La Justice, Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine)

Sous-titre

Rapport de fouille 2013

Numéro DAP
30
Image d'entête
DAP 30 | Varennes-sur-Seine « La Justice » – « Le Marais de la Fontaine-du-Cœur » (Seine-et Marne)
Média
DAP 30 | Varennes-sur-Seine « La Justice » – « Le Marais de la Fontaine-du-Cœur » (Seine-et Marne)
date expertise
décembre 2013
date achevement
mai 2014
Paragraphes

Réalisée en 2007 et motivée par la construction d’un centre commercial et de ses annexes (30 ha aux lieux-dits « la Justice » et le « Marais de la Fontaine-du-Cœur »), cette fouille préventive a été complétée par celle d’un court barreau routier (lieu-dit « le Petit Fossard », cf. DAP 31). Ces opérations ont donné lieu à deux rapports distincts (Séguier, 2013a et b), l’ensemble étant synthétisé dans le premier rapport.
L’emprise est localisée dans la plaine alluviale de la Seine, en rive gauche du fleuve, à 2,5 km de la confluence entre la Seine et l’Yonne. Ce secteur occupe une place clé dans l’organisation du territoire sénon à la fin de l’âge du Fer et pendant l’Antiquité ainsi qu’en témoignent, dans un périmètre restreint, l’habitat groupé des IIe-Ier s. av. J.-C. de Varennes-sur-Seine, « le Marais du Pont » (rive gauche), l’agglomération gallo-romaine de Montereau-Fault-Yonne, la « Terre aux Moines » généralement identifiée à la Condate de la Table de Peutinger (rive droite), et la voie reliant Sens/Agedincum à Paris/Lutecia (rive gauche).

Réalisée sur 4,1 ha, la fouille préventive a porté sur deux zones distinctes située à 200 m l’une de l’autre et séparées, notamment, par un paléochenal de l’Yonne.

Dans la zone 1 (3,7 ha) ont été découverts des artefacts lithiques dispersés du Paléolithique supérieur et du Néolithique moyen et final, quelques fosses associées à un foyer à pierres chauffantes du début du Bronze final (1260-1050 BC cal), deux fosses isolées du Bronze final IIIb et de l’étape ancienne ou moyenne du second âge du Fer (360-200 BC cal) et, surtout, de nombreuses structures liées à deux établissements ruraux successifs, l’un de la fin de l’âge du Fer et l’autre gallo-romain (Séguier, 2013a). C’est à l’enclos laténien de cette zone que se rattachent les structures fouillées au lieu-dit le Petit Fossard (Séguier, 2013b).
La fouille de la zone 2 (0,4 ha) a également livré de rares artefacts lithiques paléolithiques et néolithiques dispersés, un petit groupe de fosses et de silos de la fin du premier ou du début du second âge du Fer très arasés et, localisé dans une dépression en bordure du paléochenal, un espace funéraire de la fin de l’âge du Fer associé à des structures agraires et funéraires gallo-romaines (Séguier, 2013a).

L’établissement rural du second âge du Fer (zone 1) a connu trois états. Entre la fin du IIIe s. et le milieu du IIe s. av. J.-C. (état I), le site est délimité par un enclos polygonal probablement fermé à l’est par une haie vive. D’une superficie de 5000 m², il comportait deux pôles, l’un domestique, l’autre dédié au stockage. Peu après le milieu du IIe s. av. J.-C., les fossés de l’état I sont remblayés et ses structures détruites pour créer un nouvel établissement composé d’un enclos carré de 3500 m² à vocation résidentielle qui s’ouvrait sur une avant-cour dont la superficie est estimée entre 3,6 et 5,8 ha, elle-même bordée par des espaces enclos (état II). Des modifications mineures interviennent autour de la guerre des Gaules, dont l’aménagement d’un égout doté de regards. L’enclos résidentiel comportait un talus interne et deux accès dont un à porche et deux axes de circulation le divisaient en quatre parties dotées d’équipements répondant à des fonctions différentes. L’avant-cour, dédiée aux activités économiques, participait à la monumentalisation de l’ensemble et semble s’être étendue jusqu’à la voie Sens-Paris. Par ses dimensions (6 à 11 ha) et son organisation, l’établissement, hors normes, préfigure les villae au même titre que le site de Batilly-en-Gâtinais, les Perrières. Parmi les activités identifiées figurent notamment une agriculture surtout tournée vers les blés nus (Bernigaud et al., 2017), un fragment de « pain-galette » à base de céréales ayant d’ailleurs été découvert (Heiss et al., 2021), le commerce d’animaux sur pieds (des bœufs surtout), la fabrication de céramique (estèques), ou encore la métallurgie dont la réduction et la forge du fer (Séguier, Cabboï et Dunikowski, 2019). Abandonné au plus tard vers 40-20 av. J.-C., cet établissement prospère a constitué avec l’agglomération toute proche un pôle autour duquel était organisée le territoire centré sur le confluent Seine-Yonne et une partie de la moyenne vallée de la Seine (Séguier, Auxiette et Pilon, 2021). La présence de très nombreux restes de faune, de jarres et d’amphores italiques, comme celle de vaisselles d’importation, contribuent à identifier une population aisée manifestant son ascendant social notamment au travers de festins de commensalité. La découverte de de monnaies dont un statère globulaire en contexte de perte (Foucray et Bulard, 2020) confirme son haut niveau économique. Le harnachement équestre, les militaria l’identifié à la classe des equites et une pièce de cingulum permet d’identifier un auxiliaire de l’armée romaine.

