Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans)

Sous-titre

Rapport de fouille 2021

Numéro DAP
37
Image d'entête
DAP 37 | Le Mans « Jardins de la cathédrale » (Sarthe)
Média
DAP 37 | Le Mans « Jardins de la cathédrale » (Sarthe)
date expertise
mai 2022
date achevement
décembre 2021
Paragraphes

Le projet d’aménagement des Jardins de la cathédrale au Mans a entraîné la mise en place de deux diagnostics archéologiques successifs réalisés début 2015 et à l’automne 2016, en amont des travaux sur les 2 800 m² d'emprise. Cette intervention fait suite à la fouille menée en 2014 au niveau de la place du Jet d'eau sur les parcelles attenantes à l'emprise (fig. 1 ; Cf. DAP 36). L'ensemble des opérations prescrites par le service régional de l'archéologie et réalisées par l'Inrap sont intrinsèquement liées ; elles permettent de renouveler grandement nos connaissances de la topographie historique de la ville. Le principal axe de recherche correspond à l'axe 9 de la programmation nationale de la recherche archéologique, en effet les travaux contribuent à mieux documenter le phénomène urbain.

Fig. 1 : Vue aérienne et emprises de fouilles (fond de plan BD ortho IGN). Stéphane Augry, Inrap.

Depuis la remise du rapport, les données collectées et les différentes synthèses et analyses sont venues alimenter annuellement le programme collectif de recherche dédié à l'enceinte romaine mis en place depuis 2017 par l'université de Nantes sous la houlette de Martial Monteil (Meunier et al., 2021). Avec les actes du colloque tenu à Villeneuve d’Ascq sur les Villes et fortifications de l’Antiquité tardive dans le nord de la Gaule, une première publication concernant la fortification antique a pu être réalisée (Meunier & Augry, 2019). Une nouvelle intégrant les acquis les plus récents ainsi que des éléments inédits concernant l'enceinte romaine (fig. 2) et son front oriental plus particulièrement est en préparation.

Fig. 2 : Relevé architectural de l'enceinte antique. Fabien Sanz-Pascual, Inrap.

Les recherches font écho à plusieurs axes de la programmation nationale de la recherche archéologique. Les dix phases archéologiques mises en évidence lors de la fouille permettent de mieux comprendre le développement de l'aire urbanisée sur plusieurs siècles notamment par l'étude des différents fronts fortifiés. Les séquences stratigraphiques liées à la fin de l'Antiquité et au début du Moyen Âge renvoient à l'axe 7 avec un espace funéraire diffus à proximité des tours de l'enceinte romaine (Phénomènes funéraires depuis l’Antiquité : origine, évolution, fonctions). Des stratifications de terres noires ont également été identifiées et étudiées dans le détail pour la première fois sur l'agglomération. Cette nouvelle occurrence contribue à documenter la période de transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge, qui est une des priorités de la programmation nationales.

Pour la période médiévale, l'étude des fondations de la cathédrale et d'une partie des bâtiments appartenant au groupe épiscopal renvoie aux axes 8 et 11 de la programmation nationale (Édifices de culte chrétien depuis la fin de l’Antiquité et Les constructions élitaires, fortifiées ou non, du début du haut Moyen Âge à la période moderne). Les nouvelles données concernant l'organisation du paysage chrétien ont pu être partiellement intégrées dans une synthèse portant sur le quartier canonial (Matz et al., 2018). L'étude de la grande salle épiscopale, dont la datation a pu être précisée par la fouille, a été présentée lors d'un séminaire du CESCM à Poitiers et coordonné par Nicolas Prouteau (journée d'étude sur les salles des résidences palatiales et élitaires (XIe-XVIe s.), 30 avril 2019). Le dépôt lapidaire remarquable issu du démontage de la salle capitulaire a été étudié par Benedicte Fillion-Braguer et alimente également les recherches en cours sur l'architecture religieuse dans le Grand Ouest (Fillion-Braguet & Augry, 2020).

En termes de publications et de valorisations, la fouille et la post-fouille ont été menées en corollaire du projet collectif de recherche dédié à l'enceinte romaine du Mans. Les échanges ont été fructueux et de nombreux éléments ont pu être intégrés dans les rapports annuels du PCR, mais également dans le catalogue de l'exposition menée par le musée de la ville du Mans (Bouillet et al., 2022 ; Augry et al., 2022).

Les interventions réalisées aux abords de la cathédrale Saint-Julien font le lien entre l'importante fouille préventive de la vallée de l'Isaac, plus éloignée au sud-est (Chevet et al., 2015) et une série de diagnostics archéologiques effectués dans l'intramuros (Augry et al., 2022 et à paraître).

En 10 ans la connaissance de l'histoire de la ville du Mans a été grandement renouvelée par l'archéologie préventive que ce soit par des opérations d'envergures comme celles de la fouille des Jardins de la cathédrale, mais également par une série d'intervention plus modeste. La documentation réunie demande encore un travail de synthèse afin de prolonger la dynamique autour des publications et de la valorisation des rapports de fouilles. Les thématiques sont très diverses et les travaux ont porté en priorité sur l'enceinte romaine, mais le potentiel concernant la période médiévale et le groupe épiscopal est considérable.

Sommaire

TOME I, Volume 1

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Introduction

1.1. Circonstance de l’intervention, état des lieux
1.2. Le cadre naturel
1.3. État des connaissances avant l’intervention
1.4. Calendrier général de l’intervention
1.5. Contraintes
1.6. Phase terrain
1.7. Moyens mis en œuvre
1.8. Communication et valorisation
1.9. Le lapidaire
1.10. Phase d’étude

2. Le site naturel et la topographie urbaine : quels héritages ?

3. Haut-Empire (Période 1) : une vision partielle de la première urbanisation

3.1. État des connaissances
3.2. Description des vestiges
3.3. Origine de la ville romaine : un apport limité de la fouille

4. Bas-Empire (Période 2) : l’érection de l’enceinte de ville

4.1. État des connaissances, localisation et secteurs d’étude
4.2. Problématiques
4.3. La tour de la Psallette
4.4. La tour d’Angle dite tour de l’Évêché
4.5. Courtine formant la terrasse de l’ancien présidial
4.6. La tour Saint-Joseph
4.7. Courtine sous la chapelle Saint-Joseph
4.8. La tour et la courtine Saint-Michel
4.9. Éléments de synthèse


TOME I, Volume 2

Résultats

5. Genèse du groupe épiscopal ? (Période 3)

5.1. État des connaissances
5.2. Description des vestiges
5.3. Conclusion et éléments de synthèse

6. Urbanisme médiéval au Mans (Période 4)

6.1. État des connaissances
6.2. Description des vestiges
6.3. Synthèse

7. Le chantier du chevet de la cathédrale (Période 5 - circa 1217-1254)

7.1. Introduction
7.2. Description
7.3. La stratigraphie attenante
7.4. Synthèse
7.5. Chronologie des travaux

8. La guerre de Cent Ans (Période 6 - circa 1350-1420)

8.1. Mise en place d’un nouveau système défensif aux abords du chevet de la cathédrale
8.2. Le fossé, les remblais/déblais et la stratigraphie
8.3. La tour du Forgeur
8.4. Les courtines
8.5. La tour Saint-Michel
8.6. La tour des Cordeliers
8.7. Éléments de synthèse

9. La nouvelle salle du chapitre cathédral (Période 7 - circa 1420)

9.1.État des connaissances
9.2. Description des vestiges
9.3. Éléments de datation

