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« Homo athleticus » : archéologie et sport
En écho aux Jeux olympiques et paralympiques d’Été 2024 organisés par Paris, la BnF consacre son cycle annuel « De la fouille à l’écriture de l’histoire » à l’archéologie du sport, en partenariat avec l'Inrap. Cette séance montrera la pertinence de l’archéologie à interroger le sport.
Qu’est-ce que le sport ? Si l’origine du mot, apparu en Angleterre au XIXe siècle, est parfaitement documentée, cette interrogation est faussement simple. À la croisée de notions aussi diverses que le jeu, les loisirs, l’éducation, le dépassement, la compétition, le spectacle, et bien d’autres comme la transmission, le sport peut être considéré, a minima, comme une pratique méthodique et répétée d’activités physiques, qu’on cherche à mieux maîtriser.
Considérant cette définition élargie, les archéologues peuvent relater une narration de la façon dont nos ancêtres s’«activaient». Interrogeant les vestiges et structures du passé, ils peuvent suggérer quand et comment certaines activités physiques sont devenues des sports organisés, comment les règles et les équipements ont évolué, comment le sport a influencé la société et la culture…
Une réflexion à mettre en perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de « Paris 2024 » !
Saison Archéologie et sport
En 2024, l’Inrap consacre sa saison à la thématique « Archéologie et sport » en s’investissant pleinement dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques. Il prendra une part active aux Olympiades culturelles et favorisera pour ses projets culturels une approche croisée et des passerelles entre sportifs et chercheurs, entre scientifiques et artistes, entre monde scientifique et associatif.