedoc-Roussillon, Hérault : Ligne à grande vitesse, contournement Nîmes-Montpellier : secteur 25 (Rapport de fouille, 1 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143425>.

Rapport cité dans l'introduction

BOUCHET, Marie (dir.), CHEVILLOT, Pascale, COLONGE, David, MOURRE, Vincent, BONNAUD, Serge, GUERRE, Jocelyne & ​PELLÉ, Richard. (2016). La Lone et Doulouzargues : tranche 1, la Lone : Occitanie, Gard, Codognan (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0145410>.

Publications

SÉJALON, Pierre. (2021). Essai de hiérarchisation des axes de circulation durant la Protohistoire en Languedoc. Dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule : Actes du colloque en hommage à Jean-Luc Fiches, Pont-du-Gard, 14-17 juin 2016 (p. 51-64). Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée. (Revue archéologique de Narbonnaise, suppl. 49).

SÉJALON, Pierre & RATSIMBA, Antoine (2018). Aménagements et entretiens des voies durant la Protohistoire en Languedoc. Dans A. Villard (dir.), Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale : actes du colloque AFEAF, Rennes, 4-7 mai 2016 (p. 539-558). Rennes : Presses Universitaires de Rennes.

Citations

SÉJALON, Pierre (dir.), GAILLARD, Cyril (dir.), BARBERAN, Sébastien, BEL, Valérie,  BERNARD, Marie, BOUCHET, Marie ... VERDIN, Pascal et coll. (2019). Occupation de l'âge du Bronze ancien, ensemble funéraire protohistorique, occupation agricole antique (Languedoc-Roussillon, Gard, Ligne Grande Vitesse, Contournement de Nîmes-Montpellier, Saint-Gervasy, Aubrespin, secteur 25) : rapport de fouille archéologique 2015. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 2). <https://doi.org/10.34692/6fzt-vh18>.

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