L'Inrap et le musée de l'Armée renouvellent leur partenariat

Depuis deux décennies, l'archéologie préventive a permis d'apporter une contribution originale à l'histoire des conflits, de la Guerre des Gaules à la Seconde Guerre mondiale. Longtemps reléguée à une discipline marginale et illustrative, elle a permis de poser un regard plus concret sur la guerre, la stratégie, les fortifications, le déroulement des batailles... Elle a aussi invité à considérer toute une série de traces matérielles qui échappaient à l’historien :  cratères de bombes, trajectoires d’obus, épaves, refuges civils, graffitis, reconstructions... Elle a ainsi amené à la connaissance et au patrimoine de nouveaux objets d'étude qui, par-delà les contradictions des histoires des « vainqueurs » ou « des vaincus », les biais des reconstitutions nationales et héroïques, montrent la réalité anthropologique, quotidienne et crue de la guerre.

Expertises scientifiques

Afin de développer et de multiplier les liens qui existent entre l’archéologie et l’histoire des conflits, l'Inrap et le musée de l'Armée par le biais de cet accord cadre d'une durée de trois ans, échangeront des informations à caractère scientifique en lien avec leur périmètre d’expertise. Ainsi, le musée de l’Armée associera l’Inrap au comité d’experts qui le conseille dans le domaine de l’archéologie et fera bénéficier l’Institut de ses réseaux de spécialistes, notamment dans le domaine militaire et plus particulièrement en matière d’uniformes, d’armement et de militaria. L’Institut apportera quant à lui son expertise scientifique en matière d’analyse de certaines collections archéologiques du musée.

Diffusion scientifique

L’Inrap et le musée de l’Armée organiseront des colloques nationaux et/ou internationaux, des journées d’études, des conférences sur des thèmes communs, en particulier à l’occasion de commémorations nationales comme le 80^e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale.

Production et diffusion culturelle

Les deux établissements coproduiront des expositions afin de montrer les apports de l’archéologie à la connaissance des conflits et de l’histoire de l’armée française. L’Inrap pourra notamment participer à des expositions produites par le musée de l’Armée telles que celles consacrées à l’automne 2021 à l’histoire de la constitution des collections du musée, à l’automne 2023 à la notion de trophée ou encore à celle que le musée envisage en 2025 autour de la figure du savant militaire, archéologue, anthropologue, naturaliste, collecteur, collectionneur.
Le même type de collaboration sera développée dans le cadre de la production de documentaires audiovisuels, de multimédias et d'ouvrages.

Participation à des manifestations culturelles

Le musée de l’Armée sera invité à participer à des manifestations culturelles pilotées par l’Inrap telles que les Journées européennes de l’Archéologie (JEA), organisées chaque année sous l’égide du ministère de la Culture, le troisième week-end de juin afin de sensibiliser le public le plus large à l’archéologie.

Le général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l'Armée et Dominique Garcia, Président de l'Inrap

© Inrap

Le musée de l'Armée

De gauche à droite : Ariane James-Sarazin, directrice adjointe du musée de l'Armée, le général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l'Armée, Dominique Garcia, président de l’Inrap et Daniel Guérin, directeur général de l'Inrap.

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Le général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l'Armée et Dominique Garcia, président de l’Inrap au musée de l'Armée.

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De gauche à droite : Ariane James-Sarazin, directrice adjointe du musée de l'Armée, le général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l'Armée, Daniel Guérin, directeur général de l'Inrap, Dominique Garcia, Président de l'Inrap et Eddie Aït, délégué aux relations institutionnelles et mécénat.

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Le général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l'Armée et Dominique Garcia, président de l’Inrap.

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