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La fouille virtuelle, entre le scanner et l’imagerie 3D, doit-on tout révéler ?
Ce troisième séminaire scientifique et technique s’est tenu à Rennes, au Campus universitaire de Beaulieu, les 26 et 27 juin 20178. Il a été organisé par l'Inrap (Sylvie Eusèbe, Téophane Nicolas), et l’UMR IRISA/Inria (Valérie Gouranton, Ronan Gaugne).
Le développement des technologies d’imagerie, à des fins d’étude et de conservation des biens culturels, offre la possibilité d’accéder à l’anatomie complète d’objets complexes et contribue à une meilleure connaissance de leur fonction parfois magique ou sacrée. Cet examen virtuel, non intrusif et reproductible, fait évoluer différents métier : archéologues, anthropologues, historiens de l’art ou restaurateurs. Il dévoile des informations insoupçonnées sur les œuvres, tout en respectant leur intégrité matérielle. Mais ce plongeon au cœur des pièces ne revient-il pas à révéler des secrets justement voués à être bien gardés ? N’est-ce pas trahir les populations qui en sont à l’origine ? À partir d’exemples provenant de tous les continents, est abordé la question des limites dans l'utilisation de ces technologies.