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Archéocapsule Inrap « Homo athleticus » - Alésia
Dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques 2024, le Muséoparc d'Alésia célèbre le sport à travers l’archéocapsule Inrap « Homo athleticus ».
« Homo athleticus », la nouvelle archéocaspule de l’Inrap.
Depuis quand les humains font-ils du sport ? Et d’ailleurs, qu’entend-on par-là ? Si l’on
considère les disciplines sportives encadrées par un règlement, nécessitant des entraînements, et donnant lieu à des compétitions pacifiques, c’est plutôt récent : trois petits millénaires seulement. On pense bien sûr aux premiers Jeux organisés à Olympie en 776 av. J.-C., qui se perpétuent de nos jours. Mais si l’on élargit la notion de sport à l’activité physique, elle est beaucoup plus ancienne. Dès la Préhistoire, les humains ont eu mille raisons d’activer leurs corps : pour survivre, chasser, se battre, entretenir leur forme, se donner en spectacle, s’amuser… Les vestiges archéologiques en témoignent. Se croisent alors, autour de l’activité physique, des enjeux sociaux et culturels mais aussi politiques, économiques... Le sport devient, grâce à l’archéologie, une clé de lecture des sociétés sur le temps long.
Saison Archéologie et sport
En 2024, l’Inrap consacre sa saison à la thématique « Archéologie et sport » en s’investissant pleinement dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques. Il prendra une part active aux Olympiades culturelles et favorisera pour ses projets culturels une approche croisée et des passerelles entre sportifs et chercheurs, entre scientifiques et artistes, entre monde scientifique et associatif.