10. Le palais, la chapelle épiscopale et les abords de la cathédrale (Période 8 - 15e ? - 18e siècle)

10.1. Introduction
10.2. Séquences stratigraphiques et vestiges divers
10.3. La nouvelle chapelle épiscopale

11. Aménagements du talus et de la fortification médiévale (Période 9)

11.1.État des connaissances
11.2. Description des vestiges

12. Période contemporaine : Ancien Régime et phases les plus récentes (Période 10)

12.1. Stratigraphie
12.2. Vestiges maçonnés

13. Perturbations, aménagements contemporains et très récents, ensembles non datés (Période 11)

13.1. Creusements, fosses et canalisations
13.2. Maçonneries
13.3. Synthèse sur la période récente

14. Synthèse générale

14.1. Introduction
14.2. Quelques idées reçues...
14.3. Aspects méthodologiques
14.4. Sources historiques
14.5. Culture matérielle
14.6. Synthèse chronologique et principaux apports de la fouille
14.7. Stratigraphie
14.8. L’espace urbanisé ancien
14.9. Archéologie monumentale
14.10. Archéologie moderne et contemporaine
14.11. Dépôt lapidaire
14.12. Conclusion

15. Bibliographie

Liste des figures
Liste des tableaux


TOME II

I. Étude funéraire

1. Occupation funéraire
2. Méthodes anthropologiques
3. Antiquité tardive
4. Période alto-médiévale
5. Période médiévale classique
6. Hors contexte
7. Conclusion
8. Bibliographie
1.9. Le lapidaire
1.10. Phase d’étude

II. Étude de la céramique antique

1. Période 1 - mobilier ancien remanié
2. Période 1 - structures en creux (fosse 2454, fossé 1330, puits 3001) et US 1712
3. Période 1 - Cave 1180
4. Période 1 - séquence stratigraphique du niveau de circulation ou chemin
5. Périodes 2 et 3 - séquence stratigraphique postérieure au chemin ou niveau de circulation et antérieure aux sépultures du haut Moyen Âge
6. Périodes 2 et 3 – mobilier de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge, problème de la datation de l’enceinte
7. Bibliographie

III. Étude de la céramique médiévale

1. Introduction
2. Périodes 3 et 4 – fin de l’occupation antique et genèse du groupe cathédrale
3. Période 5 - le quartier canonial
4. Période 8 – expansion du palais épiscopal
5. Remarques générales
6. Bibliographie

IV. Étude des matériaux de construction en terre cuite

1. Les matériaux de construction en terre cuite
2. Bibliographie

V. Inventaire numismatique

1. Inventaire numismatique
2. Inventaire des petits objets métalliques

VI. Études géologique et micromorphologique

1. Observation géologique
2. Pétrographie des matériaux de construction
2. Pétrographie des matériaux de construction
2. Pétrographie des matériaux de construction

VI. Études géologique et micromorphologique

1. Observation géologique
2. Pétrographie des matériaux de construction
3. Étude micromorphologique de l'US 1158
4. Bibliographie

VII. Étude des mortiers

1. Méthode d'analyse granulométrique des mortiers
2. Présentation et interprétation des résultats
3. Applications
4. Détermination des types de mortier
5. Mortiers et évolution de la construction
6. Bibliographie

VIII. Étude carpologique

1. Introduction
2. L'état de la recherche carpologique au Mans et la question des latrines
3. Le corpus carpologique
4. La conservation des restes végétaux et les aspects taphonomiques
5. Les volumes prélevés et le traitement technique des prélèvements
6. Détermination des macro-restes végétaux non-carbonisés et présentation des résultats
7. Les résultats carpologiques
8. Conclusions
9. Bibliographie

IX. Étude documentaire

1. Sélection des sources et aires géographiques envisagée
2. La sélection des documents
2. Les censiers du XIVe siècle
2. Pistes de réflexion


TOME III, Volume 1

1. Étude du lapidaire

1.1. Synthèse générale
1.2. Les sculptures pré-romanes de la tour Saint-Michel
1.3. Les colonnes romanes
1.4. Les chapiteaux romans du milieu du XIIe siècle
1.5. Les tailloirs romans
1.6. Les cintres et corniches romans
1.7. Une voûte du milieu du XIIe siècle
1.8. Les colonnes gothiques et autres
1.9. Les baies gothiques
1.10. Les différents types de balustrades
1.11. La sculpture gothique (hors jubé)
1.12. Un jubé médiéval à la cathédrale du Mans ?
1.13. Les tailloirs gothiques
1.14. Un fragment de voûte gothique
1.15. Les sols à incrustations
1.16. Les larmiers et gargouilles
1.17. Le « lapidaire poli » : vestiges de la chapelle du cardinal de Luxembourg ?

2. Numérisation du mobilier

2.1. Introduction
2.2. Condition d’acquisition
2.3. Mode de relevés
2.4. Source
2.5. Prise de vue
2.6. Calcul
2.7. Inventaire de pièces lithiques numérisées
2.8. Planches contacts des pièces lithiques numérisées

3. Bibliographie

Annexes


TOME III, Volume 2

Annexes (suite)


TOME IV

1. Inventaire des unités stratigraphiques
2. Inventaire technique du mobilier
3. Inventaire des prélèvements de mortiers
4. Inventaire anthropologique
5. Copie des résultats d’expertises
6. Inventaire de la documentation graphique
7. Inventaire de la documentation photographique
8. Inventaire de la documentation numérique
9. Inventaire de la documentation écrite

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLON-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2021). Le Mans (Sarthe), Jardins de la cathédrale, histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien  (Rapport de fouilles, 6 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0166409.

Rapports de diagnostic

AUGRY, Stéphane (dir.), CHEVET, Pierre., THÉBAUD, Sebastien, NAULEAU, Jean-François & FILLON, Denis. (2015). Le Mans (Sarthe), Jardins de la cathédrale  (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0137689.

AUGRY, Stéphane, COFFINEAU, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUMAS, Marc & LECLERCQ, Erwan. (2016). Le Mans (Sarthe), Les Jardins de la Cathédrale 2  (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143907.

Autres rapports cités dans l'introduction

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, FILLON, Denis, GAUTIER, Nicolas, MEUNIER, Hugo, NAULEAU, Jean-François & THÉBAUD, Sebastien. (2016). Le Mans (Sarthe), Place du Jet d’Eau  (Rapport de fouilles, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143759.

AUGRY, Stéphane, BORVON, Aurélia, COFFINEAU, Emmanuelle, JUBEAU, Thomas, NAULEAU, Jean-François, RAFFIN, Aurélie & THÉBAUD, Sébastien. (2022). Le Mans (Sarthe), Places Saint-Pierre et du Hallai, rues du Hallai et de la Comédie (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0169724.

AUGRY, Stéphane, BORVON, Aurélia, COFFINEAU, Emmanuelle, JUBEAU, Thomas, NAULEAU, Jean-François, RAFFIN, Aurélie & THÉBAUD, Sébastien. (à paraître). Le Mans (Sarthe), Le Mans (Sarthe), Places Saint-Michel et du Cardinal Grente (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest.

CHEVET, Pierre, CABOT, Élodie (dir.), FERETTE, Romuald, THÉBAUD, Sébastien, LEDAUPHIN, Anthony, CORBONOIS, Jeanine, PITHON, Martin, DESMARAIS, André & MARTRILLE, Laurent. Le Mans (Sarthe), Espace culturel des Jacobins (fouilles 2010 et 2011) (Rapport de fouilles, 6 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139760.

MEUNIER, Hugo, MONTEIL, Martial & DURAND, Aline. (2020). L’enceinte romaine du Mans (Sarthe)  : Bilan des connaissances 2020 . Rapport intermédiaire d’activités scientifiques 2020 . Projet collectif de recherche 2018-2020. Nantes : Université de Nantes, Le Mans Université, Inrap.

Publications citées dans l'introduction

AUGRY, Stéphane, BERTRAND, Estelle, BOUILLET, Julie, BRARD, Martial, CABOT, Élodie, MEUNIER, Hugo, MIOT, Franck, MONTEIL, Martial & RAUX, Stéphanie. (2022). L’enceinte romaine du Mans : 40 ans de recherche archéologique. Dijon : Éditions Faton.

