Vous êtes ici
Perspectives et enjeux de la fouille des navires négriers

Colloque international organisé par l'Inrap, le Comité pour l’histoire et la mémoire de l’esclavage, le ministère de la Culture et de la Communication et le musée du quai Branly dans le cadre de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition
Du 9 au 12 mai 2012, Théâtre Claude Lévi-Strauss, musée du quai Branly 75007 Paris
Archéologie de l'esclavage colonial
par Max Guérout, Groupe de recherche en archéologie navale
Contrairement à la plupart des objets qui sont parvenus jusqu'à nous, ceux qui proviennent d'une épave appartiennent à un même contexte chronologique, ils témoignent aussi d'un même environnement technique et social. Ils constituent une sorte une coupe anatomique du temps et on mesure bien, dans ces conditions, l'importance de tels vestiges.
L'analyse des expéditions de traite et des pourcentages de pertes correspondants conduit à estimer qu'un nombre considérable d'épaves, sans doute plus de deux mille, git dans les océans. Plus de mille d'entre elles se trouvent le long des côtes et sont donc accessibles à l'étude. Cette abondance mérite un programme de recherche coordonné.
Bibliographie sélective
- M. Guérout, Esclaves et négriers, Fleurus Jeunesse, Paris, 2012.
- M. Guérout, Le dernier combat de la Cordelière, Le Télégramme, Rennes, 2012.
- M. Guérout, « Les fraudes concernant la traite des esclaves sous l'administration royale des Mascareignes (1767-1768), sujet d'attention pour Raynal », Raynal et ses réseaux, Paris, 2011.
- M. Guérout, T. Romon, Tromelin, L'île aux esclaves oubliés, CNRS Editions, Paris, 2010.
- M. Guérout, E. Rieth, J.-M. Gassend, « Le navire génois de Villefranche, un naufrage de 1516 », Archaeonautica 9/1989, Paris, 1990.