La Grande Maçonnais : forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé)

Sous-titre

Rapport de fouille 2015

Numéro DAP
29
Image d'entête
DAP 29 | Torcé « La Grande Maçonnais » (Ille-et-Vilaine)
Média
DAP 29 | Torcé « La Grande Maçonnais » (Ille-et-Vilaine)
date expertise
septembre 2015
date achevement
mai 2015
Paragraphes

Le site de « La Grande Maçonnais » à Torcé (Ille-et-Vilaine), sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans, a fait l’objet d’une fouille archéologique en 2013 sur une surface de 2,3 hectares, suite à un diagnostic archéologique (Juhel et al., 2010). Ce dernier a d’ailleurs permis de révéler un second site au lieu-dit « Vassé » (800 m à l’est) mis aussi en ligne dans cette collection (Cahu et al., 2014). Ces deux opérations de fouilles archéologiques se placent au sud et au sud-est du bourg de Torcé, à moins d’un kilomètre de son église. Cette dernière, avec sa crypte et son sarcophage en plomb, non datés, comporte des éléments architecturaux du XIe siècle. Sa dédicace à Saint Médard (évêque du VIe siècle) pourrait être un indice de plus grande ancienneté. Juste à côté, la découverte de sarcophages en calcaire coquillier, lors du nivellement de la motte castrale au XIXe siècle, en ajoute un supplémentaire. Ce mode d’inhumation, le plus prestigieux pour la période et la région, est en usage du VIe aux Xe-XIe siècles.
Entre ces deux opérations de fouille et le bourg de Torcé, il faut encore noter un diagnostic archéologique qui a mis en avant des éléments mobiliers antiques mais également d’époque mérovingienne (Le Boulanger et al., 2012). Dans le cadre du PCR sur l’habitat rural du haut Moyen Âge en Bretagne, des caramels de cuisson d’un pot issu de ce diagnostic ont récemment fait l’objet d’une datation radiocarbone : Ils offrent une datation calibrée à deux sigmas (95,4% de probabilités) comprise entre 433 et 592 (1545+/-30 BP).
Plus à l’est, à près d’1,7 km, la fouille de « Mauzé » dévoile une installation romaine, où de nombreux rejets suggèrent de probables ateliers de tuiliers et de céramique commune (Robert et al., 2012).
Ainsi, le site de « La Grande Maçonnais », de l’époque antique au Xe-XIe siècle, se place certainement dans un terroir organisé, proche d’un probable lieu de culte et très probablement de pouvoir dès le haut Moyen Âge.

Sur « La Grande Maçonnais », la fouille a révélé une longue occupation.
Les premiers indices anthropiques datent du Néolithique et sont strictement mobiliers (céramique et lithique).
L’âge du Fer se distingue principalement par la création d’un réseau parcellaire. Deux fosses complètent les vestiges de cette période. L’une d’elles fournit un lot de céramiques domestiques du Ve siècle av. J.-C provenant d’un possible habitat à proximité de l’emprise étudiée.
La période antique se caractérise par deux grands temps. D’abord, la trame parcellaire préexistante évolue au cours des Ier-IIe siècles. Dans la seconde moitié du IIe siècle, un atelier de forge, associé à un puits, s’installe dans la partie ouest de l’emprise. L’ensemble occupe une aire de 400 m². Ensuite, côté est, reprenant une trame fossoyée antique, un chemin nord-sud se met en place.

Un nouveau changement s’opère à partir des VIe-VIIe siècles. S’appuyant sur cet axe viaire antique, l’occupation du haut Moyen Âge se caractérise d’abord par un parcellaire fossoyé qui scinde l’emprise de fouille entre espace agricole ou boisé et espace habité. Les indices d’habitat se concentrent alors à l’est et le long de la limite sud d’emprise, tandis qu’une une parcelle vierge de structures (champs, bois ?) d’une surface minimum de 1,4 hectares (143 m sur 100 m) se dégage dans toute la partie nord-ouest de la fouille.
Autour des Xe-XIe siècles, trois espaces bâtis sur poteaux ont été reconnus.
Le premier, au sud, composé d’un unique bâtiment et de quelques fosses, est construit le long d’un fossé parcellaire de direction est-ouest. Au nord du fossé, l’espace semble délaissé ; au sud, quelques fosses et trous de poteau épars se remarquent. On ne peut exclure que cette occupation modeste puisse se développer plus amplement hors emprise.
Le second, à l’est du chemin, correspond à une unité domestique liée au premier espace par un large passage entre deux fossés. Elle se développe autour d’un bâtiment central de 42 m2 sur 8 poteaux, qu’une datation C14 cale entre 890 et 1030. A proximité, quelques trous de poteau dont l’organisation reste floue, une ample fosse très charbonneuse, un grenier sur poteaux et un éventuel gerbier complètent cet ensemble.
Enfin, un troisième espace, côté ouest à proximité de la limite nord de l’emprise, est constitué par une partie d’enclos fossoyé. Plusieurs indices permettent de placer cet espace vers les VIe-VIIe siècles. Lui succède au Xe-XIe siècle un ample bâtiment sur poteaux associé à une fosse de rejet.
Cette dernière construction développe un plan atypique par l’ampleur de ses trous de poteau et surtout par son plan qui se caractérise par deux modules de quatre poteaux de fort diamètre, juxtaposés et alignés, dégageant un éventuel passage interne large de 6,50 m. La construction occupe une surface de 80 m2. Ces avant-trous pour la pose des pièces de bois et la portée nécessaire à certains écartements (6,50 m), suggèrent une construction imposante avec un probable étage. Son plan évoque celui des édifices de type manorial qui se développent dans la seconde moitié du Moyen Âge, à savoir les logis-portes, mais il paraît, dans notre contexte, fort anachronique.
Enfin, dans un dernier mouvement, à partir de la fin du Moyen Âge, nous observons la mise en place progressive d’un parcellaire lanièré.

