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Actualités de l'Inrap
Le site de Thourotte est implanté dans la vallée de l'Oise, près des berges d'un ancien bras de la rivière, au nord-est de la ville. Durant le Paléolithique, des groupes de chasseurs-cueilleurs s'installèrent en bord de berge le temps d'une chasse.
Quelques millénaires plus tard, des groupes agro-pastoraux fréquentèrent le même endroit.
Jean-Marie Sermier, vice-président de la Fédération des entreprises publiques locales (EPL), et Pierre Dubreuil, directeur général de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), signent un protocole d'accord, mardi 7 octobre 2014, à l'occasion du Congrès des EPL à Deauville. Ce partenariat illustre une volonté commune de concilier la protection du patrimoine du sous-sol et la politique d'aménagement des territoires. Il est le fruit d'un dialogue entre l'Inrap et la Fédération des EPL sur la convergence entre acteurs publics de l'aménagement et du logement. Il illustre une vocation partagée à satisfaire l'intérêt général, au plus près des besoins des collectivités et dans le respect de la recherche scientifique et de l'histoire des territoires.
La fouille préventive menée par l'Inrap à Remilly-les-Pothées (Ardennes) a permis la découverte de plusieurs occupations au pied d'un versant en bordure de l'Audry. Deux d'entre elles s'avèrent particulièrement bien conservées : l'une datée du Mésolithique (7000 à 5300 avant J.-C.) est représentée par plusieurs vestiges de haltes de chasse successives ; l'autre remontant à l'Antiquité (IIe siècle à la fin du IIIe siècle après J.-C.), correspond à un sanctuaire et plusieurs bûchers funéraires, diachroniques.
Le 2 octobre 2014, Pierre Dubreuil, directeur général de l'Inrap, et François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), une organisation représentant les promoteurs du secteur privé sur le territoire national, ont conclu un accord portant sur la protection du Patrimoine et la construction immobilière.
L'Inrap et le Louvre-Lens organisent un colloque international intitulé « Archéologie de la violence. Violence de guerre, violence de masse » qui clôt, du 2 au 4 octobre prochain, l'exposition « Les désastres de la guerre. 1800-2014 ». Ce colloque est consacré à l'apport de l'archéologie aux recherches sur les violences collectives et la guerre.
En amont de travaux de réfection des sols du Château d'If, dont le Centre des monuments nationaux gestionnaire du site assure la maitrise d'ouvrage, les services de l'État (Drac Provence-Alpes-Côte-d'Azur) ont prescrit des diagnostics archéologiques autour et au pied du château.
Implantée sur le haut de plage de Baie Longue à l'emplacement d'un ancien cordon dunaire, la fouille du lot 73 fait suite à un diagnostic réalisé en 2012 où des traces d'occupations méso- et néoindiennes avaient été identifiées. Le site, dont l'emprise représente une superficie de 250 m², est localisé dans la partie occidentale de l'île de Saint-Martin (Guadeloupe).
Une équipe d'archéologues de l'Inrap, du CNRS et des universités de Rennes 2 et de Bourgogne réalise actuellement une fouille programmée sur l'oppidum gaulois du Mont Castel à Port-en-Bessin.