Plusieurs dépôts découverts dans l’enclos résidentiel (environ 200 kg de viande dans une caisse ; fibule en argent déposée au fond d’un puits factice parementé ; dépôt de statères globulaires à la croix enfoui dans le fossé ou dans le talus) se rapportent aux manifestations à caractère symbolique. Ces dépôts soulignent la richesse des élites locales et leur attachement à une idéologie terrienne (Séguier, Auxiette et Pilon, 2021). Il est proposé d’inscrire le dépôt de statères dans un rituel de condamnation (ibid.), alors que la caractérisation chimique de ces éléments invite à y voir des lingots liés à l’industrie minière ardennaise tout autant que des objets à valeur monétaire (Pilon et Séguier, 2021a).

L’ensemble funéraire de la zone 2 est implanté en bordure du chenal fossile dont la séquence tardiglaciaire est recouverte de limons tourbeux. Le spectre pollinique de ces derniers indique que la nécropole a été implantée dans un espace à la ripisylve pratiquement éradiquée et largement exploité dans le cadre des activités agricoles. Incomplet, cet ensemble observé sur 3300 m² se compose de 6 monuments quadrangulaires, 2 fossés de partition, 4 fosses, 1 dépôt et 6 épandages. L’absence de sépulture résulte en partie de l’érosion agricole, mais elle peut également s’expliquer par des pratiques funéraires excluant le dépôt des restes crémés du défunt dans une fosse, gestuelle funéraire largement attestée dans le contexte régional (Séguier et Louesdon, 2020).
La majorité du mobilier funéraire, très abondant, provient du comblement des fossés des monuments et des fossés de partition. La présence d’une grande quantité de restes d’amphores italiques (plus de 4100 restes, beaucoup étant brûlés), de campanienne B-oïde et d’un statère globulaire à la croix entaillé permet de dater cet ensemble funéraire des années 80/60 à 30/20 av. J.-C. et de l’attribuer aux élites sociales qui résidaient dans l’établissement de la zone 1 (Séguier, à paraitre). Les nombreuses monnaies (potins et bronzes sénons en majorité) semblent à mettre en relation avec les rites de commémoration. Leur caractérisation chimique, complétée par celle des monnaies de l’habitat, suggère que le passage du potin aux émissions frappées a contribué à standardiser la production du numéraire sénon vers le milieu du Ier s. av. J.-C. (Pilon et Séguier, 2021b).

Dans la partie nord de l’avant-cour de l’établissement laténien abandonné est implantée à la période flavienne une ferme gallo-romaine qui sera occupée jusque vers le milieu du IVe s. (zone 1). Cette installation, qui intervient après un hiatus d’un siècle, prend place dans un parcellaire laniéré perpendiculaire à la voie Sens-Paris. Constitué d’unités larges de 242 à 250 m (environ 6,85 à 7 actus), ce dernier a été observé à plusieurs reprises à l’aval de l’interfluve et peut être daté de la seconde moitié du Ier s. apr. J.-C. La ferme, dont l’emprise n’empiétera pas, hormis ponctuellement sur le cœur de l’habitat gaulois - sans doute en raison de l’importance du talus qui devait y subsister - occupe un espace carré de 5930 m² (environ 2 jugères + 1/3) délimité par des fossés qui reprennent en partie le tracé de ceux de l’âge du Fer.

Bien que les structures soient assez mal conservées, l’habitat gallo-romain semble avoir comporté un cheminement axial distribuant sur trois espaces et sur une cour empierrée, autour desquels se répartissent 22 bâtiments fondés sur poteaux ou solins, diverses fosses et un puits. Le bâtiment le mieux conservé est une construction à architecture mixe (poteaux et solins) dotée d’un plancher sur sous-sol excavé, accosté d’un enclos palissadé, l’utilisation de cet ensemble étant datée du IIIe s. apr. J.-C., période la plus largement représentée sur le site (Séguier et Delage, 2009). À côté d’un équipement domestique relativement commun (céramique, vaisselle en métal, gril, meules, couteaux, anse de seau, clés…), figurent de l’outillage artisanal (scie, forces, tarière, aiguilles, tranchets…) et des pièces de harnachement (cage à grelot, appliques). Les activités de production sont illustrées par l’instrumentum lié à l’élevage (sonnaille) et par des outils agricoles (pioche, enclumette de faucheur). Parmi les macro-restes végétaux du puits figurent des grains de blés nus et d’avoine et un cortège de fruits sauvages parmi lesquels des cornouilles et des pépins de raisin de vigne sauvage (Bernigaud et al., 2016).

