Fleurey-sur-Ouche, 32 rue de l’Aule « Les Charmilles » et lot « La Velle », rue de la Gare (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté)

Sous-titre

Rapports de fouille 2019 et 2021

Numéro DAP
46
Image d'entête
DAP 46 | Fleurey-sur-Ouche « Les Charmilles » / « lot La Velle » (Côte-d'Or)
Média
DAP 46 | Fleurey-sur-Ouche « Les Charmilles » / « lot La Velle » (Côte-d'Or)
date expertise
mai 2022
date achevement
septembre 2021
Paragraphes

La commune de Fleurey-sur-Ouche est localisée à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Dijon en bordure de l’Ouche, un affluent de la Saône. Le bourg est scindé en deux parties, de chaque côté de la rivière avec, au nord, l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et, au sud, le prieuré Saint-Marcel.
Une villa gallo-romaine serait à l’origine du village mais sa localisation précise n’est pas connue. Mention est faite du village de Floriacum au VIe siècle par Grégoire de Tours dans l’Histoire des Francs. La découverte fortuite, suivie de fouilles, d’une nécropole au nord de l’Ouche a pu confirmer le passé mérovingien du village. Les recherches menées dans l’église Saint-Jean-Baptiste en 1996 par Simon Bryant (Afan) avaient également permis de mettre au jour des sarcophages mérovingiens associés à des fondations de murs, appartenant très probablement à un édifice de culte antérieur à l’église actuelle. Ces données illustrent la présence d’une occupation dès les VIe-VIIe siècles dans ce secteur du village, en rive nord.

Quatre diagnostics, suivis de trois fouilles, menés entre 2015 et 2019 sur la rive sud de l’Ouche, dans l’environnement du prieuré Saint-Marcel, ont permis de récolter de très nombreuses informations sur l’occupation du village sur une large période couvrant le Moyen Âge et l’Époque moderne.

La préservation de vastes zones non urbanisées à l’intérieur même du village ancien (plus de trois hectares investigués) a été une véritable opportunité pour l’archéologie, alors que les opérations dans ce type de contexte ne concernent habituellement que de petites surfaces, logistiquement compliquées à monter et dont les résultats sont parfois difficiles à interpréter (Guicheteau et coll., 2021). Ces interventions constituent également un témoignage rare d’habitat associé à un prieuré, alors que les études sont plus souvent centrées sur l’édifice religieux en lui-même.

Les deux premières fouilles « Lotissement des Charmilles » et « La Velle, rue de la gare », objets de cette introduction, se situent de part et d’autre de la rue de l’Aule.

Des structures en creux (trous de poteau et silo) témoignent d’une occupation précoce du lieu, au cours du Xe siècle, manifestement contemporaine de l’installation des moines et de la création du prieuré.
Entre le XIe et le début du XIIe siècle, des bâtiments en pierre vont peu à peu être construits. L’un d’entre eux est doté d’une cave quadrangulaire aux angles coupés, dont le niveau de sol charbonneux est conservé (fig. 1). Durant cette période également, deux sépultures d’enfant sont installées dans un silo abandonné, et recouvertes de dalles plates.

Fig. 1 : Cave rectangulaire aux angles tronqués, avec un niveau de sol charbonneux (XIe-XIIe siècles). J. Lecornué, Inrap.

Une des particularités du site réside dans la présence de carrières souterraines, exploitées au cours du Moyen Âge central, au moment où la construction de bâtiments en pierre se développe dans le village. On peut s’interroger si, à l’instar des souterrains refuges connus dans d’autres contextes, les carrières de Fleurey ont été investies lors des périodes de conflit pour se cacher ou dissimuler des denrées. Le mobilier extrait de leur comblement atteste leur remblaiement entre le XIIIe et le XIVe siècle.