BOUILLET, Julie, AUGRY, Stéphane, BERTRAND, Estelle, MEUNIER, Hugo & MONTEIL, Martial. (2022). Au pied du mur, l’enceinte romaine du Mans : Catalogue de l’exposition du musée Jean-Claude-Boulard – Carré Plantagenêt du Mans, 14 mai 2022-8 janvier 2023. Le Mans, Gand : Musées du Mans, Éditions Snoeck. 200 p.

FILLION-BRAGUET, Bénédicte & AUGRY, Stéphane. (2020). Sarthe, Le Mans : Cathédrale Saint-Julien, nouvelles découvertes autour du chevet, Bulletin Monumental, 178 (2), 295‑298.

MATZ, Jean-Michel, BOULANGER, Karine, GAUTIER, Nicolas, MAZEL, Florian, MEUNIER, Hugo, TABBAGH, Vincent & VALLIÈRE, Laurent. (2018). Fasti Ecclesiae Gallicanae: répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500. Tome XVIII, Diocèse du Mans. Turnhout, Belgique : Brepols.

MEUNIER, Hugo & AUGRY, Stéphane (2019). L’enceinte romaine du Mans et ses abords  : première synthèse des interventions archéologiques récentes. Dans D. Bayard et J.-P. Fourdrin, Villes et fortifications de l’Antiquité tardive dans le nord de la Gaule (p. 293‑314). Villeneuve d’Ascq : Revue du Nord.

Citations

L'ensemble

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021 (6 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 1

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 1, Synthèse des observations récentes (2014-2020), Périodes 1 à 2. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 2

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 2, Synthèse des observations récentes (2014-2020), Périodes 3 à 11. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 3

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 3, Études spécialisées. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 4

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 4, Catalogue lapidaire. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 5

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 5, Catalogue lapidaire (suite). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

Le volume 6

AUGRY, Stéphane (dir.), COFFINEAU, Emmanuelle, COLLADO, Emmanuelle, DELOZE, Valérie, DUBOIS, Adrien, FILLION-BRAGUET, Bénédicte, GALLIEN, Véronique, NAULEAU, Jean-François, PRIGENT, Daniel, SALAÜN, Gildas, SANZ PASCUAL, Fabien, THÉBAUD, Sébastien, VISSAC, Carole & WIETHOLD, Julian. (2023). Jardins de la cathédrale : histoire et archéologie des abords de la cathédrale Saint-Julien (Pays de la Loire, Sarthe, Le Mans) : rapport de fouille 2021. Vol. 6, Inventaires techniques. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 37). <https://doi.org/10.34692/0y9h-7110>.

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Jardins de la cathédrale à Le Mans (Sarthe)
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Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2012

Numéro DAP
22
Image d'entête
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
Média
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
date expertise
mai 2015
date achevement
août 2012
Paragraphes

La fouille de Mas de Vignoles IX s’est déroulée en 2004 et portait essentiellement sur la fouille d’une occupation rurale protohistorique accolée à un tronçon de voie probablement contemporain. Dans les emprises à décaper, un peu plus de 3 hectares, le diagnostic avait également permis la détection de vestiges du Néolithique, moyen et final, et de l’Antiquité romaine. À cette époque, c’était la première fois qu’un décapage d’une certaine ampleur portait sur l’étude d’un établissement rural gaulois à distance de l’oppidum. Les questions qui se posaient étaient de savoir si ce type d’établissement avait été habité de façon pérenne, comment il était structuré et surtout quelles activités agricoles ou autres étaient pratiquées.

Pour répondre à cet ensemble de problématiques, plusieurs stratégies d’intervention ont été envisagées. La fouille des fossés, par exemple, a été menée de façon à enregistrer le mobilier par tronçon afin de pouvoir localiser avec précision les dépotoirs domestiques. Ainsi, l’ensemble des linéaires a été fouillé manuellement et l’ensemble des mobiliers a fait l’objet de cartes de répartition. Des zones de rejets préférentielles ont pu être mises en évidence en fonction des différentes phases d’occupation. L’étude de la céramique a montré que les assemblages étaient en tous points comparables à ceux des niveaux contemporains présents sur les oppida de la région et que certains vases (cratère attique découvert dans un puits) témoignaient d’une certaine richesse des occupants. La présence de nombreux fragments d’amphore en provenance de Marseille mais également de Grande Grèce et d’Etrurie renforce cette hypothèse et laisse envisager qu’une partie des productions de l’établissement servait de contrepartie à ces échanges. L’étude des restes fauniques réalisée par Vianney Forest a montré également un niveau de consommation de viande tout à fait dans les moyennes régionales avec toutefois un particularisme concernant la viande d’équidé. Ce constat a pu être confirmé sur une autre fouille au Mas Vigier (resp. Antoine Ratsimba) et a suggéré que cette consommation de viande était probablement liée à un accès plus facile à cet animal ; nous avons proposé qu’un part de l’élevage des chevaux pouvait se faire dans ces établissements localisés en plaine.

Les puits ont également fait l’objet d’une attention soutenue. Pour cette période, les puits ne sont pas cuvelés et sont creusés directement dans un substrat limoneux qui sape assez rapidement au contact de l’eau. En fin d’opération, ils ont tous fait l’objet d’une intervention mécanisée à l’aide d’une pelle mécanique pour être certain de prélever dans les premiers niveaux d’utilisation. Certains de ces puits ont livré des restes végétaux fossiles prouvant que la nappe phréatique n’était pas descendue en dessous d’un certain seuil. D’autres moins profondément creusés n’en ont pas conservé. L’hypothèse que la profondeur des creusements était liée à la facilité d’accéder à l’eau en fonction des saisons a été proposée. Ainsi, il a été envisagé que les creusements les plus profonds avaient été pratiqués en saison sèche, plutôt l’été, contrairement aux autres, probablement aménagé à l’automne. La découverte de lots céramiques a autorisé une approche chronologique assez précise qui a permis de rattacher chaque puits à une phase d’occupation. Il a pu être proposé que chaque puits pouvait avoir une durée de vie assez courte et qu’il était nécessaire d’en creuser un de nouveau régulièrement. Faute d’éléments précis permettant d’affiner la chronologie de chaque puits, nous avons simplifié le raisonnement en proposant un puits par quart de siècle d’occupation, soit 9 puits pour une durée d’occupation de 225 ans. Ces puits, qui constituent des pièges particuliers, peuvent enregistrer les activités menées au sein des enclos délimités par les fossés. Ainsi, les études anthracologiques et carpologiques (réalisées par Isabelle Figueiral) ont apporté de nombreuses informations essentielles à la connaissance de l’environnement de l’établissement : collecte des bois de chauffe, céréales cultivées et pratiques en matière de consommation.

L’autre élément fort du dossier a été la possibilité de décaper et de fouiller une voie sur 200 mètres de long. L’analyse stratigraphique et la collecte de mobilier dans les différentes phases d’aménagement ont montré que sa mise en place remontait à la fin du VIe s. av. n. è. et qu’elle avait perduré dans le paysage jusqu’au Moyen Âge, avec une reprise par un chemin vicinal moderne avec toutefois des rythmes de fréquentation variables. Des arguments indirectes d’analyse spatiale suggère qu’elle pourrait être plus ancienne encore car de nombreux vestiges de l’âge du Bronze longe son parcours sur plusieurs centaines de mètres, au-delà des limites mêmes de la fouille de Mas de Vignoles IX.