En zone 2, l’un des fossés qui délimitent le parcellaire organisant l’espace rural de la plaine d’interfluve au Ier s. apr. J.-C. a recoupé une partie de l’ensemble funéraire laténien. Son étude a permis d’identifier plusieurs dépôts de céramique qui ont été interprétés comme des sépultures, mais dans lesquels il semble préférable de voir des structures liées à la délimitation des champs selon une pratique bien attestée à l’époque romaine (Séguier, à paraitre). En revanche, trois amphores régionales découvertes dans l’ensemble funéraire gaulois paraissent correspondre à des dépôts de type enchytrismos enfouis entre le IIe et le IVe s. apr. J.-C. à quelques 200 m à l’est de l’habitat.
Il faut attendre la période moderne et contemporaine pour noter une reprise d’occupation matérialisée par des aménagements agraires correspondant, dans la zone 1, à un verger (fosses de plantation, mur à pêches) et à une oseraie (tranchées et fosses de plantation) et, dans la zone 2, à des fossés de parcellaire et à un puits. Ces traces sont cohérentes avec la documentation cartographique des XVIIIe et XIXe s.

Sommaire

Volume 1 : texte

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation de l’intervention et cadre opérationnel

1.1. Moyens mis en œuvre, méthodologie et choix opérationnels
1.2. Contexte de l’opération : la plaine d’interfluve Seine – Yonne
1.3. Principaux résultats

2. Présentation analytique des données

2.1. Des indices de fréquentation préhistoriques
2.2. Les occupations du Bronze final du secteur 1
2.3. Les occupations de l’âge du Fer antérieures à l’état I
2.4. Les occupations de la fin de l’âge du Fer (états I à III)
2.5. Les occupations d’époque romaine
2.6. Les aménagements agraires d’époque moderne et contemporaine
2.7. Les structures non datées

3. Conclusions et perspectives

Bibliographie

Liste, légende et crédit des illustrations

Liste et légende des tableaux


Volume 2, comptes-rendus des études spécialisées

1. Le chenal tardi-holocène de Varennes-sur-Seine Données géométriques et stratigraphiques

2. Analyse pollinique du paléochenal de Varennes-sur-Seine, La Justice

3. Rapport d’étude anthracologique des structures de l’âge du Bronze, des établissements laténien et gallo-romain

4. Rapport d’étude carpologique des structures de l’âge du Bronze et des établissements laténien et gallo-romain

5. Étude et interprétations des assemblages fauniques du Bronze final à la période romaine

6. Diagnostic préliminaire de la série lithique de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice

7. Étude du mobilier provenant des structures domestiques de l’étape initiale du Bronze final et du Hallstatt B3/C1

8. La céramique et la chronologie des occupations du second âge du Fer

9. Les amphores de la fin de l’âge du Fer

10. Étude de la céramique gallo-romaine

11. Compte-rendu de l’étude de la céramique sigillée de l’établissement gallo-romain

12. Approche préliminaire du mobilier métallique protohistorique et gallo-romain

13. Étude numismatique

14. Bilan des caractérisations effectuées sur les monnaies gauloises de Varennes-sur-Seine

15. Analyse préliminaire du dépôt de globules à la croix

16. Bilan des caractérisations effectuées sur les statères globulaires en or

17. Étude du matériel de mouture rotatif

18. Détermination de la nature et de la provenance des meules de Varennes-sur-Seine, « La Justice »

19. Étude de l’outillage en pierre

20. Les mobiliers divers en terre cuite, verre et lignite du second âge du Fer et de la période romaine

21. Les matériaux de construction de l’âge du Fer et de l’époque romaine : première approche

22. Étude anthropologique des ossements humains de La Tène moyenne et finale

23. Rapport d’étude des déchets métallurgiques


Volume 3, inventaires

Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

SÉGUIER J.-M. (dir.). (2013). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice – Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Rapport de fouille, 3 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130105>.

Rapport de diagnostic

MAURY O. (dir.). (2005). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), « La Justice » et « Le Marais de la Fontaine du Cœur » (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France ; Bazoches-lès-Bray : Centre départemental d'Archéologie de la Bassée ; Saint-Denis : SRA Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0116306>.