L’essentiel du mobilier céramique provient de la fosse de rejet située au pied de cette construction. Le vaisselier se compose presque uniquement de formes hautes fermées, pots destinés à la cuisson de bouillies et gruaux, ainsi qu’au stockage ; il faut noter la présence d’un pied de lampe certainement d’importation. La majorité du lot métallique est aussi en relation avec cet ensemble : il s’agit essentiellement de clous de charpente provenant sans doute de l’imposante bâtisse citée précédemment.

Pour la période médiévale, l’étude anthracologique nous renseigne sur un environnement boisé de type chênaie-hêtraie dense à côté d’espaces semi-ouverts, de friches, de landes et d’une zone ripisylve. L’approvisionnement en bois se fait dans ces différents milieux, mais la chênaie encore dense et sans doute proche est privilégiée. Avec une très mauvaise conservation des graines, la carpologie met tout de même en avant le triptyque blé- avoine-seigle que nous retrouvons à une échelle régionale plus large. Sur le site voisin de « Vassé » (VIIe-IXe siècle ; Cahu et al., 2014), une place prépondérante est faite à la céréaliculture, et les légumineuses sont largement en retrait. Sur « La Grande Maçonnais », les données sont pauvres, mais elles semblent y faire écho.

Cette fouille s’intègre assurément dans la programmation nationale de la recherche archéologique (CNRA), et plus particulièrement dans celle de l’étude de l’espace rural, du peuplement et des productions agricoles aux époques gallo-romaine, médiévale et moderne (axe 10). En outre, le bâtiment atypique pourrait avoir une résonance élitaire et s’intègre assurément dans l’axe 11 consacré aux constructions élitaires, fortifiées ou non, du début du haut Moyen Âge à la période moderne. À l’échelle nationale et régionale, ce site participe à un important renouvellement des connaissances acquises autour de ces thèmes depuis une vingtaine d’années. Et cette contribution se place dans un contexte archéologique fort centré sur la paroisse de Torcé, dans l’est du département de l’Ille-et-Vilaine.

Enfin, répondant à cet accroissement des données et aux préconisations du CNRA, le site de « La Grande Maçonnais » s’intègre parfaitement à la recherche mise en place en Bretagne depuis 2019 dans le cadre d’un projet commun de recherche (PCR) dédié au premier Moyen Âge : Formes, nature et implantation des occupations rurales en Bretagne du IVe au XIe siècle de notre ère. Ce travail en cours devrait déboucher sur un colloque et une publication.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Cadre général de l'intervention archéologique

1.1. Cadre naturel
1.2. Cadre historique et archéologique
1.3. L'intervention archéologique. Stratégie, méthodes et contraintes

2. L'occupation archéologique

2.1. Diagnostic archéologique à l'ouest de la RD 406
2.2. À l'est de la RD 406, la zone de fouille: du Néolithique à l'époque contemporaine

3. Étude de la céramique protohistorique

4. Étude de la céramique antique

5. Étude de la céramique médiévale

6. Étude du mobilier lithique

7. Analyse du mobilier métallique

8. Étude paléométallurgique

9. Étude anthracologique

10. Étude carpologique

11. Étude pétrographique de la céramique

12. Conclusion

Bibliographie

Liste des figures

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

CAHU, Didier (dir.),  BLANCHET, Stéphane, DIEU, Yoann, HALLAVANT, Charlotte, MORZADEC, Hervé, NICOLAS, Théophane, SEIGNAC, Hélène, SIMON, Laure & ZAOUR, Nolwenn. (2015). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Grande Maçonnais, forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136763>.

