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Les statistiques en anthropologie et archéologie funéraire
Le Gaaf (Groupe d’anthropologie et d’archéologie funéraire) et les Ateliers Archéomatiques du réseau ISA (Information Spatiale et Archéologie) s’associent pour proposer des séminaires-ateliers, organisés dans le cadre des Rendez-vous du Gaaf sous la forme d’une manifestation en deux parties : une journée d’étude et une journée d’atelier. Après deux Rendez-vous en 2022 et 2023, un troisième aura lieu à Lille les 13 et 14 mars 2024.
Appel à communication pour le mercredi 13 mars 2024
L'anthropologie est une science qui génère de très nombreuses données, en particulier des données numériques. C'est pourquoi cette discipline a depuis longtemps été friande de statistiques, qu'elles soient descriptives - pour rendre compte des caractéristiques d'une population par exemple - ou inférentielles, pour extrapoler des données à partir d'observations réalisées. Il n'est donc pas surprenant que les statistiques soient intégrées aux cursus universitaires en anthropologie : plusieurs d'entre nous se souviennent avec émotion des cours de statistiques !
Bien évidemment, les aspects biologiques ne sont pas les seuls à pouvoir être présentés par le biais des statistiques, ces dernières s'appliquent également à l'archéologie funéraire, par exemple sur les mobiliers déposés dans les tombes, les caractéristiques des fosses sépulcrales, etc.
Enfin, les statistiques ne sont pas qu'une affaire de chiffres : les géostatistiques sont peut-être moins répandues en anthropologie et en archéologie funéraire mais sont des outils particulièrement intéressants pour l'analyse de la distribution spatiale, intra et inter-sites, de données caractérisant les groupes humains étudiés : détection de clusters, mise en évidence d'indices d'autocorrélation spatiale ou encore analyse de la dépendance spatiale entre les données par la technique du krigeage.
Dans la lignée des précédentes éditions de ces Rendez-vous du Gaaf autour de l'archéomatique en archéologie funéraire, nous souhaitons convier les archéologues et les anthropologues à nous faire des retours d'expérience, à communiquer sur leur façon d'utiliser les statistiques dans leur travail, en insistant sur les choix opérés, les réflexions qui ont mené à ces choix et les outils retenus.
Afin de favoriser les échanges lors de la journée de séminaire, les interventions sont limitées à 30 minutes et suivies d’un temps de discussion égal. Le nombre d’intervenants est donc restreint.
Comité d’organisation
Sophie Oudry, Jean-Philippe Chimier, Matthieu Gaultier, Amélie Laurent, Sylvain Badey, Inès Bonet