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L'archéologie nazie en Europe de l'Ouest
Chaque semaine, l’actualité de l’archéologie, les avancées de la recherche française et internationale.
Plus de 200 émissions diffusées depuis 2007 à écouter, réécouter ou podcaster.
Avec Laurent Olivier conservateur du musée d'archéologie National à Saint-Germain en Laye, et Jean-Pierre Legendre, conservateur en chef du service régional de l'archéologie de Lorraine
Le Salon noir, France Culture, le mercredi de 14h30 à 15h
Par Vincent Charpentier
Émission du 25 avril 2007
De 1933 à 1945 peu de disciplines scientifiques se sont autant investies dans l'idéologie folle nazie, que l'archéologie. Ainsi, plus de 80 % des archéologues adhérent au parti et aux théories de Gustav Kossinna, maître à penser de cette archéologie et pour lequel cette discipline devait être « une science de combat ». Deux organismes, l'héritage des ancêtres dirigé par Himmler et intégré à la SS, l'AMT Rosenberg de Hans Reinerth, à la recherche de « l'Homme archaïque, pour construire l'Homme nouveau », pillèrent de nombreuses collections publiques ou privées européennes, mais entreprirent aussi des fouilles en France (Alsace, Lorraine), Belgique, dans le haut Danube et les pays scandinaves...
Les livres
Collectif, Le sang et le sol : l'archéologie nazie en Europe de l'Ouest, Infolio - 2007.
Etude de l'archéologie allemande (1939-1945) qui passe à un mode de gestion du patrimoine culturel directement contrôlé par l'Etat et dont les recherches, systématisées et rationalisées, prennent une dimension explicitement européenne. Mise au service du régime national-socialiste, elle fournit une légitimité scientifique directe à l'entreprise d'épuration raciale et de germanisation forcée.