Rapport de diagnostic

JUHEL, Laurent (dir.), LABAUNE-JEAN, Françoise, NICOLAS, Théophane, OEIL DE SALEYS, Sébastien, AH-THON, Emmanuelle, BÉLANGER, Céline & BOUMIER, Frédéric. (2010). Louvigné-de-Bais, Torcé, Etrelles, Argentré-du-Plessis (Ille-et-Vilaine), LGV, secteur 3. Occupations du Néolithique à l’époque moderne sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118667>.

Rapports cités dans l'introduction

CAHU, Didier (dir.), BOULINGUIEZ, Philippe, BRISOTTO, Vérane, DUPRÉ, Mathilde, HALLAVANT, Charlotte, LABAUNE-JEAN, Françoise, MORZADEC, Hervé, ROBIN, Boris & SEIGNAC, Hélène. (2014). Torcé (Ille-et-Vilaine), Vassé, habitat enclos fin VIIe-IXe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0131276>.

LE BOULANGER, Françoise (dir.), CONAN, Julie, LABAUNE-JEAN, Françoise, NICOLAS, Théophane & POIPRÉ, Pierre. (2012). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Petite Gatellerie, indices d’occupation du Néolithique et du haut Moyen Âge (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0122660>.

ROBERT B., DAVERAT L., AOUSTIN D., BERNIER M., COUTELAS A., GUTEL G., MARCOUX N., VISSAC C. & WARDIUS C. (2012). Torcé (Ille-et-Vilaine), Mauzé, LGV Le Mans-Rennes (Rapport de fouille). SRA Bretagne : France Archéologie.

Citations

CAHU, Didier (dir.), BLANCHET, Stéphane, DIEU, Yoann, HALLAVANT, Charlotte, MORZADEC, Hervé, NICOLAS, Théophane, SEIGNAC, Hélène, SIMON, Laure & ZAOUR, Nolwenn. (2022). La Grande Maçonnais : forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé) : Rapport de fouille 2015 (1 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 29). <https://doi.org/10.34692/ec4e-zx89>.

Auteur(s) / direction
CTRA
Chronique de site
La Grande Maçonnais à Torcé (Ille-et-Vilaine)
Pactols peuple
Département
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FR
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Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2012

Numéro DAP
22
Image d'entête
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
Média
DAP 22 | Nîmes « Mas de Vignoles IX » (Gard)
date expertise
mai 2015
date achevement
août 2012
Paragraphes

La fouille de Mas de Vignoles IX s’est déroulée en 2004 et portait essentiellement sur la fouille d’une occupation rurale protohistorique accolée à un tronçon de voie probablement contemporain. Dans les emprises à décaper, un peu plus de 3 hectares, le diagnostic avait également permis la détection de vestiges du Néolithique, moyen et final, et de l’Antiquité romaine. À cette époque, c’était la première fois qu’un décapage d’une certaine ampleur portait sur l’étude d’un établissement rural gaulois à distance de l’oppidum. Les questions qui se posaient étaient de savoir si ce type d’établissement avait été habité de façon pérenne, comment il était structuré et surtout quelles activités agricoles ou autres étaient pratiquées.

Pour répondre à cet ensemble de problématiques, plusieurs stratégies d’intervention ont été envisagées. La fouille des fossés, par exemple, a été menée de façon à enregistrer le mobilier par tronçon afin de pouvoir localiser avec précision les dépotoirs domestiques. Ainsi, l’ensemble des linéaires a été fouillé manuellement et l’ensemble des mobiliers a fait l’objet de cartes de répartition. Des zones de rejets préférentielles ont pu être mises en évidence en fonction des différentes phases d’occupation. L’étude de la céramique a montré que les assemblages étaient en tous points comparables à ceux des niveaux contemporains présents sur les oppida de la région et que certains vases (cratère attique découvert dans un puits) témoignaient d’une certaine richesse des occupants. La présence de nombreux fragments d’amphore en provenance de Marseille mais également de Grande Grèce et d’Etrurie renforce cette hypothèse et laisse envisager qu’une partie des productions de l’établissement servait de contrepartie à ces échanges. L’étude des restes fauniques réalisée par Vianney Forest a montré également un niveau de consommation de viande tout à fait dans les moyennes régionales avec toutefois un particularisme concernant la viande d’équidé. Ce constat a pu être confirmé sur une autre fouille au Mas Vigier (resp. Antoine Ratsimba) et a suggéré que cette consommation de viande était probablement liée à un accès plus facile à cet animal ; nous avons proposé qu’un part de l’élevage des chevaux pouvait se faire dans ces établissements localisés en plaine.