Les études spécialisées (archéozoologie, instrumentum), ainsi que le découverte d’un système d’adduction d’eau élaboré, daté des XIIIe-XIVe siècles, donnent des indications quant au statut social des habitants, marqué par une certaine aisance sociale (fig. 2).
La morphologie du village évolue au XVIe siècle lorsque, à l’occasion des Guerres de Religion, le village se rétracte derrière une muraille, démolie à peine 50 ans plus tard.
À l’Époque moderne, des jardins d’agrément sont installés en périphérie des zones d’habitat, comme en témoigne la mise au jour de plusieurs alignements de grandes fosses de plantation, alors que le village est investi par de riches parlementaires dijonnais.

Fig. 2 : Un système d’adduction d’eau daté du bas Moyen Âge (XIIIe-XIVe siècles). S. Baudin, Inrap.

Le rapport de la troisième fouille, « Maison de Santé » (Pertuisot, 2024), contigüe à la deuxième, a été rendu en février 2024. Des recherches programmées sont également menées en périphérie du village sur l’emplacement supposé d’une léproserie médiévale. Elles viennent compléter les informations recueillies dans le cadre de l’archéologie préventive.

Une publication monographique synthétisant toutes les données récoltées au cours des différentes opérations archéologiques a vu le jour à l’occasion du rendu de ce dernier rapport. Elle permettra d’apporter un regard neuf sur l’évolution du bourg sur le temps long, de la fin du haut Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine et de s’interroger sur la répartition spatiale des occupations successives, dont l’aire d’attractivité s’est peu à peu éloignée des deux édifices de culte.

Enfin, la question des marges du village sera également soulevée à travers l’étude de la léproserie du bas Moyen Âge, qui, si elle est reléguée à l’extérieur du bourg, n’est pas pour autant exclue de toute forme de sociabilité.

Sommaire

Fleurey-sur-Ouche, Lotissement des Charmilles, 32, rue de l’Aule : Des moines clunisiens aux parlementaires dijonnais : histoire d’une parcelle sous influence

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. État des connaissances avant l’opération

1.1. Présentation du site de Fleurey-sur-Ouche : approche géographique
1.2. Contexte géologique
1.3. Le contexte archéologique
1.4. Une particularité : les cavités souterraines de la rue de l’Aule
1.5. Les diagnostics archéologiques de 2015 et 2016

2. Conditions et méthodes de l’intervention archéologique

2.1. Attendus archéologiques
2.2. Méthodes et techniques

3. Résultats de l’opération

3.1. Préambule
3.2. La phase 1 : Xe-XIIe siècles
3.3. La phase 2 : fin XIIIe-XIVe siècle
3.4. La phase 3 : du XVIe au début du XVIIe siècle
3.5. La phase 4 : fin XVIIe-XVIIIe siècle

4. Études spécialisées

4.1. Étude du mobilier céramique
4.2. Étude du mobilier métallique
4.3. Identification et datation des monnaies
4.4. Étude de la faune
4.5. Étude du verre
4.6. Étude carpologique
4.7. Étude archéo-anthropologique
4.8. Étude géophysique
4.9. Étude lithique

5. Synthèse

5.1. Remarques préliminaires
5.2. L’évolution du site
5.3. Peut-on caractériser le site ?

6. Conclusion générale

Bibliographie

Annexes

Liste des illustrations

III. Inventaires techniques


Fleurey-sur-Ouche, Lot la Velle, rue de la Gare : Aperçu de l'évolution de la morphologie du village du xe au xviie siècle

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Introduction

1.1. État des connaissances avant l’opération

2. Conditions et méthodes de l’intervention archéologique

2.1. Attendus archéologiques
2.2. Méthodes et techniques

3. Résultats de l’opération

3.1. Préambule
3.2. Les résultats

4. Études spécialisées

4.1. Étude de la vaisselle et d’éléments en terre cuite
4.2. Étude des éléments métalliques
4.3. Identification et datation des monnaies
4.4. Étude des restes fauniques
4.5. Étude des éléments en verre
4.6. Étude carpologique
4.7. Observations géomorphologiques de la coupe ouest
4.8. Micromorphologie de l’échantillon PR1
4.9. Rapport géophysique
4.10. Rapport d’expertise de la CISAP