Dans ce secteur de la plaine du Vistre, force est de constater que les séquences sédimentaires n’enregistrent pas les occupations protohistoriques et antiques. Ces dernières ont été détruites par les travaux agricoles et seules les structures dite en creux conservent en quelque sorte la mémoire de leur nature. Ainsi, le chemin du Mas de Vignoles et son importante séquence conservée a d’emblée été considéré comme un piège à sédiments permettant un enregistrement des dépôts sur près d’un millénaire. Trois grandes coupes ont été réalisées et une a été sélectionnée pour servir de coupe de référence. Une fois la coupe dessinée et enregistrée par les archéologues, un enregistrement systématique de chaque couche a été réalisée par Pascale Chevillot (géomorphologue) et un prélèvement de 10 litres a été effectué pour récupérer les coquilles de mollusques pour être étudiées par Sophie Martin (malacologue). L’ensemble de ces études a permis de mieux connaître l’environnement immédiat de la voie, d’envisager des pratiques agricoles et un statut des terres en fonction des différentes périodes. Cela a aussi permis de mesurer les rythmes de sédimentation et les épisodes de colmatage important nécessitant pour les utilisateurs le curage des fossés mais aussi des réaménagements successifs des bandes de roulement. Plusieurs fenêtres de fouille ont livré des niveaux de circulation bien conservés où l’on a pu observer des réseaux d’ornières témoignant d’une fréquentation importante dès l’âge du Fer.

C’est donc grâce au dialogue et à la confiance réciproque entre le prescripteur des services de l’État, en l’occurrence Christophe Pellecuer, et les archéologues que cette fouille a permis pour la première fois dans le secteur nîmois d’étudier dans le détail un établissement agricole protohistorique. Les résultats ont fait l’objet de plusieurs publications de différentes natures en fonction des supports et des problématiques des colloques auxquels l’équipe a pu intervenir (voir ressources liées).

Sommaire

VOLUME 1 - Les synthèses

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. L’opération archéologique

1. Présentation générale de l’opération

1.1. Cadre administratif de l’opération
1.2. Moyens mis en œuvre et constitution de l’équipe
1.3. Déroulement de l’opération et stratégie d’intervention
1.4. Documentations et clefs d’accès

2. Contexte d’intervention

2.1. Le cadre géographique
2.2. L’environnement archéologique
2.3. Les données du diagnostic

3. Approches paléo-environnementales

4. Présentation générale des résultats archéologiques de la
fouille

4.1. Les vestiges du Néolithique
4.2. L’âge du Bronze
4.3. L’occupation protohistorique
4.4. Les vestiges antiques
4.5. Les vestiges médiévaux
4.6. Une inhumation d’époque moderne
4.7. Conclusion générale

5. Présentation des études thématiques

5.1. L’étude du mobilier métallique
5.2. L’apport des restes végétaux à l’étude de l’environnement passé et des rapports
homme/milieu
5.3. Étude archéozoologique : ostéologie, conchyliologie

Bibliographie générale

Liste des figures

III. Inventaires techniques


VOLUME 2 - Le chemin du Mas de Vignoles

1. Introduction

2. Historique de l’intervention

3. Protocoles d’enregistrement

4. Contexte stratigraphique et évolution géomorphologique
dans le secteur 1

4.1. Localisation du secteur 1
4.2. Synthèse des résultats de l’étude paléoenvironnementale
4.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 1

5. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 2

5.1. Localisation du secteur 2
5.2. Analyse synthétique du secteur 2
5.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 2

6. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 3

6.1. Localisation du secteur 3
6.2. Analyse synthétique du secteur 3
6.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 3

7. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 4

7.1. Localisation du secteur 4
7.2. Analyse synthétique du secteur 4
7.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 4

8. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 5

8.1. Localisation du secteur 5
8.2. Analyse synthétique du secteur 5
8.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 5

9. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 6

9.1. Localisation du secteur 6
9.2. Analyse synthétique du secteur 6
9.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 6

10. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 7

10.1. Localisation du secteur 7
10.2. Analyse synthétique du secteur 7
10.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 7

11. Évolution générale de la voie VOI2008

11.1. Conservation et chronologie
11.2. Évolution des tracés

12. En guise de conclusion

12.1. Le chemin du Mas de Vignoles dans la plaine du Vistre
12.2. Un chemin plus ancien...

Bibliographie générale

Liste des figures

Inventaire des données malacologiques


VOLUME 3 - Documentation zone 1


VOLUME 4 - Documentation zone 2 et 3

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SEJALON, Pierre (dir.). (2012). Mas de Vignoles IX : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes (Rapport de fouilles, 4 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0125848>.

Rapport de diagnostic

SÉJALON, Pierre & NORET, Christelle. (2003). Mas de Vignoles VIII à Nîmes (Gard) (Rapport de diagnostic). Nîmes : Inrap Méditerranée.

Publications

SÉJALON, Pierre. (2019). Essai de hiérarchisation des axes de circulation durant la Protohistoire en Languedoc. Dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule :  Actes du colloque en hommage à Jean Luc Fiches, Pont-du-Gard, juin 2016 (Supplément à la Revue Archéologique de Narbonnaise, 49).

SÉJALON, Pierre & RATSIMBA, Antoine. (2018). Aménagements et entretiens des voies durant la Protohistoire en Languedoc. Dans : A. Villard-Le Tiec (dir.), Y. Menez et P. Maguer, Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale : Actes du 40e colloque international de l’AFEAF, Rennes, 4-7 mai 2016 (p.539-558). Rennes : Presses Universitaires de Rennes.

FIGUEIRAL, Isabel & SÉJALON, Pierre. (2014). Archeological wells in southern France :Late Neolithic to Roman plant remains from Mas de Vignoles IX (Gard) and their implications for the study of settlement, economy and environment. Environmental Archeology, 19 (1), 23-38.

SÉJALON, Pierre, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, FIGUEIRAL, Isabel & FOREST, Vianney. (2013). Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. à Nîmes (Gard). Document d’Archéologie Méridionale, 36, 235-270. <https://doi.org/10.4000/dam.2398>.

SÉJALON, Pierre, RATSIMB, Antoine & FOREST, Vianney. (2012). L’élevage du cheval en Languedoc. Le rôle des exploitations agricoles protohistoriques. Archéopages, 35, 18-25. <https://doi.org/10.4000/archeopages.285>.

SÉJALON, Pierre, BEL, Valérie, BREUIL, Jean-Yves & POMARÈDES, Hervé. (2009). Définition et organisation des terroirs protohistoriques de Nîmes, Gard (de la fin du VIe au Ier s. av. J.-C.). Dans : I. Bertrand, A. Duval, J. Gomez de Soto et P. Maguer (dir.), Habitats et paysages ruraux en Gaule et regards sur d’autres régions du monde celtique : Actes du 31e colloque AFEAF, Chauvigny, 17-20 mai 2007 (tome II, p. 153-180).

Citations

L'ensemble

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012 (4 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 1

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 1, Les synthèses. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 2

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 2, Le chemin du Mas de Vignoles. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 3

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 3, Documentation zone 1. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 4

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 4, Documentation zone 2 et 3. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

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Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (IIe s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset (Auvergne, Haute-Loire, Le Maray II)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
20
Image d'entête
DAP 20 | Bas-en-Basset « Le Maray 2 » (Haute-Loire)
Média
DAP 20 | Bas-en-Basset « Le Maray 2 » (Haute-Loire)
date expertise
janvier 2016
date achevement
mars 2015
Paragraphes

L’identification des « agglomérations ouvertes » de la fin de l’âge du Fer (IIIe-Ier s. av. J.-C.) au sein de l’actuelle Auvergne, dont les limites recouvrent celles des territoires gaulois des Arvernes (Puy-de-Dôme, Cantal, Allier), des Vellaves (Haute-Loire) et des Ambluarètes (Allier), est relativement récente. Les premières hypothèses formulées en ce sens ont d’abord concerné le bassin de Clermont-Ferrand avec la mise en évidence, vers 1980, d’une première grande agglomération, connue dans la littérature archéologique sous le nom de site « d’Aulnat », quelques kilomètres à l’est de la métropole clermontoise. Dans le courant de la décennie suivante, un second site est localisé à une trentaine de kilomètres plus au nord, à l’emplacement de l’actuelle localité d’Aigueperse. Depuis, le dossier s’est considérablement enrichi et une dizaine d’agglomérations gauloises non fortifiées sont aujourd’hui identifiées de façon plus ou moins assurée en Auvergne : Les Martres-de-Veyre, Saint-Flour, Saint-Paulien, Brioude, Bas-en-Basset ; auxquelles peuvent s’ajouter, bien que moins certaines, La Roche Blanche, Lezoux et Ambert (Deberge, Kurzaj & Lauranson, 2019). Bien que la connaissance de ces sites soit encore souvent très largement lacunaire, les fouilles réalisées sur certains d’entre eux permettent d’en préciser les caractéristiques (chronologie, taille, la structuration interne...).