Les puits ont également fait l’objet d’une attention soutenue. Pour cette période, les puits ne sont pas cuvelés et sont creusés directement dans un substrat limoneux qui sape assez rapidement au contact de l’eau. En fin d’opération, ils ont tous fait l’objet d’une intervention mécanisée à l’aide d’une pelle mécanique pour être certain de prélever dans les premiers niveaux d’utilisation. Certains de ces puits ont livré des restes végétaux fossiles prouvant que la nappe phréatique n’était pas descendue en dessous d’un certain seuil. D’autres moins profondément creusés n’en ont pas conservé. L’hypothèse que la profondeur des creusements était liée à la facilité d’accéder à l’eau en fonction des saisons a été proposée. Ainsi, il a été envisagé que les creusements les plus profonds avaient été pratiqués en saison sèche, plutôt l’été, contrairement aux autres, probablement aménagé à l’automne. La découverte de lots céramiques a autorisé une approche chronologique assez précise qui a permis de rattacher chaque puits à une phase d’occupation. Il a pu être proposé que chaque puits pouvait avoir une durée de vie assez courte et qu’il était nécessaire d’en creuser un de nouveau régulièrement. Faute d’éléments précis permettant d’affiner la chronologie de chaque puits, nous avons simplifié le raisonnement en proposant un puits par quart de siècle d’occupation, soit 9 puits pour une durée d’occupation de 225 ans. Ces puits, qui constituent des pièges particuliers, peuvent enregistrer les activités menées au sein des enclos délimités par les fossés. Ainsi, les études anthracologiques et carpologiques (réalisées par Isabelle Figueiral) ont apporté de nombreuses informations essentielles à la connaissance de l’environnement de l’établissement : collecte des bois de chauffe, céréales cultivées et pratiques en matière de consommation.

L’autre élément fort du dossier a été la possibilité de décaper et de fouiller une voie sur 200 mètres de long. L’analyse stratigraphique et la collecte de mobilier dans les différentes phases d’aménagement ont montré que sa mise en place remontait à la fin du VIe s. av. n. è. et qu’elle avait perduré dans le paysage jusqu’au Moyen Âge, avec une reprise par un chemin vicinal moderne avec toutefois des rythmes de fréquentation variables. Des arguments indirectes d’analyse spatiale suggère qu’elle pourrait être plus ancienne encore car de nombreux vestiges de l’âge du Bronze longe son parcours sur plusieurs centaines de mètres, au-delà des limites mêmes de la fouille de Mas de Vignoles IX.

Dans ce secteur de la plaine du Vistre, force est de constater que les séquences sédimentaires n’enregistrent pas les occupations protohistoriques et antiques. Ces dernières ont été détruites par les travaux agricoles et seules les structures dite en creux conservent en quelque sorte la mémoire de leur nature. Ainsi, le chemin du Mas de Vignoles et son importante séquence conservée a d’emblée été considéré comme un piège à sédiments permettant un enregistrement des dépôts sur près d’un millénaire. Trois grandes coupes ont été réalisées et une a été sélectionnée pour servir de coupe de référence. Une fois la coupe dessinée et enregistrée par les archéologues, un enregistrement systématique de chaque couche a été réalisée par Pascale Chevillot (géomorphologue) et un prélèvement de 10 litres a été effectué pour récupérer les coquilles de mollusques pour être étudiées par Sophie Martin (malacologue). L’ensemble de ces études a permis de mieux connaître l’environnement immédiat de la voie, d’envisager des pratiques agricoles et un statut des terres en fonction des différentes périodes. Cela a aussi permis de mesurer les rythmes de sédimentation et les épisodes de colmatage important nécessitant pour les utilisateurs le curage des fossés mais aussi des réaménagements successifs des bandes de roulement. Plusieurs fenêtres de fouille ont livré des niveaux de circulation bien conservés où l’on a pu observer des réseaux d’ornières témoignant d’une fréquentation importante dès l’âge du Fer.

C’est donc grâce au dialogue et à la confiance réciproque entre le prescripteur des services de l’État, en l’occurrence Christophe Pellecuer, et les archéologues que cette fouille a permis pour la première fois dans le secteur nîmois d’étudier dans le détail un établissement agricole protohistorique. Les résultats ont fait l’objet de plusieurs publications de différentes natures en fonction des supports et des problématiques des colloques auxquels l’équipe a pu intervenir (voir ressources liées).