5. Synthèse

5.1. La phase 1 (Xe-XIIe siècles)
5.2. La phase 2 (XIIIe-XIVe siècles)
5.3. Phase 3 (XVIe-XVIIe siècles)

6. Conclusion générale

7. Bibliographie

8. Liste des figures

9. Annexes

Annexe 1 : résultats des analyses 14C
Annexe 2 : étude des céramiques retrouvées dans les cavités en 1988
Annexe 3 : inventaire du mobilier retrouvé dans les cavités en 1988

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapports d'opération

PERTUISOT, Gaëlle (dir.). (2024). Métamorphose d'un quartier villageois du Moyen Âge central à l'époque contemporaine : Fleurey-sur-Ouche, Maison de Santé, rue de l'Aule (Côte-d'Or) (Rapport de fouilles, 1 vol.). Dijon : Inrap Bourgogne-Franche-Comté. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0176178>.

PERTUISOT, Gaëlle (dir.). (2021). Aperçu de l’évolution de la morphologie du village du Xe au XVIIe siècle : Fleurey-sur-Ouche, Lot la Velle, rue de la Gare (Côte-d'Or) (Rapport de fouilles, 1 vol.). Dijon : Inrap Bourgogne-Franche-Comté. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0165147>.

PERTUISOT, Gaëlle (dir.). (2019). Des moines clunisiens aux parlementaires dijonnais : histoire d'une parcelle sous influence : Fleurey-sur-Ouche, Lotissement des Charmilles, 32, rue de l'Aule (Côte-d'Or) (Rapport de fouilles, 1 vol.). Dijon : Inrap Bourgogne-Franche-Comté. <https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0155305>.

Publication

GUICHETEAU, Antoine, MARCHAISSEAU, Vincent & QUIQUEREZ, Amélie (dir.). (2021). La genèse du village. Archéologie de l’habitat groupé du haut Moyen Âge (Ve-XIIe siècle) dans le Centre-Est de la France actuelle. Dijon : ARTEHIS Éditions. DOI : 10.4000/books.artehis.24915.

Citations

L'ensemble

PERTUISOT, Gaëlle (dir.), BUGNON-LABAUNE, Anne-Lise, CAMBOU, David, DAOULAS, Geneviève, LAMY, Valérie, LATRON, Annamaria, LISTRAT, Pascal, JOAN, Lydie, SIMON, François-Xavier, WIDEHEN, Marie-Agnès, CAPDEVILLE, Céline, CLERC, Patrick, MARTIN, Guillaume, SORDOILLET, Dominique et coll. (2024). Fleurey-sur-Ouche, 32 rue de l’Aule « Les Charmilles » et lot « La Velle », rue de la Gare (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté) : Rapports de fouille 2019 et 2021 (2 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 46). DOI : 10.34692/w9ey-gh39.

Le volume 1

PERTUISOT, Gaëlle (dir.), BUGNON-LABAUNE, Anne-Lise, CAMBOU, David, DAOULAS, Geneviève, LAMY, Valérie, LATRON, Annamaria, LISTRAT, Pascal, JOAN, Lydie, SIMON, François-Xavier, WIDEHEN, Marie-Agnès, CAPDEVILLE, Céline, CLERC, Patrick, MARTIN, Guillaume, SORDOILLET, Dominique et coll. (2024). Fleurey-sur-Ouche, 32 rue de l’Aule « Les Charmilles » et lot « La Velle », rue de la Gare (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté) : Rapports de fouille 2019 et 2021. Volume I : Fleurey-sur-Ouche, Lotissement des Charmilles, 32, rue de l’Aule. Des moines clunisiens aux parlementaires dijonnais : histoire d’une parcelle sous influence. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 46). DOI : 10.34692/w9ey-gh39.

