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Actualités de l'Inrap
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À Blois, l'Inrap fouille actuellement l'îlot Saint-Vincent, un îlot urbain où les occupations des époques moderne et contemporaine ont été mises au jour lors d'un premier décapage, de part et d’autre de l’ancien tracé de la rue du Pont du Gast.
À Penta-Di-Casinca, sur prescription de la Drac de Corse, l’Inrap a mis au jour les vestiges de bâtiments datés entre le Ier et le Ve siècles après J.-C, révélant de nouveaux éléments sur l’occupation de la plaine littorale orientale, en périphérie de l’agglomération antique de Mariana.
Dans la commune d’Aubagne, des investigations conduites par l’Inrap ont permis la découverte d’un habitat du Néolithique moyen et final, d'une nécropole monumentale (tumulus) de la fin de l’âge du Bronze et du début de l’âge du Fer ayant livré un mobilier exceptionnel (épée, bracelets décorés, torque, céramique...), et d'une voie romaine inédite, rattachée probablement au territoire de Massalia-Marseille, ayant pu jouer un rôle stratégique dans le conflit qui oppose César à Pompée.
À Montpellier, une fouille de l'Inrap permet d’étudier l’évolution des pratiques agricoles et des modes de mise en valeur des terres au cours des cinq derniers millénaires : champs, chemins, vignobles, vergers, cheptel, mais aussi les caves de quelques maisons, et les sépultures de certains de ces agriculteurs.
Depuis le 20 septembre 2021, l’Inrap mène une fouille archéologique, prescrite par la Drac Île-de-France) dans la ville de Melun. La principale découverte à ce jour concerne un four de tuilier gallo-romain, mais des occupations médiévale, moderne et contemporaine sont également mises au jour.
À Arras, l’Inrap a fouillé une nécropole à inhumation du Bas Empire. Pas moins de 130 tombes ont été mises au jour, dont un sarcophage en plomb et un autre en calcaire, venant affiner les connaissances régionales sur les pratiques funéraires et la gestion de l’espace sépulcral durant l’Antiquité tardive.
Fouillée au XIXe siècle par Auguste Galaire, la grande villa du Magny de Port-sur-Saône (15,4 ha) a fait l'objet d'une nouvelle intervention de l'Inrap dans sa partie résidentielle (pars urbana). Celle-ci a mis en évidence un bâtiment, les traces d'une galerie à portique, ainsi qu'une cave recelant des milliers de fragments d’enduits peints.
Un sondage archéologique au château de Marigny, à Fleurville, a confirmé la présence d’une riche villa gallo-romaine et de deux mosaïques, fait rare dans la moitié nord de la France. L'état de conservation inhabituel de cette villa, malgré les constructions postérieures, offre un cadre d’étude singulier pour ces résidences rurales.