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Le contrôle de la mobilité des personnes dans l'Empire romain
Colloque international organisé par l’Inrap, en partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration.
Les 12 et 13 novembre 2015 au Musée national de l’histoire de l’immigration.
Archéologie des migrations
par Claudia Moatti, université de Californie du Sud
L'Empire romain était-il un espace de libre circulation ? Quelle était la condition de celui qui quittait sa cité ? La mobilité était-elle associée à la précarité, à l'insécurité ? Après avoir présenté les sources disponibles pour étudier les mouvements de population, nous analyserons les catégories par lesquelles le droit romain a saisi la mobilité, puis les formes de contrôle des migrants, leurs logiques et les représentations qui y étaient attachées.
Bibliographie
- MOATTI C. (2000), « Le contrôle de la mobilité des personnes dans le monde romain », in Mélanges de l'École française de Rome, Antiquité, 2, p. 925-958.
- MODERAN, Y. (2004), « L'établissement des barbares sur le territoire romain à l'époque impériale », in MOATTI C. (dir.), La Mobilité des personnes en Méditerranée, de l'Antiquité à l'Époque moderne. Procédures de contrôle et documents d'identification, Rome, École française de Rome, p. 337-397.
- VAN DOMMELEN P. (2014), « Moving on: Archaeological Perspectives on Mobility and Migration », World Archaeology, 46, p. 477-483.
- VAN ANDRINGA W. (2003), « Cités et communautés d'expatriés installées dans le monde romain : le cas de cives Romani consistentes », in BELAYCHE N., MIMOUNI S. (dir.), Les Communautés religieuses dans le monde gréco-romain : essai de définition, Turnhout, Bibliothèque de l'École des hautes études (collection Sciences religieuses, 117), p. 50-65.
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