Localisée dans le nord du territoire des Vellaves, la commune de Bas-en-Basset a pour particularité d’accueillir un « pôle » proto-urbain constitué de trois sites implantés à peu de distance les uns des autres : l’agglomération ouverte de « Basset », située en rive droite de la Loire et occupée principalement au cours du IIe s. av. J.-C. ; le site fortifié du « Mont Malorum » perché sur une éminence surplombant la plaine ; l’agglomération ouverte de Bas localisée en rive gauche de la Loire à mi-distance des deux sites précédents.
Si l’agglomération de Basset et l’oppidum du Mont Malorum ne sont connus que par des observations très ponctuelles, le site de Bas est un peu mieux documenté. Plusieurs diagnostics ainsi que de deux fouilles y ont été conduits depuis 2005 ce qui permet de proposer certaines hypothèses concernant son extension, sa datation et son mode d’occupation. L’intervention la plus étendue, qui reste toutefois d’emprise très limitée (2800 m² au total), a permis la mise en évidence d’une occupation stratifiée. Bien que les vestiges aient été assez largement dégradés par des terrassements pratiqués sans surveillance archéologique, cette occupation se développe de façon continue de la fin du IIe s. av. J.-C. au début du IIIe s. ap. J.-C.

Pour la période laténienne (de La Tène D1b à La Tène D2b) les aménagements mis en évidence dans les secteurs les moins impactés par les destructions récentes sont exclusivement de nature domestique. Des trous de poteau (181 ex.) et des sablières (18 ex.) déterminent des constructions qui s’installent le long d’un axe de circulation empierré. Des fosses dépotoir (36 ex.), un puits et de nombreuses soles de foyer (13 ex.) sont situées à proximité ou à l’intérieur de ces bâtiments aux sols de terre battue. Les données stratigraphiques témoignent de reconstructions réalisées à intervalles rapprochés. La densité et la superficie des aménagements construits, avec six constructions accolées qui occupent environ 270 m² d’emprise au sol, indiquent qu’il s’agit d’un site densément occupé.
Les traces d’artisanat sont absentes mais à l’inverse les amphores italiques (265 individus) et les monnaies (53 exemplaires) sont nombreuses étant donnée l’exiguïté de la surface fouillée. Il semble que ce site soit plus spécifiquement impliqué dans les activités commerciales ce dont témoigne également son implantation sur le cours de la Loire, navigable à cet emplacement, et la proximité de la frontière avec le territoire ségusiave.
Cette occupation s’apparente nettement, d’un point de vue typologique et organisationnel, à celles dégagées sur les sites de Feurs ou de Roanne, localisés en aval sur le cours du fleuve. Ces habitats groupés de la fin de l’âge du Fer, également étudiés sur des superficies restreintes, ont livré des vestiges comparables avec une chronologie toutefois étendue au plein IIe s. av. J.-C.

Pour la période gallo-romaine (Ier-IIIe s. ap. J.-C.), les résultats sont également significatifs même si, comme pour la fin de l’âge du Fer, la modestie des dégagements réalisés et la faiblesse du corpus mobilier collecté constituent des freins à l’analyse. Ces vestiges recouvrent directement les aménagements gaulois. Il s’agit principalement de constructions installées sur des fondations en tranchées, dotées de murs ou de solins maçonnés et de sols de terre battue ou en béton de tuileau. Leurs plans sont différents : sur cours à galerie de façade, à plan centré, à abside… Leur architecture semble toutefois relativement modeste avec des élévations n’utilisant que très peu les liants à la chaux.
L’organisation mise en place à la période laténienne n’est pas remise en cause et certaines constructions sont édifiées à l’emplacement même des bâtiments plus anciens dont elles reprennent les limites. Cette occupation structurée s’appuie sur deux axes viaires disposés perpendiculairement. Des structures de délimitation (fossés, palissades et murs de clôtures) contribuent à séparer ces zones de circulation des espaces privés. Ce secteur est assez densément occupé avec, sur les 2 800 m² fouillés, trois bâtiments d’une surface comprise entre 60 et 200 m² à vocation probablement résidentielle. Un petit bâtiment de stockage, des constructions annexes ainsi qu’un hypothétique balnéaire (privé ?) sont également présents. Deux puits et quelques fosses ont aussi été dégagés à leur périphérie.
Le mobilier, globalement peu abondant, permet d’envisager que cette occupation fait suite, sans solution de continuité, à l’habitat laténien et se poursuit au moins jusqu’au début du IIIe s. ap. J.-C. Comme à l’âge du Fer, les activités documentées sur le site semblent essentiellement d’ordre domestique et aucun indice probant ne signale l’exercice d’un artisanat développé ou une quelconque fonction agricole.

Enfin, il est à noter que malgré des conditions d’intervention assez peu satisfaisantes, des vestiges relativement ténus (traces de sablières basses, effondrements de parois en terre, sols de terre battue…) sont conservés, ce qui montre le potentiel du site pour documenter la diversité des solutions architecturales employées dans les constructions domestiques vellaves au cours de l’Antiquité.

Cette intervention confirme finalement la présence d’une occupation continue de la fin de la période laténienne à la fin du Haut-Empire dans ce secteur de la commune de Bas-en-Basset. Les caractéristiques des vestiges gaulois orientent vers l’hypothèse d’un habitat de type agglomération ouverte. En ne prenant en compte que les secteurs étudiés dans le cadre de l’archéologie préventive, la superficie de ce site proto-urbain avoisinerait environ 6 ha. La nature de l’occupation gallo-romaine est plus difficile à définir même si l’éventualité qu’il puisse s’agir d’une agglomération secondaire est envisageable. Une telle identification apparaîtrait en tout cas logique si l’on prend comme exemples les sites de Feurs et de Roanne où l’agglomération antique fait suite à l’habitat groupé laténien. Les aménagements dégagés à Bas trouvent néanmoins des parallèles aussi bien dans le domaine rural que sur les ensembles périurbains. Reste que d’autres vestiges antiques sont localisés à peu de distance dans ce secteur de la commune. Dans leur extension maximale, il couvre une superficie d’environ 14 ha.

Sommaire

VOLUME 1

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Contexte de l’intervention

1.1. Origine du projet
1.2. Les étapes de l’intervention : calendrier, méthode et contraintes
1.3. Contexte géographique et archéologique

2. Résultats de l’opération de 2014 : présentation des
vestiges immobiliers et mobiliers

2.1. Position, état de conservation et densité des vestiges
2.2. Organisation générale et dynamique de l’occupation
2.3. Vestiges de la Protohistoire ancienne
2.4. L’occupation du second âge du Fer
2.5. L’occupation gallo-romaine (Haut-Empire)
2.6. Vestiges modernes et/ou contemporains

3. Synthèse

Bibliographie
Table des illustrations

Annexe : planches de mobiliers

VOLUME 2

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

DEBERGE, Yann. (2015). Bas-en-Basset (Haute-Loire) : Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (II e s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset : Le Maray II : rapport de fouilles (Rapport de fouilles, 2 vol.). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0137104>.

