Vous êtes ici
Ancienne Eglise Saint-André à Belvézet
L’ancienne église Saint-André résulte de plusieurs campagnes de construction dès le Haut
Moyen Âge jusqu’à la période moderne. L’édifice est désacralisé au XIXe siècle puis vendu. Au milieu du XXe siècle, le bâtiment est consacré à un usage agricole. Les premières mentions de l’église Saint-André n’interviennent qu’à partir du milieu du XIIIe siècle puis à la fin du XIVe siècle.
À la période romane est associée l’abside semi-circulaire, les chapelles latérales et les piles de la nef encore en élévation. Le plan de l’édifice pour cette époque devait correspondre à une croix latine. Au XIIIe siècle, ce plan est agrandi par la construction d’un clocher. La nef de l’église est élargie avant la fin du XVIIe siècle, date à laquelle l’église est dotée d’une travée supplémentaire vers l’ouest.
La découverte fortuite de sépultures en bâtière ainsi que la mise au jour d’une troisième tombe à proximité de l’église confirment le rôle funéraire récent de ce secteur. Les datations en laboratoire permettent de rattacher ces sépultures à l’Antiquité tardive.
La fouille partielle du chœur de l’église en place a révélé le chevet de l’édifice primitif des VIIe-VIIIe siècles ainsi qu’une série de sépultures que le sanctuaire roman a enchâssé.
Le parvis actuel de l’église a également été investigué, mettant au jour la calade moderne du sanctuaire, contemporaine à la façade du XVIIe siècle. Ce sol scellait une partie du cimetière paroissial.
Un suivi de travaux, mené le long du mur gouttereau, a dévoilé une vingtaine de tombes datées du Moyen Âge central jusqu’à la fin de l’époque moderne. La présence de ces tombes témoigne de l’emplacement du cimetière paroissial, inédit jusqu’alors dans ce secteur de l’église.
Chronique
Occupée de la fin de l’Antiquité tardive jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’ancienne église Saint-André fait l’objet d’un projet de...
Denis Guilbeau, Service régional de l’archéologie (Drac Occitanie)
Philippe Cayn (DDAST)
V. Abel (céramologue)
J.-L. Aurand (technicien)
V. Bel (technicienne)
A. Bolo (topographe)
J.-S. Cocu (technicien)
D. Montaru (anthropologue)
B. Thomas (technicien)
L.Rialand (technicien)
F. Robin (infographe)
M. Rochette (technicienne)
M. Inisan (topographe)
M. Ocadiz (topographe)
Vivian et Cie (entreprise de maçonnerie du patrimoine)
Sylvie Mazillier (atelier de restauration d’enduits peints)