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Château de Valençay, cour d'honneur
La colonisation de ce site d'éperon, occupé aujourd'hui par un château construit à la Renaissance et remanié jusqu'au XIXe siècle, remonte probablement à la période carolingienne.
Chronique de site
Date de publication
13 août 2015
Dernière modification
17 mai 2016
Une recherche en archives doublé d'un diagnostic sur le terrain a permis de préciser le passé de la vie de ce château dont un état antérieur était fortifié.
Un cadre exceptionnel
Malgré quelques travaux anciens d'érudits, le passé de la ville de Valençay et son territoire est relativement mal connu. Il en va de même pour l'imposant château, accroché au bord de l'éperon sur lequel se développe le bourg, au-dessus de la rivière Nahon.
Vue du sondage et restitution des éléments souterrains.
© Matthieu Munos, Inrap.
L'intervention sous la neige, aile ouest et cour sud en arrière-plan.
© Matthieu Munos, Inrap.
L'Inrap dans la cour du château, le donjon porche et le logis Renaissance en arrière-plan.
© Matthieu Munos, Inrap.
Vue aérienne du château de Valençay, le bassin central était alors enseveli.
Ph. Henrard, 1960-1961 © Inventaire général, ADAGP.
Figuration du relief est de l'organisation du bourg de Valençay.
© IGN & Matthieu Munos/Inrap
Localisation de l'éperon de Valençay sur l'Atlas de Trudaine.
© Archives nationales
Gravure du château (1705).
© BNF, collection Gaignières.
Des apports scientifiques révélant un riche passé
La restauration d'un conduit menant à une salle voutée souterraine a entrainé des découvertes archéologiques intéressantes qui permettent de proposer une chronologie nouvelle de l'occupation de l'éperon. Une étude sommaire des archives consacrées au site complète cet éclairage nouveau. Il est désormais possible d'affirmer que le palais Renaissance actuel était précédé d'une forteresse dont les aménagements annexes devaient barrer l'éperon sur lequel se développe le bourg principal actuel. Ce site fortifié a connu quelques vicissitudes qui restent encore à préciser lors de la Guerre de Cent Ans. En remontant encore un peu dans le temps, il est possible de repérer une occupation du site dès la période carolingienne, sans toutefois pouvoir en identifier la nature.
Au-delà de la magnificence connue et reconnue de tous d'une construction conséquente, ici le palais moderne et contemporain, un riche passé nous est ainsi révélé.