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Vases gaulois : de l’archéologie culinaire à l’expérimentation
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Ces dernières années, la compréhension de la destination des récipients a connu de grandes avancées grâce aux apports des analyses bio-chimiques, croisées avec l’observation des traces, l’archéobotanique, l’archéozoologie, l’étude des textes anciens et parfois l’aide de l’ethnologie.
À la richesse des formes céramiques disponibles sur un site archéologique, correspond généralement une multitude de traces observables qui renvoient à un large panel d’utilisations possibles. L’identification de leur nature, leur localisation et leur récurrence au sein de grandes familles de récipients sont autant de critères qui permettent de définir des "groupes fonctionnels" en lien avec des activités spécifiques, notamment dans le domaine alimentaire. La plupart du temps, un même récipient montre une superposition de traces ce qui permet d’envisager un réemploi.