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Avec 130 000 visiteurs depuis son ouverture, « Gaulois, une expo renversante » bat des records de fréquentation
Avec 1 000 visiteurs par jour, en moyenne, depuis son ouverture le 15 octobre 2011, Gaulois, une expo renversante confirme le succès de son lancement et conforte le choix d'Universcience d'avoir fait de l'archéologie le thème central de sa programmation 2011-2012.
Présentée à la Cité des sciences et de l'industrie, Gaulois, une expo renversante a été conçue en coproduction avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication. C'est en effet la somme des données livrées par les grandes fouilles préventives des vingt dernières années qui renouvelle la connaissance de la civilisation gauloise.
Ces avancées mettent à mal les lieux communs et permettent de comprendre pourquoi l'image du Gaulois a, au fil du temps, été instrumentalisée afin de servir les besoins idéologiques du moment. En plaçant le visiteur dans le rôle de l'archéologue, l'exposition invite, de manière très ludique, à la découverte de l'habitat, de la vie quotidienne, de l'agriculture, de l'organisation sociale et de la religion des Gaulois. Enfin, l'exposition révèle une collection d'objets récemment découverts et présente, pour la première fois à Paris, trois chefs-d'oeuvre du « trésor » de Tintignac : deux trompettes de guerre et un casque mis au jour en 2004 en Corrèze.
Les disciplines de l'archéologie sont évoquées dans l'exposition sous la forme de 7 ateliers conviviaux proposant aux visiteurs de mettre en commun leurs interprétations au travers d'éléments (jeux, manipulations, multimédias, interviews...) qui se consultent seul ou à plusieurs.
« Quelles traces les Gaulois ont-ils laissées ? » fait parler les paysages. Ici, les Gaulois sont sous nos pieds, là, dans la toponymie. L'archéologue en herbe fait apparaître des vestiges insoupçonnés de la fouille ou du survol d'un paysage. Le linguiste révèle les mots gaulois embusqués dans le français d'aujourd'hui.
Un peu plus loin, « Que cultivaient les Gaulois ? » invite à découvrir le travail des palynologues : grâce aux pollens et aux graines retrouvés sur les fouilles, on sait désormais avec certitude que les Gaulois étaient de grands agriculteurs. « Que faisaient les Gaulois de leurs poteries ? » rappelle que les innombrables tessons sont les témoignages directs des goûts et des besoins d'un groupe humain ; la céramique est en effet une source précieuse d'informations pour l'archéologue.
La mise en valeur du dernier état de la recherche avec les dispositifs de médiation les plus interactifs, marquera durablement la conception des expositions d'archéologie sur les 1600 m² qui caractérisent Gaulois, une expo renversante.
Pour améliorer l'accompagnement et le confort de la visite, Universcience met à disposition, à partir du 10 mars 2012, un audioguidage gratuit pour les utilisateurs de smartphones. En chargeant les « 14 QR code » répartis tout le long du parcours, ces visiteurs auront accès à toutes sortes d'informations complémentaires sur l'exposition.
Le succès de Gaulois, une expo renversante est conforté par l'accueil que lui ont réservé les médias : plus de 300 retombées dont 16 sujets télévision et 18 sujets radio. Il l'est aussi par l'accueil fait au catalogue de l'exposition. Publié par Universcience Editions et les éditions La Martinière, Qui étaient les Gaulois?, dirigé par les commissaires scientifiques de l'exposition, François Malrain (Inrap) et Matthieu Poux (Université Lyon 2), a fait l'objet d'une réimpression, moins de trois mois après sa publication.
Poursuivant cette démarche de mise en avant des apports de la science dans le domaine de l'archéologie, le Palais de la découverte présente Préhistoire(s), l'enquête. Une exposition qui dévoile le travail, digne de celui de la police scientifique, mené par les archéologues sur une tombe de la nécropole mésolithique de Téviec, près de Quiberon. Son exploration, tout autant minutieuse que ludique, permet de reconstituer en détail les conditions de vie et les rites funéraires de la population de cette région, il y a plus de 7 000 ans.
Mahaut Tyrrell
chargée de communication médias
Inrap, pôle partenariats et relations avec les médias
01 40 08 80 24
mahaut.tyrrell [at] inrap.fr