Roque del Die à Capendu

La fenêtre de fouille de 3500 m² a révélé la présence de trois tombes monumentales qui s’inscrivent dans une nécropole beaucoup plus vaste, puisque d’autres tombes similaires ont été perçues dans une parcelle voisine lors d’un diagnostic réalisé par l’Inrap en 2008.

Ces monuments se composent d’un enclos circulaire de 12 à 15 m de diamètre matérialisé par un petit muret de pierres encerclant vraisemblablement un tertre de terre ; au centre une tombe en coffre excavée est aménagée par de grandes dalles de grès.

Les tombes de Capendu ont été pillées anciennement, mais l’une d’elle a livré les restes de deux individus (un enfant et une femme) associés à de la parure, notamment des boutons prismatiques en os, qui se rattache au début du Bronze Ancien (2100-1800 av. J.C.).

Cette découverte est importante régionalement puisque, jusqu’à présent, ce type de monument, dont aucun n’était précisément daté, était généralement, rattaché, à titre d’hypothèse, au Néolithique moyen (culture chasséenne, -4500 à -3500 av. J.C.). Les découvertes de Roque del Die permettent donc de réattribuer au début de la Protohistoire nombre de monuments funéraires mal documentés.