Les Pierrières (site A19 - I1. 1-2)

Ils ont été mis au jour lors de l'opération de diagnostic archéologique de la tranche I1 de l'autoroute A19 (sept.-oct. 2005), par René Chemin (Inrap). À l'intérieur des emprises du projet, cette occupation archéologique s'inscrit sur toute la largeur et sur une longueur d'environ 500 m, soit une surface d'environ 47 000 m² (4,7 hectares).

Ensemble de palissades mis au jour à l'intérieur de l'enclos principal.
Cl . A. Fourvel, Inrap.

Vue de l'intérieur de l'enclos en cours de fouille.
Cl. P. Neury, Inrap.

Vidange du fossé de l'enclos principal.
Cl. S. Liegard, Inrap.

Fossé ouest de l'enclos principal.
Cl. A. Fourvel, Inrap.

Clous et objets en fer découverts dans le comblement d'un trou de poteau.
Cl. S. Liegard, Inrap.

Palissade de la zone d'occupation septentrionale.
Cl. J. Grimaud, Inrap.

Zone d'occupation septentrionale.
Cl. L. de Cargouët, Inrap.

Silos du Halltatt final-La Tène ancienne.
Cl. F. Cherdo, Inrap.

Les zones d'occupation laténiennes vues du nord.
Cl. P. Neury, Inrap.

Le site vu depuis l'est.
Cl. T. Guiot, Inrap.

L'occupation fouillée sur la commune de Boynes comprend quatre groupes de silos datables du Hallstatt final-La Tène ancienne, ainsi que l'angle sud-est d'un grand enclos laténien se développant hors emprise.

Sur la commune de Batilly-en-Gâtinais, le tracé recoupe un établissement de La Tène moyenne-finale comprenant un enclos principal de 160 m de côté et d'une surface de l'ordre de 2,5 hectares. Celui-ci est délimité par des fossés, de 6,50 m de largeur et de 3 à 3,50 m de profondeur, qui étaient très probablement longés de talus. L'accès se faisait par une porte monumentale située à l'ouest. L'intérieur de l'enclos est compartimenté par de nombreuses palissades enserrant des secteurs non bâtis et des zones accueillant une ou plusieurs constructions. Cet enclos est environné (au moins au nord et au sud) de zones d'occupation abritant des bâtiments. Celles-ci sont délimitées par des palissades et par un très vaste enclos qui pourrait ceinturer ce site dont la surface totale couvre plusieurs hectares. Cet ensemble de vestiges se caractérise par des constructions monumentales et des plans de bâtiments, inédits pour la plupart, dont la lisibilité est relativement bonne compte tenu de l'absence de recoupement. Ce site, exceptionnel de par la dimension et la monumentalité de ses structures, se rapproche des quelques « résidences aristocratiques » connues en Gaule. Son étude devrait livrer des données précieuses pour la compréhension de l'implantation des populations gauloises dans cette partie du territoire Senon.