Le volume 2

PERTUISOT, Gaëlle (dir.), BUGNON-LABAUNE, Anne-Lise, CAMBOU, David, DAOULAS, Geneviève, LAMY, Valérie, LATRON, Annamaria, LISTRAT, Pascal, JOAN, Lydie, SIMON, François-Xavier, WIDEHEN, Marie-Agnès, CAPDEVILLE, Céline, CLERC, Patrick, MARTIN, Guillaume, SORDOILLET, Dominique et coll. (2024). Fleurey-sur-Ouche, 32 rue de l’Aule « Les Charmilles » et lot « La Velle », rue de la Gare (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté) : Rapports de fouille 2019 et 2021. Volume II : Fleurey-sur-Ouche, Lot la Velle, rue de la Gare. Aperçu de l’évolution de la morphologie du village du Xe au XVIIe siècle. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 46). DOI : 10.34692/w9ey-gh39.

Auteur(s) / direction
CTRA
Chronique de site
Rue de l'Aule à Fleurey-sur-Ouche (Côte d'Or)
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FR
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Text

Boulevard de la Corderie (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône, Marseille)

Sous-titre

Rapport de fouille 2019

Numéro DAP
35
Image d'entête
DAP 35 | Marseille « Boulevard de la Corderie » (Bouches-du-Rhône)
Média
DAP 35 | Marseille « Boulevard de la Corderie » (Bouches-du-Rhône)
date expertise
septembre 2019
date achevement
juin 2019
Paragraphes

La fouille de la carrière de la Corderie a été réalisée en 2017 sur la rive sud du Vieux-Port à Marseille, à l’extérieur des murs de la cité grecque et romaine. Elle a permis de mettre au jour, sur plus de 1200 m2, une exploitation antique de calcaire qui a connu trois périodes successives d’exploitation, la première à la fin de l’époque grecque archaïque (fin du VIe et début du Ve s. avant notre ère), la seconde à l’époque hellénistique (IVe-IIIe s. avant notre ère) et la dernière durant la période romaine.

Cette opération nous a offert l’occasion, pour l’instant unique, d’étudier de façon extensive un des gisements antiques de calcaire dit « de Saint-Victor ». Cette roche, dont il existe plusieurs faciès ayant chacun ses spécificités[1], a constitué l’un des principaux matériaux de construction de la ville grecque, utilisé dans les monuments publics (remparts, chapiteaux) ou privés (murs, caniveaux, …) ainsi que pour la sculpture. La pierre exploitée dans la carrière de la Corderie est une veine particulière, mal adaptée aux élévations car sensible aux intempéries ; elle semble avoir servi à produire principalement des sarcophages et des dalles (vraisemblablement destinées à la confection de cistes funéraires). D’autres types de productions, comme par exemple des bases de pressoir, sont également attestées, soit par leur empreinte en négatif dans le rocher, soit par des blocs abandonnés sur place par les carriers.

Le déplacement progressif de l’activité extractive a entraîné le remblaiement rapide des fronts de taille grecs et leur « fossilisation » sous des milliers de mètres cube de déchets de taille, permettant ainsi la parfaite conservation des impacts et traces d’outils dans cette roche pourtant très tendre. Les outils traditionnels des carriers, le pic à l’extrémité pointue et l’escoude, dotée d’un tranchant transversal à l’axe du manche, tous deux à percussion lancée, servaient à détourer les blocs au moyen de tranchées périphériques, puis des coins métalliques, introduits sous l’arête frontale inférieure des blocs, permettaient de les désolidariser du socle rocheux. Ces techniques d’extraction classiques pour l’Antiquité sont demeurées les mêmes jusqu’à la période moderne, mais les outils utilisés durant la plus ancienne phase d’exploitation de la carrière de la Corderie présentent quelques spécificités. Ainsi, les empreintes de fers d’escoude qui ont pu être observées sont larges de 1,5 cm dans la carrière grecque des VIe-Ve s. avant notre ère et de 2,5 cm dans la partie exploitée aux IVe-IIIe s. avant notre ère. Ces dimensions inédites permettent d’enrichir pour ces périodes anciennes le corpus d’outils élaboré par Jean-Claude Bessac (Bessac, 2002). L’utilisation de coins métalliques, bien présente en Grèce même, dès le VIe s. avant notre ère, est ici également attestée pour la première fois en Méditerranée occidentale. Aucun exemplaire n’en a été retrouvé, mais il est possible, encore une fois à partir de leurs empreintes dans la roche, de restituer des coins cylindriques d’un diamètre de 3 à 5 cm, appointés à l’une de leurs extrémités et longs d’une vingtaine de centimètres. L’utilisation de ces « pointes » dans la roche très stratifiée de la carrière de la Corderie permettait, sans trop de difficultés, de détacher les blocs le long des joints de stratification.

