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Archéologie du camp retranché de Paris (1870-1940)
Entrée libre et gratuite.
Par Gwenaël Mercé, archéologue à l’Inrap.
En 1870, la défense de Paris s’appuie sur l’enceinte de Thiers et les forts de la petite ceinture. À partir de 1874, une deuxième ceinture de forts, dont le fort de Chelles, vient agrandir le périmètre défensif. Ces fortifications permanentes sont la partie émergée de systèmes beaucoup plus complexes. En effet, lors de la guerre de 1870-1871 et de la Première Guerre mondiale, des milliers de retranchements, dits de fortification passagère, viennent renforcer le dispositif. Tranchées d’infanterie, batteries d’artillerie, dépôts de munitions et abris divers sont ainsi creusés sur tout le territoire de l’Île-de-France, formant le camp retranché de Paris. De même en 1939, la ligne Chauvineau, constituée d’abris bétonnés et de fossés antichars, est érigée à la hâte pour tenter de protéger la capitale.
En étudiant les vestiges de ces vastes travaux défensifs, l’archéologie apporte des données nouvelles pour l’histoire des guerres contemporaines en Île-de-France.
77500 Chelles
Solène Bonleu
Chargée de développement culturel et de communication
Inrap, direction interrégionale Centre - Île-de-France
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