Rapports cités dans l'introduction

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013a). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), La Justice – Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Rapport de fouille, 3 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130105>.

SÉGUIER (J.-M.) (dir.). (2013b). Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), Le Petit Fossard (Rapport de fouille, 1 vol.). Pantin : Inrap Centre-Île-de-France. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0130871>.

Publications citées dans l'introduction

BERNIGAUD (N.), OUZOULIAS (P.), LEPETZ (S.), WIETHOLD (J.), ZECH-MATTERNE (V.), SÉGUIER (J.-M.), REDDE (M.). (2016). Exploitations agricoles et pratiques agro-pastorales dans les campagnes du Nord-Est de la Gaule (IIe s. av. J.-C. – Ve s. ap. J.-C.) : l’apport des données de l’archéologie préventive d’Île-de-France et de Lorraine, in Reddé (M.) (dir.), Méthode d’analyse des différents paysages ruraux dans le nord-est de la Gaule romaine (p. 63-284.). <https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01253470>.

BERNIGAUD (N.), BERGA (A.), BLANCHARD (J.), BLIN (O.), BOULEN (M.), BOULENGER (L.), DERREMEAUX (M.), DESRAYAUD (G.), GIORGI (C.), LEPETZ (S.), OUZOULIAS (P.), SÉGUIER (J.-M.), TOULEMONDE (F.), ZECH-MATTERNE (V.); (2017). L’Île-de-France, in Reddé (M.) (dir.), Gallia Rustica, 1. Les campagnes du Nord-Est de la Gaule de la fin de l’âge du Fer à l’Antiquité tardive (p. 389-494). Pessac : Ausonius Editions. (Mémoire 49).

FOUCRAY (B.), BULARD (A.). (2020). Monnaies gauloises en bronze d’Île-de-France. Synthèse sur la circulation et les émissions monétaires. Paris : RAIF (suppl. 6).

HEISS (A. G.), MATTERNE (V.), MONTEIX (N.), TILLIER (M.), NOÛS (C.). (2021). Contribution à l’histoire de la boulangerie romaine : étude de « pains/galettes » découverts en Gaule. Gallia, 78, 261-296.

PILON (F.), SÉGUIER (J.-M.). (2021a). L’apport des analyses chimiques des 31 statères globulaires « à la croix » de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne) à la compréhension de ce (pseudo)-monnayage. Bull. de la Société Française de Numismatique, 76-1, 3-10.

PILON (F.), SÉGUIER (J.-M.). (2021b). Le numéraire sénon à base cuivre : analyse chimique de 55 monnaies mises au jour en contexte archéologique à de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne). Bull. de la Société Française de Numismatique, 76-2, 55-63.

SÉGUIER (J.-M.) et coll. (à paraitre). L’ensemble funéraire de Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), la Justice, in Louesdon (É.), Séguier (J.-M) (dir.), Quatre ensembles funéraires de la fin de l’âge du Fer en Île-de-France : Ferrières-en-Brie, Mouroux, Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne) et Saint-Pierre-du-Perray (Essonne). Revue Archéologique d’Île-de-France (supplément).

SÉGUIER (J.-M.), AUXIETTE (G.), PILON (F.). (2021). Dépôts et pratiques symboliques dans l’établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne). Gallia, 78, 123-152. <https://doi.org/10.4000/gallia.6220>.

SÉGUIER (J.-M.), CABBOÏ (L.), DUNIKOWSKI (C.). (2019). Chapitre 2, Dans les plaines de la confluence Seine-Yonne et ses marges, in Leroy (M.) et Cabboï (L.) (dir.), Produire et travailler le fer. Les ateliers de l’est du Bassin Parisien du Ve siècle av. J.-C. au Xe siècle apr. J.-C. (p.75-92), Recherches Archéologiques, 16. Paris : CNRS Éditions, Inrap.

SÉGUIER (J.-M.), DELAGE (R.). (2009). La vaisselle domestique du IIIe s. de notre ère au confluent Seine – Yonne (Seine-et-Marne), in Rivet (L.) (dir.), Actes du Congrès de la  Société Française d’Étude de la Céramique Antique en Gaule, Colmar, 21-24 mai 2009 (p. 501-562). Marseille  : SFECAG.

SÉGUIER (J.-M.), LOUESDON (É.). (2020). Les ensembles funéraires des IIe et Ier s. av. J.-C. en Île-de-France : état des lieux et perspectives de recherche. Revue archéologique du Centre de la France, 59. <https://journals.openedition.org/racf/4468>.