Rapports de diagnostic

ALFONSO, Guy. (2008). Bas-en-Basset (Haute-Loire), Le Maray (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/018016>.

Publication citée dans l'introduction

DEBERGE, Yann, KURZAJ, Marie-Caroline & LAURANSON, Romain. (2019). Les agglomérations ouvertes de la fin de l’âge du Fer en territoires arvene et vellave (nord-est du Massif central, France). Dans S. Fichtl, G. Pierrevelcin, M. Schönfelder, Les agglomérations ouvertes de l’Europe celtique (IIIe-Ier s. av. J.-C.) : actes de la table ronde internationale de Glux-en-Glenne, oct. 2015 (p. 171-209). Strasbourg : MAGE. (Mémoires d’Archéologie du Grand-Est ; 4).

Citations

L'ensemble

DEBERGE, Yann (dir.), CABANIS, Manon, CAILLAT, Pierre, GARCIA, Magali, LOUGHTON, Matthew, PASTY, Jean-François, SIMON, Laure, WITTMANN, Alain. (2021). Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (IIe s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset  (Auvergne, Haute-Loire, Le Maray II) : rapport de fouille archéologique 2015 (2 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 20). <https://doi.org/10.34692/ayws-b292>.

Le volume 1

DEBERGE, Yann (dir.), CABANIS, Manon, CAILLAT, Pierre, GARCIA, Magali, LOUGHTON, Matthew, PASTY, Jean-François, SIMON, Laure, WITTMANN, Alain. (2021). Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (IIe s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset  (Auvergne, Haute-Loire, Le Maray II) : rapport de fouille archéologique 2015. Vol. 1, Texte et illustrations. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 20). <https://doi.org/10.34692/ayws-b292>.

Le volume 2

DEBERGE, Yann (dir.), CABANIS, Manon, CAILLAT, Pierre, GARCIA, Magali, LOUGHTON, Matthew, PASTY, Jean-François, SIMON, Laure, WITTMANN, Alain. (2021). Nouvelles observations sur l'occupation laténienne (IIe s. av. J-C.) et gallo-romaine (Ier-IIe s. ap. J-C.) de Bas-en-Basset  (Auvergne, Haute-Loire, Le Maray II) : rapport de fouille archéologique 2015. Vol. 2, Inventaires techniques. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 20). <https://doi.org/10.34692/ayws-b292>.

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Occupations de La Tène finale et de l'époque gallo-romaine à Bas-en-Basset (Haute-Loire)
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FR
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Type
Text

Vigneux-sur-Seine, Le Clos de la Régale (Essonne, Île-de-France)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
18
Image d'entête
DAP 18 | Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Régale »
Média
DAP 18 | Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Régale »
date expertise
septembre 2015
date achevement
avril 2015
Paragraphes

Le site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Régale » (Essonne) a été fouillé en 2007/2008 sur une surface de 5,5 ha, préalablement à la réalisation d’un aménagement pavillonnaire. La parcelle occupe un rebord de plateau bordé par l’Oly, un ru affluent de la Seine, et présente une forte déclivité nord-est.

Le site est fréquenté depuis le Bronze final, avec une sépulture à incinération, à priori isolée. Ces occupations pérennes ne concernent toutefois que La Tène C2 / D1, l’Antiquité et le Moyen-âge.
L’occupation attribuable à La Tène C2 / D1 (environ 160-140 avant J.-C.) est concentrée à l’intérieur d’un enclos fossoyé de 8 400 m², muni d’entrées sur trois côtés. À l’intérieur, quatre bâtiments sur poteaux se distinguent nettement. Dans l’angle oriental de l’enclos, un groupe de structures, constitué d’un petit enclos circulaire de 7 m de diamètre avec une entrée aménagée à l’ouest et une fosse centrale, un petit bâtiment à 12 poteaux et deux fosses recelant de nombreuses monnaies, semble former un ensemble cohérent, peut-être à vocation funéraire.
À la période de La Tène D1 / D2 (120-130 avant J.-C.), seule une fréquentation de la zone funéraire de l’époque précédente est attestée, avec un dépôt de mobiliers céramique et faunique, brûlés ou non, ainsi que de nombreuses monnaies.
À la période antique, cet espace est réoccupé par une villa dont la phase de construction débute dans la première moitié du Ier siècle.
Une première phase d’occupation débute vers 50 de notre ère et durera jusqu’au milieu du IIe siècle environ. La villa comporte dans la partie haute du site une pars urbana, constituée de trois bâtiments (dont un à probable fonction balnéaire) encadrant une cour. La pars rustica, en contrebas, est organisée sous la forme de deux ailes de part et d’autre d’une seconde cour. La totalité de la villa est alimentée en eau via un aqueduc provenant du plateau localisé au sud.
La seconde phase d’occupation de la villa couvre la période de 150-250 environ. Elle succède à un arasement complet de la première occupation. Sur le site ainsi nettoyé, sont érigés cinq nouveaux bâtiments ainsi qu’une cave et un petit édicule, peut-être à vocation cultuelle. L’ensemble est alors irrigué par un nouveau système d’alimentation provenant d’une résurgence en bord de plateau, qui remplace le réseau lié à l’aqueduc précédent.
Après un hiatus correspondant à la fin de l’Antiquité (IVe-Ve siècle), on observe une réoccupation à la période mérovingienne en bordure de plateau, près de la résurgence principale. Les quelques structures testées permettent de restituer au moins un bâtiment sur poteaux, ainsi qu’un silo et une structure de combustion.
Cette occupation se poursuit à la période carolingienne sur une surface plus réduite, laissant supposer la présence d’un seul bâtiment. S’ajoute en milieu de pente un ensemble de dix sépultures. Un dernier bâtiment, à nouveau implanté près de la résurgence restée active depuis l’Antiquité est rattachable au XIe siècle. Les dernières ruines de la villa sont encore fréquentées, vraisemblablement pour la récupération de matériaux.

Malgré l’état très dégradé des vestiges, l’interprétation du site en tant que villa s’est rapidement imposée. En premier lieu, la question d’une identification comme sanctuaire s’était posée dès la phase initiale de terrain au vu du plan général, à savoir des secteurs bâtis répartis en U autour d’une cour avec une ouverture à l’est. En cours de fouille, une partition nette a été observée entre des bâtiments plutôt dévolus à l’habitat dans le secteur ouest et des secteurs de stockage voire d’activité dans la partie est, une partition observée aussi dans les cours. Dans un second temps, la nature même de l’établissement rural était à définir. Si l’absence d’élévation voire de sols empêchait une appréhension fine de ses différents états et de leurs statuts, la longue période d’aménagement et de transformation de l’établissement, ponctuée de modifications importantes de son plan, montre un réel suivi architectural intégrant non seulement un programme originel mais aussi son adaptation progressive. En témoigne par exemple le changement de plan de l’enclos fossoyé préparatoire, réduit et réorienté afin de mettre en valeur l’aile ouest en rupture de pente. Ces considérations esthétiques, associées à l’intervention possible d’un concepteur ou « architecte » mais aussi à la gestion complexe de l’eau, témoignent d’un niveau de haut rang propre aux grandes villae antiques.

On notera que parmi le réseau de villae se développant en maillage régulier dans ce secteur, celle de Ris-Orangis a fait l’objet d’une fouille en 2016 (Mondoloni, 2018).