Sommaire

VOLUME 1 - Les synthèses

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. L’opération archéologique

1. Présentation générale de l’opération

1.1. Cadre administratif de l’opération
1.2. Moyens mis en œuvre et constitution de l’équipe
1.3. Déroulement de l’opération et stratégie d’intervention
1.4. Documentations et clefs d’accès

2. Contexte d’intervention

2.1. Le cadre géographique
2.2. L’environnement archéologique
2.3. Les données du diagnostic

3. Approches paléo-environnementales

4. Présentation générale des résultats archéologiques de la
fouille

4.1. Les vestiges du Néolithique
4.2. L’âge du Bronze
4.3. L’occupation protohistorique
4.4. Les vestiges antiques
4.5. Les vestiges médiévaux
4.6. Une inhumation d’époque moderne
4.7. Conclusion générale

5. Présentation des études thématiques

5.1. L’étude du mobilier métallique
5.2. L’apport des restes végétaux à l’étude de l’environnement passé et des rapports
homme/milieu
5.3. Étude archéozoologique : ostéologie, conchyliologie

Bibliographie générale

Liste des figures

III. Inventaires techniques


VOLUME 2 - Le chemin du Mas de Vignoles

1. Introduction

2. Historique de l’intervention

3. Protocoles d’enregistrement

4. Contexte stratigraphique et évolution géomorphologique
dans le secteur 1

4.1. Localisation du secteur 1
4.2. Synthèse des résultats de l’étude paléoenvironnementale
4.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 1

5. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 2

5.1. Localisation du secteur 2
5.2. Analyse synthétique du secteur 2
5.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 2

6. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 3

6.1. Localisation du secteur 3
6.2. Analyse synthétique du secteur 3
6.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 3

7. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 4

7.1. Localisation du secteur 4
7.2. Analyse synthétique du secteur 4
7.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 4

8. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 5

8.1. Localisation du secteur 5
8.2. Analyse synthétique du secteur 5
8.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 5

9. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 6

9.1. Localisation du secteur 6
9.2. Analyse synthétique du secteur 6
9.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 6

10. Analyse stratigraphique et évolution dans le secteur 7

10.1. Localisation du secteur 7
10.2. Analyse synthétique du secteur 7
10.3. Inventaire des US et Faits enregistrés dans le secteur 7

11. Évolution générale de la voie VOI2008

11.1. Conservation et chronologie
11.2. Évolution des tracés

12. En guise de conclusion

12.1. Le chemin du Mas de Vignoles dans la plaine du Vistre
12.2. Un chemin plus ancien...

Bibliographie générale

Liste des figures

Inventaire des données malacologiques


VOLUME 3 - Documentation zone 1


VOLUME 4 - Documentation zone 2 et 3

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SEJALON, Pierre (dir.). (2012). Mas de Vignoles IX : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes (Rapport de fouilles, 4 vol.). Nîmes : Inrap Méditerranée.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0125848>.

Rapport de diagnostic

SÉJALON, Pierre & NORET, Christelle. (2003). Mas de Vignoles VIII à Nîmes (Gard) (Rapport de diagnostic). Nîmes : Inrap Méditerranée.

Publications

SÉJALON, Pierre. (2019). Essai de hiérarchisation des axes de circulation durant la Protohistoire en Languedoc. Dans Cl. Raynaud (dir.), Voies, réseaux, paysages en Gaule :  Actes du colloque en hommage à Jean Luc Fiches, Pont-du-Gard, juin 2016 (Supplément à la Revue Archéologique de Narbonnaise, 49).

SÉJALON, Pierre & RATSIMBA, Antoine. (2018). Aménagements et entretiens des voies durant la Protohistoire en Languedoc. Dans : A. Villard-Le Tiec (dir.), Y. Menez et P. Maguer, Architectures de l’âge du Fer en Europe occidentale et centrale : Actes du 40e colloque international de l’AFEAF, Rennes, 4-7 mai 2016 (p.539-558). Rennes : Presses Universitaires de Rennes.

FIGUEIRAL, Isabel & SÉJALON, Pierre. (2014). Archeological wells in southern France :Late Neolithic to Roman plant remains from Mas de Vignoles IX (Gard) and their implications for the study of settlement, economy and environment. Environmental Archeology, 19 (1), 23-38.

SÉJALON, Pierre, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, FIGUEIRAL, Isabel & FOREST, Vianney. (2013). Aménagements et évolution de l’exploitation agricole du Mas de Vignoles IX entre la fin du VIe et le IVe s. av. n. è. à Nîmes (Gard). Document d’Archéologie Méridionale, 36, 235-270. <https://doi.org/10.4000/dam.2398>.

SÉJALON, Pierre, RATSIMB, Antoine & FOREST, Vianney. (2012). L’élevage du cheval en Languedoc. Le rôle des exploitations agricoles protohistoriques. Archéopages, 35, 18-25. <https://doi.org/10.4000/archeopages.285>.