Citations

SÉGUIER, Jean-Marc (dir.), AOUSTIN, David, AUXIETTE, Ginette, BARTHELEMY-SYLVAND, Céline, BODU, Pierre, CHAUSSÉ, Christine, COUBRAY, Sylvie... VIAND, Antide et coll. (2022). La Justice, Le Marais de la Fontaine-du-Cœur (Île-de-France, Seine-et-Marne, Varennes-sur-Seine) : Rapport de fouille 2013 (3 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 30). <https://doi.org/10.34692/re3e-v627>.

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Pactols peuple
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Habitat enclos fin VIIe-IXe siècle de Vassé (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé)

Sous-titre

Rapport de fouille 2014

Numéro DAP
28
Image d'entête
DAP 28 | Torcé « Vassé » (Ille-et-Vilaine)
Média
DAP 28 | Torcé « Vassé » (Ille-et-Vilaine)
date expertise
septembre 2015
date achevement
février 2014
Paragraphes

Le site d’habitat du premier Moyen Âge de « Vassé » à Torcé (Ille-et-Vilaine), sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans, a fait l’objet d’une fouille archéologique en 2012 sur une surface de 1,4 hectares, suite à un diagnostic archéologique (Juhel et al., 2010). Ce dernier a d’ailleurs permis de révéler un second site au lieu-dit « ​La Grande Maçonnais » (800 m plus à l’ouest) mis aussi en ligne dans cette collection (Cahu et al., 2015). Ces deux opérations de fouilles archéologiques se placent au sud-est et au sud du bourg de Torcé, à moins d’un kilomètre de son église. Cette dernière, avec sa crypte et son sarcophage en plomb non datés, comporte des éléments architecturaux du XIe siècle. Sa dédicace à Saint Médard (évêque du VIe siècle) pourrait être un indice de plus grande ancienneté. Juste à côté, la découverte de sarcophages en calcaire coquillier, lors du nivellement de la motte castrale au XIXe siècle, ajoute un indice supplémentaire. Ce mode d’inhumation, le plus prestigieux pour la période et la région, est en usage du VIe aux Xe-XIe siècles.
Entre ces deux opérations de fouille et le bourg de Torcé, il faut encore noter un diagnostic archéologique qui a mis en avant des éléments mobiliers antiques mais également d’époque mérovingienne (Le Boulanger et al., 2012). Dans le cadre du PCR sur l’habitat rural du haut Moyen Âge en Bretagne, des caramels de cuisson d’un pot issu de ce diagnostic ont récemment fait l’objet d’une datation radiocarbone : Ils offrent une datation calibrée à deux sigmas (95,4% de probabilités) comprise entre 433 et 592 (1545+/-30 BP).
L’habitat de « ​Vassé », calé entre le VIIe et le IXe siècle, se place donc certainement dans un terroir bien organisé, proche d’un probable lieu de culte et de pouvoir.
Le site se situe immédiatement à l’est d’un logis du XVIe siècle. Le décapage réalisé autour de ce dernier atteste la continuité de l’habitat altomédiéval (Esnault et al., 2014).

La fouille a révélé un site cohérent et dense pour les VIIe-IXe siècles. L’organisation des structures en creux (fosses, fossés et trous de poteau) permet de distinguer des aires plus spécialement dédiées à l’habitat, d’autres aux espaces agricoles. L’habitat s’inscrit dans des parcelles fossoyées dont l’organisation spatiale évolue au cours de la période.
Au XIe-XIIe siècle, l’amorce d’un enclos fossoyé longe la limite sud de la fouille, seule empreinte parcellaire qui marque l’espace jusqu’à l’établissement du cadastre napoléonien du XIXe siècle.
Dans les zones loties, les aires bâties se définissent aisément, toutefois les plans ne peuvent être précisément assurés. On signalera la présence d’un bâtiment sur tranchée de fondation qui signale un premier état. Mais pour l’essentiel, il s’agit de constructions sur charpente de poteaux plantés, murs de torchis et toiture en matériau périssable, accompagnées de quelques structures de combustion et de conservation, ainsi que de nombreuses fosses. Certaines d’entre elles pourraient correspondre à des silos mal conservés.
Le mobilier, assez restreint, se compose majoritairement de pots céramiques, vases de cuisson pour l’essentiel. Quelques pièces métalliques et lithiques complètent le corpus. Il faut noter la découverte d’un meule volante complète dans une fosse quadrangulaire, possible base d’un aménagement en rapport avec ce travail de mouture.

Le site se situe dans un environnement boisé de type chênaie, sans doute clairsemée et sans forte concurrence. Le paysage est relativement ouvert, ce que confirment les nombreuses essences héliophiles (fruitiers sauvages, arbustes, bouleau) qui dessinent une mosaïque de landes et fourrés en marge forestière, héritage d’une forte pression anthropique. Une zone humide, au boisement hygrophile (saule et peuplier), se trouve à proximité. L’étude des charbons permet de voir que chacun de ces milieux (forestier, héliophile et hygrophile) est exploité avec une part importante de ramassage de bois mort, branches et branchages.
Les données renvoient au final l’image d’un habitat à vocation agropastorale, d’une agriculture moyennement diversifiée où la culture des céréales domine (seigle, blé nu, avoine et orge) et où les légumineuses ne constituent qu’un faible apport alimentaire.