Les systèmes de terrassements mis au jour à Vigneux-sur-Seine ont été observés depuis sur plusieurs autres sites du sud de l’Île-de-France. S’ils se rapportent tous à la période antique, force est de constater qu’ils répondent à des problématiques variées pour des occupations aux statuts divers. De fait, bien qu’elles nécessitent des moyens humains et techniques considérables, ces modifications durables des reliefs ne définissent pas nécessairement un statut aisé pour les sites où ils sont observés.
Ainsi, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), sur un site de plateau, deux terrassements empierrés ont été observés sous un établissement rural, l’un sous un bâtiment mal défini mais vraisemblablement lié à une activité artisanale dans la première moitié du Ier siècle (Damour, 2012), l’autre sous une aile du corps principal d’une « ferme en U » dans la seconde moitié du IIe siècle (Damour, 2015). Ces deux empierrements, respectivement de 175 m² et 665 m², ont simplement servi à garantir la mise au sec des bâtiments en cas d’intempéries.
À Servon (Seine-et-Marne), les terrassements ont été effectués pour remodeler une pente marquée, à l’instar de Vigneux-sur-Seine (Damour & Dupéré, 2015 ; Damour, 2020). La pente, aménagée en escalier, a accueilli des bâtiments ainsi qu’une aire ouverte en sol de tegulae. Le statut de ce site, actif du début du Ier siècle jusqu’au début du IIIe siècle, demeure toutefois énigmatique. Fourni en mobilier et en vestiges d’une riche parure architecturale, il comprenait probablement des éléments thermaux. Trop luxueux pour un établissement rural, trop incomplet pour une villa, ce site pourrait éventuellement être mis en relation avec l’établissement voisin de « L’Arpent Ferret » sur la même commune (Gentili & Mahé, 1993).

Enfin, à Linas (Essonne), des terrassements antiques ont également été mis au jour en octobre 2020 (Damour & Prié, à paraitre). Là encore, ils remodèlent une pente marquée en marches d’escalier successives. En plus d’excavations conséquentes, on note ici, comme à Brétigny-sur-Orge ou à Vigneux-sur-Seine, des apports de matériaux calcaires qui ont servi à stabiliser mais aussi à assainir un terrain recélant de nombreuses résurgences. Les vestiges appréhendés tant lors du diagnostic que de la fouille partielle du site ne permettent pas, là non plus, d’envisager une simple villa.

La fouille de ce type de sites, aussi dense en structures qu’en stratifications souvent complexes, montre bien les apports mais aussi parfois les limites de l’archéologie préventive. Malgré des manques évidents d’informations, dus au fort arasement des vestiges, il a été possible néanmoins d’appréhender assez précisément les méthodes, techniques et protocoles de construction et d’installation de cette villa. Cette tâche s’est révélée d’autant plus ardue qu’elle fut réalisée pendant un hiver francilien particulièrement rigoureux.

Sommaire

Volume 1 : Textes

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation générale

1.1. Contexte géographique et géologique
1.2. Contexte historique et archéologique
1.3. Problématiques de la fouille
1.4. Modalités et déroulement de l’opération
1.5. Traitement des données après la fouille

2. Résultats

2.1. Période préhistorique
2.2. Période protohistorique
2.3. Période antique
2.4. Périodes médiévales
2.5. Période moderne : irrigations et parcellaires

3. Le matériel archéologique

3.1. L’industrie lithique
3.2. Le mobilier céramique des structures protohistoriques
3.3. La céramique antique
3.4. La céramique médiévale
3.5. La faune
3.6. Les éléments métalliques
3.7. Étude numismatique
3.8. Les fragments de verre
3.9. Une amulette phallique en fritte
3.10. Note xylologique sur un cadre de puits à Vigneux
3.11. Études environnementales
3.12. Description des fours à chaux
3.13. Eléments de tabletterie

4. Synthèses générales

4.1. Caractérisation du site du « Clos de la Régale »
4.2. Quelques remarques relatives aux activités de la villa
4.3. Intégration de la villa du Clos de la Régale dans le réseau environnant des villas antiques
4.4. Comparaisons avec d’autres villas dans le nord de la Gaule

Bibliographie


Volume 2 : Illustrations


Volume 3 : Inventaires - Annexes

Inventaires techniques

Annexes

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

DAMOUR, Vincent & JOVENET, Elsa (dir). (2015). Vigneux-sur-Seine (Essonne), Le Clos de la Régale (Rapport de fouille, 3 vol.).  Pantin : Inrap Centre - Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136734>.

Rapport de diagnostic

MARTI, Fabrice (dir.). (2005). Vigneux-sur-Seine (Essonne), « Le Clos de la Régale » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Pantin, Saint-Denis :  Inrap Centre - Île-de-France, SRA Île-de-France.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0112071>.

Rapports cités dans l'introduction

DAMOUR, Vincent & PRIÉ, Arnaud. (dir.). (à paraitre). Linas (Essonne), Rue de Guillerville (Rapport de fouille). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France.

MONDOLONI, Alexandra (dir.). (2018). Ris-Orangis (Essonne), Futur Grand Stade de rugby : (site de l'ancien hippodrome d'Evry) (Rapport de fouille, 2 vol.). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France.  872 p. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153890>.

DAMOUR, Vincent & DUPÉRÉ, Benoît (dir.) (2015). Servon (Seine-et-Marne), « Parc de la Roseraie » : avenue du Parc Rapport de diagnostic, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0137954>.

DAMOUR, Vincent (dir.). (2015). Brétigny-sur-Orge (Essonne), ZAC de "Maison Neuve" : emprise Immochan (Rapport de fouille, 2 vol.). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France. 536 p. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0135047>.

DAMOUR, Vincent (dir.). (2012). Brétigny-sur-Orge (Essonne), ZAC de la « Maison Neuve » : lot ZF (Rapport de fouille). Pantin : Inrap Centre - Île-de-France. 336 p. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0124302>.

GENTILI, François & MAHÉ-HOURLIER , Nadine (dir.). (1993). Servon (Seine-et-Marne), "L'Arpent Ferret" : villa gallo-romaine et habitat du Haut Moyen Âge (Rapport de fouille). Paris, Saint-Denis : Afan CIF, SRA Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0110232>.

Publication citée dans l'introduction

DAMOUR, Vincent. (2020). L'adaptation des méthodes de diagnostic archéologique à une surface préalablement décapée : le site antique de Servon "Parc de la Roseraie" (Seine-et-Marne). Revue Archéologique d'Île de France, 11, 241-261.

Citations

DAMOUR, Vincent (dir.), JOVENET, Elsa,  CAMMAS, Cécilia, CLAVEL, Viviane, COTTÉ, Olivier, DURAND, Juliette, FECHNER, Kaï, FOUCRAY, Bruno, GUÉRIT, Magali, LAPORTE-CASSAGNE, Caroline, LAWRENCE-DUBOVAC, Paulette, LECOMTE-SCHMITT, Blandine, LECONTE, Luc, LEFÈVRE, Annie, LORQUET, Philippe, LOICQ, Sabine, MAUDUIT, Céline, MORET-AUGER, Florence, NEAUD, Pascal, PERRAULT, Christophe, PISSOT, Véronique, VALLAT, Pierre & WÜSCHER, Patrice. (2021). Vigneux-sur-Seine, Le Clos de la Régale (Essonne, Île-de-France) : rapport de fouille archéologique 2015. Paris : Inrap. (Documents d'archéologie préventive ; 18). <https://doi.org/10.34692/xfd8-zk61>.

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Condé-sur-Suippe : l’oppidum du « Vieux Reims » (Aisne, RD62)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2016

Numéro DAP
13
Image d'entête
DAP 13 | Condé-sur-Suippe « oppidum du Vieux Reims » (Aisne)
Média
DAP 13 | Condé-sur-Suippe « oppidum du Vieux Reims » (Aisne)
date expertise
décembre 2016
date achevement
septembre 2016
Paragraphes

L’opération de fouilles préventives menée en 2012 au cœur de l’oppidum de Condé-sur-Suippe/Variscourt concernait une surface de 1 200 m² dans l'enceinte de l'ancienne sucrerie. Cette fouille faisait suite à deux diagnostics (Bruno & Leroy, 2009 ; Hénon, Robert & Naze, 2011) qui avaient mis en évidence l'existence de secteurs préservés au sein du site industriel.
Un des intérêts de cette fouille est d’avoir, malgré la surface restreinte, livré un focus sur un nouveau secteur de cet oppidum, bien connu des protohistoriens. Elle vient compléter les informations acquises lors de fouilles de grande envergure réalisées dans les années 70 et 80 mais dont les résultats n’ont été que partiellement publiés (Pion et coll., 1997). Ces nouvelles données s’intègrent dans l’axe 5 de la programmation de la recherche archéologique en France, en ce qu’elle concerne l’organisation d’un site fortifié à caractère urbain.

