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Se nourrir à Ambrussum : un rapport entre l’Homme et son milieu
Ouvert de 14h-17h30 en Mai, Octobre et Novembre
Ouvert de 10h-12h30 et de 14h-17h30 en Juin et Septembre
Ouvert de 10h-12h30 et de 14h30-19h en Juillet et Août
Gratuit, tout public
Pour l’espèce humaine, comme pour tout animal, boire et manger est une nécessité biologique. Mais au-delà de cette évidence primaire se cache une réalité plus complexe. L’archéologie nous montre que, dès les temps les plus anciens, non seulement l’alimentation est une question d’adaptation à l’environnement et varie en fonction des ressources disponibles, mais elle résulte aussi de choix influencés par les croyances, l’idéologie, l’évolution des connaissances, les modes, l’économie… Pour les Homo sapiens que nous sommes, l’alimentation est un fait éminemment culturel. En nous faisant prendre conscience de nos relations à la nourriture sur le temps très long, l’archéologie est un instrument de réflexion et de responsabilisation précieux pour le présent.
Durant l’Antiquité, Ambrussum est un milieu « ouvert » : l’Homme y a façonné le paysage pour ses besoins alimentaires. Outre les variations du climat et les crues du Vidourle, le facteur anthropique est une caractéristique majeure de la modification du paysage de ce territoire. La plaine, les collines, les combes, les lagunes, le Vidourle, sont autant d’espaces utilisés pour les activités agropastorales. La Via Domitia a également joué un rôle dans l’alimentation, en facilitant l’importation de denrées issues de productions et de modes alimentaires voisines. Tous ces éléments ont assuré un approvisionnement constant, participant à l’établissement pérenne des populations sur le site.
34400 Villetelle
Charlotte Gleize
Chargée du développement culturel et de la communication
Inrap - Direction interrégionale Midi-Méditerranée
Tel. : 04.66.36.60.43 / 06.07.78.14.51
charlotte.gleize [at] inrap.fr
Chargé du développement culturel et de la communication
vincent.dumenil [at] inrap.fr