SÉJALON, Pierre, BEL, Valérie, BREUIL, Jean-Yves & POMARÈDES, Hervé. (2009). Définition et organisation des terroirs protohistoriques de Nîmes, Gard (de la fin du VIe au Ier s. av. J.-C.). Dans : I. Bertrand, A. Duval, J. Gomez de Soto et P. Maguer (dir.), Habitats et paysages ruraux en Gaule et regards sur d’autres régions du monde celtique : Actes du 31e colloque AFEAF, Chauvigny, 17-20 mai 2007 (tome II, p. 153-180).

Citations

L'ensemble

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012 (4 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 1

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 1, Les synthèses. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 2

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 2, Le chemin du Mas de Vignoles. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 3

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 3, Documentation zone 1. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

Le volume 4

SÉJALON, Pierre (dir.), BEL, Valérie, CAMMAS, Cécilia, CAYN, Philippe, CHARDENON, Nathalie, CHEVILLOT, Pascale, GEORJON, Cathy, ESCALLON, Gilles, FIGUEIRAL-ROWE, Isabel, FOREST, Vianney, GRECK, Sandra, MARTIN, Sophie, NORET, Christelle, PELLÉ, Richard, ROCHETTE, Marie et coll. (2022). Mas de Vignoles IX (Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes) : rapport de fouille archéologique 2012. Vol. 4, Documentation zone 2 et 3. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 22). <https://doi.org/10.34692/W74Y-WF38>.

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FR
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Type
Text

Nouvelle occupation du Premier Moyen Âge (fin VII-Xe s.) au cœur du village actuel (Léry, Eure, Haute-Normandie, Rue du 8 Mai)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
17
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DAP 17 | Léry « Rue du 8 mai » (Eure)
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DAP 17 | Léry « Rue du 8 mai » (Eure)
date expertise
mai 2017
date achevement
novembre 2015
Paragraphes

Le village de Léry se situe dans l’Eure, dans la boucle du Vaudreuil lieu des confluences de l’Eure et de l’Andelle avec la Seine. Ce secteur de la vallée est largement investi par l’archéologie avec de nombreuses découvertes anciennes, les surveillances et fouilles du service régional de l'archéologie, en particulier en carrières, à partir des années 70 et, enfin, depuis les années 1990 par le développement de l’archéologie préventive toujours en carrière, mais aussi dans le cadre de projets routiers, de ZAC ou de constructions immobilières.

Un projet de remodelage du centre bourg porté par la municipalité a motivé un diagnostic en mars 2013 portant sur 1,6 hectare réparti en différentes emprises. Les sondages réalisés dans le jardin public (6 500 m2) ont mis à jour des vestiges du haut Moyen Âge scellés sous plus d’un mètre de remblais récents. La fouille réalisée en novembre et décembre 2013 n’a concerné que 3 500 m2 impactés par le projet de résidence sur sous-sol, excluant au nord une série de gros trous de poteaux carolingien, une batterie de fours alto-médiévaux et une fosse d’extraction du XVIe siècle.

Cette surface d’intervention restreinte a néanmoins livré 80 structures datées du milieu du VIIe à la fin du Xe siècle concentrés sur 1 000 m2. L’occupation est matérialisée par quelques fosses d’extraction de limon, quelques silos mais surtout par 13 fours domestiques. Ces structures de combustion se caractérisent par une sole circulaire ou ovale de 0,70 à 1,30 m² et des voûtes plutôt moyennes. Un seul four est isolé, les autres se répartissent entre une succession de trois fours et un groupe où se recoupent neuf autres fours associés à trois fosses de travail. La bonne préservation des soles a permis dix datations par archéomagnétisme fixant précisément la chronologie de l’occupation.

Le mobilier est assez indigent avec néanmoins quelques éléments céramiques remarquables et exogènes (Île de France, Beauvaisis). Les restes de faune, la carpologie et l’anthracologie donnent quelques indications sur le milieu et l’économie de ce site. Des scories de forge témoignent aussi d’une métallurgie soignée.

Ces résultats assez modestes prennent tout leur sens lorsqu’ils sont replacés dans leur contexte local. Cette portion d’occupation se trouve à 400 mètres au nord de la fouille de Léry « rue du 11 novembre et rue de Verdun » réalisée en 2006 sur 1,2 hectare (N. Roudié, 2010 et 2013). Abstraction faite d’une occupation du Néolithique ancien, il s’agissait, là aussi, d’un habitat rural structuré par un chemin creux et un fossé. Cette occupation comprenait un bâtiment principal et des structures de service (puits, silos, cabanes excavées, fosses et petites constructions diverses). Il se met en place à priori ex nihilo – au début du VIIe siècle sans modification notable jusqu’au milieu du XIe siècle. À partir du XIIe siècle jusqu’à nos jours, les occupations se polarisent sur les rues actuelles. La particularité de cette opération résidait dans la présence, là encore, de 44 fours domestiques disposés en périphérie de l’habitat, dont 25 ont également pu faire l’objet de datations archéomagnétiques.