Situé en territoire rème, implanté en fond de la vallée, à une confluence, et couvrant une surface d'environ 170 ha, l’oppidum est un des plus vastes de Gaule Belgique. Il a fait l'objet d'observations archéologiques plus ou moins poussées dès le XIXe siècle. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1992.
Aussi, l’intervention de 2012 a donné l’occasion de revenir sur l’ensemble des campagnes de fouille déjà menée et d’en faire un bilan précis. En marge de l'intervention de terrain, des études ont été menées en archives, avec deux objectifs différents. Le premier, à partir du cadastre dit napoléonien, était de préciser le tracé du rempart dont une grande partie a été détruite conséquemment aux grands aménagements du XIXe siècle. L'organisation cadastrale de certaines parcelles fournit des pistes sérieuses qu’il conviendra de continuer à explorer avec les méthodes actuelles de l’archéologie (NMT, Lidar, etc.).
Le second objectif était de percevoir l’impact que pouvait avoir eu, sur la structuration de l'espace, la présence de cet oppidum, de son rempart et son fossé dans l'organisation de l'espace rural aux époques historiques. En effet, il est déjà représenté sur la carte de Cassini et de nombreux toponymes se réfèrent à son existence. Mais cette seconde approche a été moins convaincante, sans doute parce qu'elle est restée très limitée : elle nécessiterait assurément une expertise plus approfondie.

Les structures identifiées sur le secteur fouillé en 2012 ont un certain nombre de traits communs avec celles que l'on connaissait déjà sur le site, autant concernant leur organisation spatiale que leur morphologie que leur dynamique de remplissage. On y retrouve les palissades qui délimitent les espaces, les puits, les silos, les structures de combustion et bien sûr un certain nombre de fosses dont la fonction primaire reste indéterminée. Dans certaines fosses, se distingue un apport massif de grève propre rapportée, sans doute destiné à stabiliser et obturer le creusement : c’est un fait récurrent sur le site de Condé.

Le mobilier recueilli a pu bénéficier d’études spécialisées et exhaustives, ce qui finalement n’avait jamais été le cas, les importants volumes de mobilier générés par les fouilles plus anciennes n’ayant été qu’en partie analysés. Le mobilier céramique confirme la chronologie d’occupation centrée entres les années – 120 à – 90.
Aucun témoin, direct ou indirect, de l’artisanat du métal, n’a été trouvé alors qu’ils étaient nombreux dans certains secteurs fouillés antérieurement. En revanche, une des particularités du secteur 2012 est d’avoir livré une quantité non négligeable de fragments d’augets et d’éléments de calage, habituellement associés à la production de sel. Les premières observations macroscopiques sur les terres employées pour modeler à la fois certains augets et les cales, amènent à envisager une production in situ. Des analyses plus poussées, en particulier pétrographiques, des comparaisons avec le référentiel local d’échantillons de céramique sont envisagées qui permettraient confirmer ou infirmer cette hypothèse, et d’avancer sur ce sujet. S’agit-il d’augets importés, leur concentration signifierait-elle que l’on y prépare des salaisons en grande quantité ? S’agit-il d’augets à sel fabriqués sur place, le sel serait produit in situ : à partir de quelle matière première traitée ? S’agit-il vraiment d’augets à sel, ces fragments ne pourraient-ils pas témoigner d’une autre production dont une étape de la chaine opératoire pourrait être identique à celle du sel (chauffe, et évaporation pour récolte des résidus) et donc nécessiter les mêmes « outils » ?
Cette fouille a donc ouvert de nouvelles perspectives d’étude à mettre en œuvre.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. ​Introduction

1.1. Circonstances de l’intervention
1.2. Localisation, contexte géologique et stratigraphique
1.3. Le contexte archéologique
1.4. Méthodologie et déroulement de l’opération

2. Historique des interventions sur l’oppidum

2.1. Des années 1850 au début du XXeme
2.2. À partir des années 1960, les sauvetages archéologiques

3. Les sources documentaires des archives

3.1. Le cadastre napoléonien, le rempart de l’oppidum
3.2. Expertise des Archives de Condé-sur-Suippe
3.3. Conclusion

4. Les structures

4.1. Poteaux et palissades
4.2. Les fosses
4.3. Conclusion

5. Les données environnementales

5.1. Étude carpologique
5.2. Analyse palynologique
5.3. Étude anthracologique

6. Le mobilier

6.1. La céramique
6.2. L’amphore
6.3. Le petit mobilier en terre cuite
6.4. Les augets à sel et les « éléments de calage »
6.5. Torchis et mortier : éléments de construction
6.6. Un élément de parure en verre
6.7. Le mobilier métallique
6.8. L’industrie macrolithique
6.9. La faune

7. Nature des activités et comparaisons avec le secteur 1987

7.1. Les types de structures
7.2. Le mobilier

8. Conclusion

9. Bibliographie

10. Liste des Figures

11. Liste des tableaux

12. Annexes

12.1. L’union du 12 aout 1965
12.2. Le macro-outillage

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

HÉNON, Bénédicte (dir.), BOULEN, MURIEL, COUBRAY, Sylvie & GALOIS, Marjorie. (2016). Condé-sur-Suippe, Aisne, RD62 : l'oppidum du Vieux Reims (Rapport de fouilles, 1 vol.). Amiens : Inrap Nord-Picardie. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143409>.

Rapports de diagnostic

HÉNON, Bénédicte, ROBERT, Bruno & NAZE, Yves. (2011). Condé-sur-Suippe, Aisne, "La Sucrerie", RD62 : l’oppidum du Vieux Reims  (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Inrap Nord-Picardie : Amiens. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0120769>.

BRUNO, Robert & LEROY, Pierre-Marie. (2009). Condé-sur-Suippe (Aisne), "La Sucrerie" (route départementale 62) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Inrap Nord-Picardie : Amiens. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0110992>.

Publication

PION, Patrick, POMMEPUY, Claudine, AUXIETTE, Ginette, HÉNON, Bénédicte & GRANSAR, Frédéric. (1997). L’oppidum de Condé-sur-Suippe/Variscourt (Aisne) (fin IIe-début Ier s. av. J.-C.). Approche préliminaire de l’organisation fonctionnelle d’un quartier artisanal. Dans G. Auxiette, L. Hachem, B. Robert et A. Bocquet (dir.), Espaces physiques, espaces sociaux dans l’analyse interne des sites du Néolithique à l’Âge du Fer : Actes du 119e congrès du Comité des Travaux historiques et scientifiques (CTHS), Amiens, 26-30 oct. 1994 (p. 275-310). Paris : CTHS.

Citations

HÉNON, Bénédicte (dir.), BOULEN, Muriel, COUBRAY, Sylvie, GALOIS, Marjorie, HUGONNIER, Louis , LEPAREUX-COUTURIER, Stéphanie, MOREL, Alexia, PARIS, Pierre, ROBERT, Bruno & ZECH-MATTERNE, Véronique. (2021). Condé-sur-Suippe :  l’oppidum du « Vieux Reims » (Aisne, RD62) : rapport de fouille archéologique 2016. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 13). <https://doi.org/10.34692/jejb-xc10>.

Auteur(s) / direction
Période(s)
Chronique de site
L’oppidum du « Vieux Reims » à Condé-sur-Suippe (Aisne)
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