Vous êtes ici
Le Maure et le Sarrasin dans les rituels carnavalesques du pourtour méditerranéen
Colloque international organisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives,
En partenariat avec Marseille-Provence 2013-Capitale européenne de la culture, le MuCEM et la Villa Méditerranée.
Du 11 au 14 septembre 2013, à Marseille, Villa Méditerranée et MuCEM.
Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne - Archéologie, histoire, anthropologie
par Marie-Pascale Mallé, MuCEM
- Contribuer à la régénération du monde, usé en fin de cycle, afin d'assurer une nouvelle année prospère et féconde.
- Chasser le mal, symbolisé par le diable.
- Refonder l'ordre social, en faisant la critique de l'année écoulée et en redéfinissant qui nous sommes.
Chaque peuple définit son identité par opposition à l'autre. Dans les rites carnavalesques, la figure de l'autre mêle généralement les traits de l'étranger (proche voisin, envahisseur), du sauvage et du diabolique. L'autre peut prendre la figure de l'ours, de l'homme sylvestre, de l'inca, du gitan, du juif, du Turc et sur le pourtour de la Méditerranée du Maure ou du Sarrasin. Les caractéristiques de ces différents personnages se mêlent souvent. Ainsi, à Gignac, près de Montpellier, l'homme sauvage pourchassé prend les traits d'un Sarrazin.
A partir de quelques exemples grecs, italiens, provençaux et espagnols, on tentera de cerner la figure du Maure et du Sarrasin dans les carnavals de l'espace euro-méditerranéen.
Conservateur en chef du patrimoine Conservatrice au MuCEM
Commissaire de l'exposition « Le Monde à l'Envers. Carnavals et mascarades d'Europe et Méditerranée », qui sera présentée au MuCEM à Marseille de mars à août 2014.