Enfin tout dernièrement, en octobre 2020, le site de Val de Reuil « route des Lacs » a été fouillé à 800 mètres au sud (N. Roudié, en cours d’étude). Bien que globalement moins bien préservé sous un terrain de football aménagé dans les années 1980, cette occupation repérée sur 0,6 hectare est datée pour l’heure du VIIe au IXe siècles. Outre quelques puits, fosses et silos, cette occupation comprend aussi 37 fours domestiques préservés dont plus de la moitié font également l’objet de datation archéomagnétiques.

C’est donc près d’une centaine de structures de combustion qui se répartissent sur près d’un kilomètre en rive gauche de l’Eure, dans trois secteurs d’habitats distincts et fouillés sur à peine 2 hectares.

En face, de l’autre côté de la rivière, se trouve le site de Val de Reuil « Les Errants zone C » (Y.-M. Adrian, 2016). Il s’agit d’un habitat groupé et son cimetière du VIe au Xe siècle, ensemble fouillé sur 8 hectares et équipé de 20 fours domestiques. Un peu plus à l’est dans la boucle vers la Seine se trouve également l’habitat groupé et le cimetière de Tournedos-Portejoie, fouillé il y a trente ans sur plus de 8 hectares, et qui comprenait une dizaine de ces structures de combustion (F. Carré & M. Guillon, 1995).

Cette rive gauche de l’Eure présente donc, du VIIe siècle au Xe siècle, une densité de fours inédite dans la boucle du Vaudreuil et plus largement dans la région (F. Carré, 2011). Ces résultats s’inscrivent dans la continuité des conclusions du PCR sur l’habitat rural du haut Moyen Âge en Île de France (F. Gentili, A. Lefevre & N. Mahé, 2003) en particulier sur la datation, la typologie, l’organisation et l’évolution de ces types de fours (G. Bruley-Chabot, 2007 ; N. Warmé, 2003). Si ces structures restent typologiquement des fours domestiques classiques sur ce type d’habitat, ils peuvent également attester d’activités plus spécifiques, comme la boulangerie, le séchage et le grillage des céréales. Une certaine spécialisation des activités semble se dessiner concernant pour notre secteur une ébauche de centralisation du traitement des récoltes, de la meunerie et de la boulangerie. Plusieurs moulins sont en effet attestés - certains même confirmés - à partir du XIe siècle dans la boucle du Vaudreuil et en particulier à Lèry sur une île en face de l’église (moulins d’Auffrand et du Roy). La présence permanente du pouvoir royal est peut-être à l’origine d’une organisation particulière de ce territoire. La boucle est le siège de villae mérovingiennes dès le VIe siècle (Rhoitolanum/Le Vaudreuil et Veteres Domus non localisé) puis carolingienne (Pistoiae/Pitres) (F. Carré & F. Jimenez, 2008) et enfin d’une première forteresse normande au Vaudreuil (X-XIe siècles) laissant la place au château fort des ducs de Normandie (XII-XIIIe siècles) puis des rois de France (XIII-XVe siècles).

Cette toute petite intervention rentre donc pleinement, et à plusieurs titres, dans le champ de l’étude de l’espace rural, des peuplements et des productions agricoles de l’Antiquité à l’époque Moderne (axe 10 du CNRA), que ce soit sous l’angle de la diffusion des résultats, de la mise en perspectives et de la complémentarité au niveau local d’opérations distinctes ou de la participation à l’évolution des méthodes de datation (à terme plus de 50 datations archéomagnétiques cumulées). La fouille de Léry 2013 constitue un exemple positif de l’apport de toutes ces petites opérations dans le centre des villages, une petite pièce complémentaire des multiples opérations passées, en cours et futures de la boucle du Vaudreuil.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Introduction

1.1. Circonstances de l’intervention
1.2. État des connaissances avant l’opération
1.3. Stratégie et méthodes mises en oeuvre

2. Les occupations archéologiques

2.1. Topographie et stratigraphie
2.2. Les structures
2.3. Le cadre chronologique
2.4. La culture matérielle
2.5. Organisation et évolution de l’occupation alto-médiévale (fin du VIIème- Xème
siècles)
2.6. Un espace préservé du XIeme siècle à aujourd’hui

Bibliographie

Table des illustrations

Rapport d’étude archéozoologique

Étude carpologique

Résultats anthracologiques

Étude de la céramique alto médiévale

Étude archéomagnétique

Étude des résidus d’activités métallurgiques

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

ROUDIÉ, Nicolas (dir.). (2015). Nouvelle occupation du Premier Moyen Âge (fin VII-Xe s.) au cœur du village actuel, Léry, (Eure) : Rue du 8 Mai (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139374>.

