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Actualités de l'Inrap
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À Montlouis-sur-Loire, les archéologues de l'Inrap mettent au jour deux campements de chasseurs-cueilleurs de la fin du Paléolithique récent. Les deux sites appartiennent à une même culture : le Laborien (entre 10550 et 8850 avant notre ère), période de transition entre la dernière glaciation et le début de l’ère tempérée actuelle, reconnaissable par des techniques et des styles de taille du silex.
Une fouille programmée, dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, a révélé un site paléolithique encore plus ancien (entre 14 520 et 23 200 ans avant le présent) que les autres occupations magdaléniennes déjà identifiées à proximité. La fouille fait l'objet d'un ambitieux programme de médiation culturelle et scientifique auprès des habitants du quartier.
Au Mas de Vignoles, dans la plaine de Nîmes, l'Inrap fouille une zone de 4,5 hectares et met au jour des occupations qui s’échelonnent de la Préhistoire jusqu’à l’Antiquité. Les vestiges, pour l'essentiel datés du Néolithique moyen (4700-3500 avant J.-C.), documentent l'habitat, l'artisanat et les rites funéraires de populations se rapportant à la culture dite du Chasséen, rarement appréhendée sur une aussi vaste surface dans une région connue surtout pour ses sites antiques.
À Crest, l'Inrap a fouillé une halte de chasse implantée sur une haute terrasse alluviale (240 m d’altitude) dominant la vallée de la Drôme. Grâce aux nombreuses études et analyses, les archéologues mettent aujourd’hui en évidence l’organisation de ce campement éphémère du Paléolithique supérieur, daté entre 28 000 et 26 000 ans.
À Crisenoy, l'Inrap a fouillé plusieurs structures s'échelonnant du Paléolithique supérieur au Hallstatt final / La Tène ancienne. La fréquentation à la Préhistoire est attestée par la découverte de silex, ainsi que par celle d’une fosse datée du Mésolithique, contenant un crâne de cerf. Un réseau fossoyé, une zone d’habitat et des fosses de rejets ainsi qu’un petit enclos carré, probablement funéraire indiquent la diversité des occupations dans ce secteur encore peu exploré de la Brie française.
À Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), sous plus de quatre mètres de remblais modernes, l'Inrap étudie les anciennes alluvions de la Seine. Dans les niveaux les plus anciens, ont été mis au jour plusieurs silex taillés (« méthode Levallois ») révélant la présence de Neandertal, ainsi que les vestiges d'un éléphantidé.
Depuis 2005, l’Inrap et le CNRS mènent une fouille programmée sur le site paléolithique de Caours (Somme) occupé par l'Homme de Néandertal pendant la dernière période interglaciaire. Les vestiges lithiques indiquent des activités de boucherie.
Fruit d’une coopération entre paléogénéticiens et archéologues, les données génomiques de 243 individus échantillonnés dans 54 sites archéologiques français permettent de retracer 7 000 ans d’histoire, du Mésolithique à l’âge du Fer. L'étude publiée dans la revue Proceeding of the National Academy of Sciences est une importante contribution à la connaissance des génomes anciens et du pool génétique européen.