Carrier en train de réaliser une saignée à l'escoude dans la carrière de calcaire coquillier de Rognes (Bouches-du-Rhône), milieu du XXe siècle. Document "Les amis du Patrimoine de Rognes".

À ces outils propres aux carriers, d’autres, destinés aux finitions, étaient également utilisés sur site comme le marteau-taillant, muni de deux tranchants droits, parallèles au manche et employé pour façonner et régulariser les parois des blocs, notamment celles des cuves de sarcophages.

La carrière archaïque ne trouve que très peu de parallèles dans le monde grec, où les exploitations de marbre ont généralement été l’objet de toutes les attentions.

L’ancienneté de cette exploitation, l’excellente conservation des fronts de taille, ainsi que leur grand intérêt scientifique et patrimonial, ont conduit, en janvier 2018, au classement au titre des monuments historiques d’une partie de cette carrière. La partie nord du site a été détruite par la construction de l’immeuble pour lequel la fouille préventive avait été prescrite, tandis que les vestiges situés au sud, conservés sur 735 m2 ont été préservés.

La conservation et la valorisation de ce site archéologique ont été au cœur de mobilisations des riverains et de nombreuses manifestations citoyennes ; elles ont constitué un des thèmes de la campagne des élections municipales en 2020 dont le maire actuel et son équipe se sont saisis. Début 2023, le sort de la partie conservée de la carrière est encore incertain : valorisation in situ et présentation au public ou remblaiement pour la protéger et valorisation dans le cadre du Musée d’Histoire de la ville ?

1

Le calcaire de la Corderie a pu bénéficier d’une étude géologique et géochimique poussée qui ouvre la voie à de fructueuses collaborations à venir entre géologues et archéologues marseillais (M. Fournier et al., 2022). La carrière a également fait l’objet d’une présentation lors d’une journée d’études du Centre Camille Jullian à Aix-en-Provence et d’un article de synthèse dans les actes de ces journées (Mellinand et al., 2020).

Sommaire

Volume 1 

I. Données administratives, techniques et scientifiques

II. Résultats

1. Présentation de l’opération

1.1. Le cadre technique
1.2. Zones et secteurs, enregistrement et méthodologie
1.3. Le cadre archéologique
1.4. Recherches en archives

2. Les carrières antiques

2.1. Introduction
2.2. La carrière archaïque
2.3. La carrière hellénistique : zones 5, 6 et 2
2.4. La carrière romaine

3. L’occupation moderne du site, description et interprétation des vestiges

3.1. Corderie et Ignorantins (XVIIIe s. )
3.2. La caserne (années 1810 – années 1970)

4. Conclusion

4.1. Carrières et carriers grecs
4.2. Outils et techniques
4.3. Carrières grecques et romaine, des gestions très différentes
4.4. Essais de restitution des volumes et quantité
4.5. Pistes de travail …
Bibliographie
Liste des illustrations

5. Études spécialisées

5.1. Le cadre géologique
5.2. Compétences des matériaux
5.3. Les mobiliers céramique d’époque grecque (et romaine) de la carrière antique du boulevard de la Corderie à Marseille
5.4. Quelques céramiques modernes du site de la Corderie
5.5. Les Remparts modernes de Marseille, Cours Pierre Puget, et Rue du Rempart


Volume 2

III. Inventaires techniques

Bibliographie / Ressources

Rapport de fouille

MELLINAND, Philippe (dir.). (2019). Marseille, Bouches-du-Rhône, Boulevard de la Corderie, Provence-Alpes-Côte d'Azur (Rapport de fouilles, 2 vol.). Nîmes : Inrap Midi-MED. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0159902.