Publication

ROUDIÉ, Nicolas & WARMÉ, Nicolas. (2013). Léry, Rue de Verdun et rue du 11 Novembre (Eure) : une occupation du Haut Moyen Âge dans le village actuel. Dans N. Mahé-Hourlier et S. Poignant (dir.), Archéologie du village, archéologie dans le village dans le nord de la France (Ve-XIIIe siècles) : Actes de la table-ronde, 23-24 nov. 2007, Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Mémoires de l’Association française d’Archéologie mérovingienne, t. 29, p. 5-22). Saint Germain en Laye : AFAM.

Rapports cités dans l'introduction

ADRIAN, Yves-Marie (dir.). (2016). Val-de-Reuil « Les Errants zone C » (Rapport de fouille, 6 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest.

ROUDIÉ, Nicolas (dir.). (2013). Rue du 8 Mai-Le Village, Léry, (Eure) (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0127403>.

ROUDIÉ, Nicolas (dir.). (2010). Des occupations médiévales aux marge du village (VII-XVIème siècles), Léry, (Eure) (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118071>.

Publications citées dans l'introduction

CARRÉ, Florence (dir.). (2011). L’archéologie en Haute-Normandie, Bilan des connaissances. Tome 1 : Le Haut Moyen Âge. Mont-Saint-Aignan : Presses universitaires de Rouen et du Havre. 208 p. <https://doi.org/10.4000/books.purh.5101>.

CARRÉ, Florence & JIMENEZ, Frédérique (dir.). (2008). Louviers (Eure) au haut Moyen Âge : découvertes anciennes et fouilles récentes du cimetière de la rue du Mûrier. Saint-Germain-en-Laye : AFAM. 334 p.

BRULEY-CHABOT, Gaëlle. (2007). L’évolution des fours à pain entre le IVème et le XIIème siècle; Dans L. Verslype (dir.), Villes et campagnes en Neustrie (IVe-Xe s.). Sociétés, économies, territoires, christianisation : Actes des 25e Journées internationales d’archéologie mérovingienne, Tournai, 17-20 juin 2004 (Mémoires de l’Association Française d’Archéologie Mérovingienne, t.16, p 157-165). Montagnac : AFAM.

GENTILI, François, LEFÈVRE, Annie & MAHÉ, Nadine. (2003). L'habitat rural du haut Moyen Âge en Île-de-France : programme collectif de recherche, bilan 2002-2003 (Bulletin archéologique du Vexin français, suppl. 1). Guiry-en-Vexin : Centre de recherches archéologiques du Vexin français.

WARMÉ, Nicolas. (2003). L’archéomagnétisme des fours domestiques du Haut Moyen Age. Dans F. Gentili, A. Lefèvre et N. Mahé, L'habitat rural du haut Moyen Âge en Île-de-France : programme collectif de recherche, bilan 2002-2003 (Bulletin archéologique du Vexin français, suppl. 1, p. 32-35). Guiry-en-Vexin : Centre de recherches archéologiques du Vexin français.

CARRÉ, Florence & GUILLON, Mark. (1995). Habitat et nécropole de Porte-Joie : le site de Tournedos/Val de Reuil (Eure), VIIe-XIVe siècle. Dans Cl. Lorren et P. Perin (dir.), L’habitat rural au Haut Moyen Age (France, Pays-Bas, Danemark et Grande-Bretagne) : Actes des 14e Journées internationales d’archéologie mérovingienne. Guiry-en-Vexin-Paris, 4-8 fév. 1993 (Mémoires de l’Association Française d’Archéologie Mérovingienne, t. 6, p. 145-158). Rouen : AFAM.

Citations

ROUDIÉ, Nicolas (dir.), ADRIAN, Yves-Marie, WARMÉ, Nicolas, LORQUET, Philippe, BELL, Bruno, DERREUMAUX, Marie, JOUANIN, Gaëtan & COUBRAY, Sylvie. (2021). Nouvelle occupation du Premier Moyen Âge (fin VII-Xe s.) au cœur du village actuel (Léry, Eure, Haute-Normandie, Rue du 8 Mai) : rapport de fouille archéologique 2015. Paris : Inrap. (Documents d'archéologie préventive ; 17). <https://doi.org/10.34692/d118-tp40>.

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