Publication : Graffitis & bas-reliefs de la Grande Guerre. Co-édition Inrap-Michalon

Mis au jour pour la première fois en 2013 à Naours, puis dans plusieurs carrières ou cavités de la région, les graffitis et bas-reliefs réalisés par ces hommes, photographiés ici par Dominique Bossut, constituent des témoignages uniques de combattants français, britanniques, australiens, allemands, canadiens ou américains.

Après plusieurs années d’enquête et de recherche, l’archéologue Gilles Prilaux nous présente ici ces écrits fragiles et intimes, ces brèves esquisses patriotiques, réjouissantes caricatures ou monumentales sculptures. Il nous restitue leur histoire et, à travers elle, le parcours de ces soldats livrés à eux-mêmes dans la solitude et le silence de la terre. Un fantastique voyage dans les souterrains de la Grande Guerre, sur les traces d’un patrimoine exceptionnel.
 

Les auteurs

Gilles Prilaux est archéologue, ingénieur de recherche à l’Inrap. Depuis une trentaine d’années, il dirige des fouilles préventives dans la région des Hauts-de- France. Il assure depuis 2009 la direction scientifique et technique des fouilles entreprises à l’occasion des travaux du canal Seine-Nord Europe. Depuis le milieu des années 1990, il mène un important travail sur les vestiges de la Première Guerre mondiale, principalement dans la Somme et l’Artois.
Les thématiques qu’il développe portent sur le traitement de la mort de masse, sur la vie quotidienne en premières lignes et à l’arrière du front, sur les graffitis laissés par les soldats et sur la prise en compte des risques pyrotechniques au cours des opérations archéologiques. Depuis 2013, il est chargé de valoriser en France et à l’étranger les manifestations en relation avec l’archéologie de la Grande Guerre.

Dominique Bossut est archéologue et photographe à l’Inrap. Professionnel de l’archéologie depuis 1992, il exerce ses compétences sur le terrain et durant les phases d’études à travers des reportages photo et des prises de vues d’objets archéologiques. Il participe quotidiennement à la valorisation du métier d’archéologue et des nombreuses découvertes réalisées au cours des fouilles.
Dans le cadre de son travail de photographe, il utilise les nouvelles technologies (drone, photogrammétrie) avec autant d’enthousiasme que les plus classiques (argentique, numérique). L’histoire étant l’une de ses passions, il a participé à des opérations telles que « Bérézina 2012 » (un projet international portant sur l’étude archéologique des guerres napoléoniennes). Il apporte ici un témoignage précieux sur les vestiges graphiques de la Grande Guerre.
 

Informations pratiques