Rapport de diagnostic

RICHIER, Anne, MICHAUDEL, Benjamin. (2016).Provence-Alpes-Côte d'Azur, Bouches-du-Rhône, Marseille, boulevard de la Corderie (Rapport de diagnostic, 1 vol.). Nîmes : Inrap MED. https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0146055.

Publications citées dans l'introduction

FOURNIER, François, MELLINAND, Philippe, VILLENEUVE, Michel, MARIÉ, Lionel & KADRI, M. Nazim. (2022). Géologie et géochimie de la carrière de la Corderie (Marseille) : implications pour la caractérisation et la provenance des matériaux lapidaires antiques. Géologie de la France, 2, 11-27. http://geolfrance.brgm.fr/geologie-geochimie-carriere-corderie-marseille-implications-caracterisation-provenance-materiaux.

MELLINAND, Philippe, FRANGIN, Elsa, PAONE, Françoise, SAGETAT-BASSEUIL, Elsa, SCHERRER, Nadine, VACCA-GOUTOULLI, Mireille & VOYEZ, Christophe. (2020). La carrière de calcaire du boulevard de la Corderie à Marseille. Dans H. Aurigny et V. Gaggadis-Robin (éd.), Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée : journée d’études du 19 juin 2018. Aix-en-Provence : Centre Camille Jullian (p. 43-52). https://hal.science/hal-03078423.

BESSAC, Jean-Claude. (2002). Les carrières du Bois des Lens (Gard). Gallia, 59, 29-51. DOI : 10.3406/galia.2002.3095.

Autres publications sur la Corderie

MELLINAND, Philippe & DELESTRE, Xavier. (2019). La carrière antique du boulevard de la Corderie à Marseille (Bouches-du-Rhône). Monumental2019-1, 28-29.

MELLINAND, Philippe. (2018). La carrière antique du boulevard de la Corderie. Dossiers d’Archéologie, 389, 28-29.

MELLINAND, Philippe. (2018). Les grecs ont laissé une carrière à Marseille », Archéologia, Hors-série 23, 54-57.

Citations

L'ensemble

MELLINAND, Philippe (dir.), CASTRUCCI, Colette, CHEVILLOT, Pascale, FRANGIN, Elsa, GANTÈS, Lucien-François, MICHAUDEL, Benjamin, PAONE, Françoise, SAGETAT-BASSEUIL, Elsa, SCHERRER, Nadine, SILLANO, Bernard, VACCA-GOUTOULLI, Mireillei, VILLENEUVE, Michel, VOYEZ, Christophe et coll. (2023).  Boulevard de la Corderie (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône, Marseille) : rapport de fouille 2019 (2 vol.). Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 35). <https://doi.org/10.34692/e5cr-rs02>.

Le volume 1

MELLINAND, Philippe (dir.), CASTRUCCI, Colette, CHEVILLOT, Pascale, FRANGIN, Elsa, GANTÈS, Lucien-François, MICHAUDEL, Benjamin, PAONE, Françoise, SAGETAT-BASSEUIL, Elsa, SCHERRER, Nadine, SILLANO, Bernard, VACCA-GOUTOULLI, Mireillei, VILLENEUVE, Michel, VOYEZ, Christophe et coll. (2023).  Boulevard de la Corderie (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône, Marseille) : rapport de fouille 2019. Vol. 1, Données administratives et résultats. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 35). <https://doi.org/10.34692/e5cr-rs02>.

Le volume 2

MELLINAND, Philippe (dir.), CASTRUCCI, Colette, CHEVILLOT, Pascale, FRANGIN, Elsa, GANTÈS, Lucien-François, MICHAUDEL, Benjamin, PAONE, Françoise, SAGETAT-BASSEUIL, Elsa, SCHERRER, Nadine, SILLANO, Bernard, VACCA-GOUTOULLI, Mireillei, VILLENEUVE, Michel, VOYEZ, Christophe et coll. (2023).  Boulevard de la Corderie (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône, Marseille) : rapport de fouille 2019. Vol. 2, Inventaires techniques. Paris : Inrap. (Documents d’archéologie préventive ; 35). <https://doi.org/10.34692/e5cr-rs02>.

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