Cette fouille s’inscrit pleinement dans la programmation nationale de la recherche archéologique, et plus particulièrement dans celle de l’étude de l’espace rural, du peuplement et des productions agricoles aux époques gallo-romaine, médiévale et moderne (axe 10). À l’échelle nationale et régionale, ce site participe à un important renouvellement des connaissances acquises autour de ces thèmes depuis une vingtaine d’années. Et cette contribution se place dans un contexte archéologique fort centré sur la paroisse de Torcé, dans l’est du département de l’Ille-et-Vilaine.

Enfin, répondant à cet accroissement des données et aux préconisations du Conseil national de la recherche archéologique (CNRA), le site de « Vassé » s’intègre parfaitement à la recherche mise en place en Bretagne depuis 2019 dans le cadre d’un projet commun de recherche (PCR) dédié au premier Moyen Âge : Formes, nature et implantation des occupations rurales en Bretagne du IVe au XIe siècle de notre ère. Ce travail en cours devrait déboucher sur un colloque et une publication.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Cadre général de l'intervention archéologique

1.1. Cadre naturel
1.2. Cadre historique et archéologique
1.3. L'intervention archéologique. Stratégie, méthodes et contraintes

2. L'occupation archéologique

2.1. Chemin et fossés: de l'époque contemporaine à médiévale
2.2. Une fosse du premier Âge du Fer
2.3. Un habitat enclos VIIe-IXe siècle

3. Étude céramique

4. Étude des meules

5. Étude d'un polissoir à main

6. Identification du mobilier métallique

7. Identification des déchets paléométallurgiques

8. Étude anthracologique

9. Étude carpologique

10. Étude pétrographique de la céramique

11. Conclusion

Bibliographie

Liste des figures

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

CAHU, Didier (dir.), BOULINGIUEZ, Philippe, BRISOTTO, Vérane, DUPRÉ, Mathilde, HALLAVANT, Charlotte, LABAUNE-JEAN, Françoise, MORZADEC, Hervé, ROBIN, ;Boris & SEIGNAC, Hélène. (2014). Torcé, Vassé (Bretagne, Ille-et-Vilaine) : Habitat enclos fin VIIe-IXe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0131276>.

Rapport de diagnostic

JUHEL, Laurent (dir.), LABAUNE-JEAN, Françoise , NICOLAS, Théophane, OEIL DE SALEYS, Sébastien,  AH-THON, Emmanuelle, BÉLANGER, Céline & BOUMIER, Frédéric. (2010).  Louvigné-de-Bais, Torcé, Etrelles, Argentré-du-Plessis, Ille-et-Vilaine, LGV, secteur 3. Occupations du Néolithique à l’époque moderne sur le tracé de la LGV Rennes-Le Mans (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand-Ouest.  <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0118667>.

Rapports cités dans l'introduction

CAHU, Didier (dir.), BLANCHET, Stéphane, DIEU, Yoann, HALLAVANT, Charlotte, MORZADEC, Hervé, NICOLAS, Théophane, SEIGNAC, Hélène, SIMON, Laure & ZAOUR, Nolwenn. (2015). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Grande Maçonnais : forge antique du IIe siècle, habitat du Xe-XIe siècle (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136763>.

ESNAULT, Elen (dir.), BATTAIS, Rozenn, CONAN, Julie, LABAUNE-JEAN, Françoise, PAITIER, Hervé, POILPRÉ, Pierre & POMMIER, Vincent. (2014). Torcé (Ille-et-Vilaine) : le manoir de Vassé (Rapport de fouille, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132243>.

LE BOULANGER, Françoise (dir.), CONAN, Julie, NICOLAS, Théophane & POILPRÉ, Pierre. (2012). Torcé (Ille-et-Vilaine), La Petite Gatellerie : indices d’occupation du Néolithique et du haut Moyen Âge (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Cesson-Sévigné : Inrap Grand Ouest. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0122660>.

Citations

CAHU, Didier (dir.), BOULINGUIEZ, Philippe, BRISOTO, Vérane, DUPRE, Mathilde, HALLAVANT, Charlotte, LABAUNE-JEAN, Françoise, MORZADEC, Hervé, ROBIN, Boris & SEIGNAC, Hélène. (2022). Habitat enclos fin VIIe-IXe siècle de Vassé (Bretagne, Ille-et-Vilaine, Torcé) : Rapport de fouille 2014 (1 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 28). <https://doi.org/10.34692/ry9z-yt65>.

