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Carré Jaude 2 - extension 2010
A Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, les fouilles archéologiques réalisées dans l'emprise du « Carré Jaude 2 », sur une superficie de 1,2 hectares, se sont terminées le 23 novembre 2009 à l'issue de deux campagnes de 4 mois.
Chronique de site
Date de publication
14 avril 2010
Dernière modification
10 mai 2016
La fin de l'intervention a été marquée par la découverte d'un édifice à portique très bien conservé. Cet édifice se prolonge sous l'espace public bordant l'emprise du « Carré Jaude 2 », espace dans lequel seront réalisés divers aménagements liés au projet de construction non pris en compte initialement. Au préalable à ces travaux, le SRA d'Auvergne a prescrit une intervention archéologique complémentaire qui se termine le 30 avril 2010.
Vue du bâtiment gallo-romain en cours de fouille vers le sud-ouest.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
© Loïc de Cargouet, Inrap
Vue aérienne du bâtiment gallo-romain en cours de fouille vers l'est.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
© Loïc de Cargouet, Inrap
Vue partielle du bassin avec son enduit hydraulique et des éléments de colonne effondrés en place.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
© Guy Alfonso, Inrap
Vue aérienne du bassin en cours de fouille vers le nord-est.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
© Loïc de Cargouet, Inrap
Vue partielle du bassin avec vasque en marbre et éléments de colonne effondrés en place.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
Carré Jaude 2 - extension 2010.
© Guy Alfonso, Inrap
Les fouilles ont ainsi permis de dégager l'édifice à portique sur une superficie totale d'environ 400 m2. Une douzaine de salles ou espaces ouverts ont été reconnus. Dans l'angle nord-est se trouve une grande pièce carrée pourvue d'une riche décoration en marbre, abritant des latrines collectives. Elle est entourée d'un bassin en L bordée d'une colonnade ouvrant sur une cour ou un jardin. Le réseau hydraulique d'adduction et d'évacuation de l'eau associé à ces aménagements a pu être précisément étudié.
Parmi les autres salles qui se développent au sud de cet ensemble, une pièce comportant deux fours est interprétée comme une cuisine. Elle s'ouvre sur une vaste cour de plus de 80 m2. Dans les couches de démolition comblant une autre salle a été retrouvée la partie sommitale d'un autel votif portant une dédicace au numen impérial et à une divinité gauloise. L'hypothèse privilégiée actuellement est celle de thermes publics s'étendant vers l'ouest, jusqu'en bordure d'une voie dont l'existence est supposée à proximité.