À Jouandet

Une occupation pouvant se rattacher à l'Antiquité et/ou au haut Moyen Âge a été mise en évidence par du mobilier céramique et des charbons de bois. Un sondage implanté dans l'axe du cours d'eau a livré quelques structures en creux et une série de pieux de bois alignés.

Dans un autre sondage, à environ 1 m de profondeur, une série de bois travaillés posés à plat a été observée. Il s'agit de planches et de piquets vraisemblablement déplacés et déposés sur la berge au gré des fluctuations du cours d'eau. Parmi ces bois, on remarque que l'un d'entre eux porte sur une de ses faces des traces probables d'exposition au feu. 

Localisation des vestiges au 1/500^e.

© Inrap.

Céramiques.

© Inrap.

Dans ce secteur situé en zone humide, des traces d'occupation aux abords immédiats du cours d'eau ont été mises en évidence. Ces vestiges prennent la forme d'épandage de mobilier ou de charbons de bois, de structures en creux telles que des fosses à l'utilisation incertaine ou des structures de chauffe, d'un alignement de piquets de bois. Mais l'activité du cours d'eau a pu modifier l'organisation des couches initiales des berges, entraînant une partie du mobilier dans le lit du ruisseau ou, au contraire, déposant des éléments anthropiques prélevés en amont.

La chronologie de l'occupation est délicate à établir dans ce contexte. Toutefois, le mobilier céramique mis au jour ne remonte pas au-delà des I^er-II^e siècles de notre ère. Et le manque de références fiables pour le mobilier céramique du haut Moyen Âge dans les Landes ne permet pas de détailler la durée de l'occupation dont il est question ici. Quoi qu'il en soit, la présence d'un élément de cruche du X^e siècle pose un jalon chronologique pour une occupation médiévale. Dans cette fourchette, plusieurs schémas d'occupation sont envisageables : il peut s'agir d'une occupation continue mais peu dense comme d'une succession de réoccupations à des intervalles non définis au cours de cette campagne.