Auteur(s) / direction
CTRA
Période(s)
Chronique de site
Vassé à Torcé (Ille-et-Vilaine)
Pactols chronologie
Pactols peuple
Département
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Droits
Tous droits réservés
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FR
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Text

Riom, Chemin des Vignes (Puy-de-Dôme, Auvergne)

Sous-titre

Rapport de fouille archéologique 2015

Numéro DAP
19
Image d'entête
DAP 19 | Riom « Chemin des Vignes » (Puy-de-Dôme)
date expertise
décembre 2015
date achevement
juillet 2015
Paragraphes

Le projet de construction d’un pavillon résidentiel est à l’origine de cette fouille de 1000 m2, située à quelques dizaines de mètres de la chapelle prieurale de Saint Don à Riom (Puy-de-Dôme). La commune de Riom est une des trois villes médiévales de la Limagne avec Montferrand et Clermont sur la voie Regordane, qui relie le bassin parisien au Languedoc. Au début du Moyen Âge, le site est à mi-distance entre Riom et l’abbaye mérovingienne de Mozac. La fouille a révélé une occupation du haut Moyen Âge (IXe s.), non stratifiée, composée d’un bâtiment d’habitation excavé et d’une petite construction sur poteaux, implantés dans deux parcelles laniérées fossoyées. Le tout est complété par des structures agraires de type fosses et fosses-silos. Si les sols médiévaux ont logiquement disparu sur ce terrain en pente à faible recouvrement sédimentaire, les comblements des structures en creux ont livré du mobilier et des écofacts abondants et dans un bon état de conservation. Ainsi l’étude du bâtiment excavé, comprenant un volet micro-morphologique, permets de proposer une restitution des élévations : les murs bâtis sur le périmètre externe du creusement, sont constitués de solins maçonnés et d’élévation en terre (pisé probable) soutenant la charpente. Un drain souterrain, réutilisant des éléments d’hypocauste de la villa antique voisine, permets d’évacuer les eaux infiltrées. Après un effondrement de tout ou partie des superstructures, le bâtiment connaît une seconde vie avec la reconstruction des murs en terre et une nouvelle charpente à deux pans reposant en partie sur des poteaux axiaux. Le sol est alors surélevé, rendant alors obsolète l’ancien système d’évacuation des eaux. 

Ce modeste habitat rural permet d’aborder les questions des productions agricoles, grace aux restes carbonisés ou minéralisés conservés dans les bâtiments et les structures de stockage. La culture de la vigne est attestée sur le site grace à l’association de pépins et de charbons de vignes, ainsi que celles des céréales et des légumineuses. Une activité artisanale est également identifiée par la présence d’outils en fer en forme de spatules associés à des fiches bélières.

Cette étude s’inscrit naturellement dans l’axe 10 de la programmation du CNRA consacré à l’espace rural, à ses peuplements et à ses productions agricoles. Ces problématiques ont été abordées sur le plan régional par le projet collectif de recherche  sur l’habitat rural auvergnat et bourbonnais. Celui-ci a fait l’objet d’une publication comprenant des synthèses - notamment sur les structures d’habitat  et les productions agricoles - alimentées par des notices monographiques (Charmoillaux & Gaime, 2019).

Concernant le site de Saint-Don, il présentait l’image d’un habitat bien structuré, avec une organisation spatiale cardinalisée. Les études de l’instrumentum, de la céramique et du verre permettaient d’évoquer la vie quotidienne et les activités de ses habitants. Quant au terroir, les études paléoenvironnnementales suggèrent une mosaïque paysagère avec des champs de blé amidonnier, de millet et d’orge qui devaient côtoyer des vignes, des pâturages, des prairies et une chênaie-hêtraie dans les environs.
Le site semblait toutefois déconnecté des deux occupations antérieure et postérieure voisines, à savoir un établissement agricole antique dont les bâtiments en dur se développaient à une centaine de mètres au sud-est de l’emprise (Vernet, 1995) et la chapelle « romane » de Saint Don, vestige d’un prieuré rattaché à l’abbaye Saint-Amable de Riom, à cinquante mètre à l’est.
Depuis cette première intervention, trois diagnostics et deux fouilles supplémentaires ont eu lieu sur les trois parcelles adjacentes de la première intervention, à l’est, au sud et au sud-est, ce qui porte la fenêtre d’étude à 4000 m2. Par ailleurs, le recouvrement sédimentaire de la troisième fouille, localisée en bas de pente, permet d’établir une stratigraphie complexe pour un site en milieu rural.
Les nouvelles interventions ont révélé des occupations de l’antiquité tardive en lien avec la villa voisine, une aire funéraire évoluant vers un cimetière paroissial (étude de V. Gallien dans Gauthier, 2021) contemporaine de l’habitat rural de la première fouille. Des phases d’habitat, avec des bâtiments excavés puis de plain-pied entre les Xe et XIIe s. ont également été mis à jour. Quant à l’ensilage, il perdure jusqu’au début du XIIIe s.

Cette modeste fenêtre d’observation permet de percevoir la genèse et l’évolution spatiale d’un petit habitat groupé des deux premiers Moyen Âge, en bordure de la Grande Limagne auvergnate, avec une variété de structures absentes des sites du corpus publié dans la synthèse régionale. Un projet de monographie du site est logiquement en préparation.

Sommaire

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Introduction

1.1. Conditions d’intervention : origine, objectif, déroulement
1.2. Les acquis : état des connaissances et problématiques
1.3. Le cadre géologique

2. L’occupation du haut Moyen Âge : Les structures de
l’habitat rural

2.1. Le fossé F2, un élément structurant majeur
2.2. Le bâtiment 1
2.3. La structure F29 : un second bâtiment ?
2.4. L’aire d’ensilage
2.5. Les autres structures

3. Les mobiliers

3.1. Le mobilier céramique par Alban Hory
3.2. Le mobilier métallique par Christian Cécillon
3.3. Le verre par Laure Simon
3.4. Les monnaies par Christian Cécillon
3.5. Autres artefacts

4. Les études

4.1. Analyse de résidus organiques dans un objet en pierre chauffé par Nicolas Garnier
4.2. Étude pétrographique des matériaux présents sur le site par Gérard Vernet
4.3. La faune par Pierre Caillat
4.4. Étude archéobotanique par Manon Cabanis

5. Les occupations postérieures de la fin de l’époque moderne et de
l’époque contemporaine (périodes 2 et 3)

5.1. Une restructuration au début de l’époque moderne : les fossés F6 et F25 (période 2)
5.2. Les traces d’occupation de la fin de l’époque moderne et de l’époque contemporaine (période 3)

6. Synthèse et discussions générales

6.1. Discussions chronologiques
6.2. Organisation spatiale et caractéristiques de l’occupation médiévale

7. Conclusion

Bibliographie

Table des illustrations

Annexe : glossaire anthracologie/carpologie

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

GAUTHIER, Fabrice (dir.). (2015). Riom (Puy-de-Dôme), Chemin des Vignes (Rapport de fouille, 1 vol.). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0138800>.

Autres rapports d'opération

GAUTHIER, Fabrice (dir.). (2020). Riom, 4, chemin des Vignes (Rapport de fouille). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes.

GAUTHIER, Fabrice (dir.). (2016). Riom (Puy-de-Dôme) : 2 impasse des Roseaux (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139783>.

GAUTHIER, Fabrice (dir.). (2015). Une occupation carolingienne à Saint Don (Riom) (Rapport de fouille). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes.

GAUTHIER, Fabrice. (2014). Riom (Puy-de-Dôme), 4 Chemin des Vignes (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Bron  : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0132762>.

Publication

GAUTHIER, Fabrice. (2020). Un corpus inédit : les trois fouilles du village médiéval de Saint-Don à Riom. Archéopages, 47, 112-113.

Rapports cités dans l'introduction

GAUTHIER, Fabrice (dir.). (2021). Riom, 2, Impasse des Roseaux (Rapport de fouille). Bron : Inrap Auvergne-Rhône-Alpes.

VERNET, Gérard (dir.). (1995). Sépultures médiévales et vestiges antiques. Sondages archéologiques dans les parcelles n°640, 767 et 770 au lieu-dit « La Chapelle » à Riom (63) (Rapport d’opération archéologique). Bron : AFAN RAA, SRA Auvergne.

Publication citée dans l'introduction

CHARMOILLAUX, Julie & GAIME, Sébastien (dir.). (2019). Les formes de l’habitat rural au Moyen Âge en Limagne septentrionale et dans la Sologne bourbonnaise. Paris : CNRS Édition, Inrap. 456 p. (Recherches archéologiques ; 17). <https://hal-inrap.archives-ouvertes.fr/hal-02295848>.

Citations

GAUTHIER, Fabrice (dir.), CABANIS, Manon, CAILLAT, Pierre, CÉCILLON, Christian, FOURNAND, Sandrine, FRANC, Odile, GARNIER, Nicolas, GRÉLOIS, Emmanuel, HORRY, Alban, LEFÈVRE, Jean-Claude, SIMON, Laure & VERNET, Gérard. (2021). Riom, Chemin des Vignes (Puy-de-Dôme, Auvergne) : rapport de fouille archéologique 2015. Paris : Inrap. (Documents d'archéologie préventive ; 19). <https://doi.org/10.34692/ascd-bh53>.

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